1e-fleur | flore-sonne | sont--zele
     Chapitre

1001   238|                  frère, Canabeu, le roi de Floredée : celui-là tenait la terre
1002   180|            nombreux ; les autres s'en vont flottant à la dérive ; les plus heureux
1003   231|               terre qui était celle du roi Flurit. Il la reçoit à la male
1004    98|                   Il lui perce le cœur, le foie et le poumon, et, le pleure
1005   195|                  dit : « J'entends de très folles paroles ! Ces dieux que
1006   144|                    A ces mots les Français foncent dans leur masse.~ ~ ~ ~
1007   207|                   il n'en est aucun qui ne fonde en larmes.~ ~ ~ ~
1008   185|                 griffons sont là, qui tous fondent sur les Français. Et les
1009   194|              deviendrons-nous ? Sur nous a fondu un grand fléau : nous avons
1010   113|                    est aussi noir que poix fondue ; mieux que tout l'or de
1011   118|                  de Salomon, et devant les fonts tué le patriarche. C'est
1012   179|                   sa grande armée. Ils ont forcé ceux d'Espagne à tourner
1013   237|                aurons une bataille âpre et forcenée. »~ ~ ~
1014     1|               résiste, plus une muraille à forcer, plus une cité, hormis Saragosse,
1015     3|                    cinquante chars dont il formera un charroi : il en pourra
1016   222|                    a six corps de bataille formés. Le duc Naimes établit alors
1017   228|                   bien moulée, les épaules fortes, le teint très clair, le
1018   110|                    grêle, démesurément. La foudre tombe à coups serrés et
1019   248|                 fut rude, le duc est comme foudroyé. Il va tomber, mais Dieu
1020   266|                 par mille Français on fait fouiller à fond la ville, les synagogues
1021   187|                    chiens le mordent et le foulent.~ ~ ~ ~
1022   143|              Frappez, seigneurs, des épées fourbies, et disputez et vos morts
1023   253|                  se brisent, tant d'épieux fourbis ! Qui aurait vu ces écus
1024   226|                  les trois enfants dans la fournaise ardente ! En ce jour, que
1025    34|                  son épée. Il l'a tirée du fourreau la longueur de deux doigts.
1026    15|                    prévaloir. Laissons les fous, tenons-nous aux sages ! »~ ~ ~
1027   253|                     Qui aurait vu ces écus fracassés, qui aurait ouï ces blancs
1028   182|                  trouvent beaucoup d'herbe fraîche : on ne peut leur donner
1029   253|                               CCLIII~ ~ ~ ~FRANCAIS et Arabes frappent à l'envi.
1030   111|                  est écrit aux Annales des Frances que [... » Ils vont par
1031   172|                   lui conquis Normandie la franche, et par elle je lui conquis
1032    91|                  gonfanon tout blanc ; les franges [ ?] battent jusqu'à ses
1033   173|                       CLXXIII~ ~ ~ ~ROLAND frappa contre une pierre bise.
1034   243|                   De l'un à l'autre il va, frappant de grands coups, et renverse
1035   112|                   et vous, compagnon, vous frapperez de Hauteclaire. Par tant
1036   136|               encore vivant, avec lui nous frapperions de grands coups ! » A quoi
1037   180|               Saragosse, les tuent à coups frappés de plein cœur. Ils les ont
1038    86|                 dans la honte ! Mieux nous frappons, mieux l'empereur nous aime. »~ ~ ~
1039   116|            éperonne bien, lui abandonne le frein et va frapper Engelier de
1040    33|                   vile. » Le roi Marsile a frémi. Il tenait un dard, empenné
1041   205|                     Qui s'étonnerait, s'il frémit de douleur ? Il descend
1042   223|                   Flamands et de barons de Frise ; ils ont plus de quarante
1043   267|            Bavarois et Saxons, Lorrains et Frisons ; il mande les Allemands,
1044   234|                   et le dixième de ceux de Fronde aux longues barbes ; c'est
1045   188|                   offre la bataille, il ne fuira pas. Quel deuil qu'il n'
1046   152|               vaincus. Bon gré mal gré, il fuit vers les vallées ; il invoque
1047   202|                 car déjà ils pressent leur fuite ! »~ ~ ~
1048   151|                  de votre hardiesse ! Nous fûmes ensemble et des ans et des
1049   185|                  lui montre par des signes funestes. Charles a levé son regard
1050   143|                    chevaux hardiment, avec fureur, puis crient le cri d'armes
1051   177|                sujet de me désoler. Que ne fus-je au commencement de la bataille ! »
1052   170|               Païen, fils de serf, comment fus-tu si osé que de te saisir
1053    54|            Algalife jusque sur la mer. Ils fuyaient Marsile à cause de la loi
1054   199|               amenés. Marsile s'en revint, fuyant, il ne pouvait tenir. L'
1055   115|                  vous en prie par Dieu, ne fuyez pas, afin que nul vaillant
1056   142|                  dit à l'autre : « Or donc fuyons ! » Et cent mille s'en vont :
1057   196|              Marsile, il le promet ; comme gages, il lui envoie son gant
1058    69|                    de batailles livrées et gagnées ! Donnez-moi un fief : le
1059   206|                   grandes batailles et les gagner. Mon honneur a tourné vers
1060   104|                  Un truand tel que vous ne gagnera point de sitôt une bataille ! »~ ~ ~
1061    64|                  le vieux, et le riche duc Gaifier est venu. L'archevêque dit : «
1062   142|                    le cheval qu'il appelle Gaignon. Il l'éperonne bien et va
1063   225|               capitaines. Leurs corps sont gaillards, leur contenance fière,
1064   114|               démon l'avait donné à l'émir Galafe, et l'émir à Abisme. Turpin
1065   213|            recouverts d'un drap de soie de Galaza.~ ~ ~ ~
1066   196|                   des barges et de rapides galées, et tant de dromonts que
1067   189|                  légers et des barges, des galles et des nefs. Sous Alexandrie,
1068    53|                   Il est venu à la cité de Galne : le comte Roland l'avait
1069   193|                 gant paré d'or et qu'il en gante son poing droit ! Et portez-lui
1070   202|                 gauche il a pris un de ses gants : « Seigneur roi, émir,
1071    74|                 joindre Roland : nul ne le garantira contre la mort. Voyez mon
1072    98|            fleurons. Son bon haubert ne le garantit guère. Il lui perce le cœur,
1073   278|                 dit : « Je demande de bons garants. » Trente parents s'offrent
1074   137|               garde, et met après lui cent garçons de la cuisine, des meilleurs
1075   137|              appelle Besgon, leur chef : « Garde-le-moi bien, comme on doit faire
1076   137|                    bête de somme. Ainsi le gardent-ils jusqu'au jour de le rendre
1077    63|                    démens mon lignage ! Je garderai avec moi vingt mille Français
1078   282|              destriers. De leurs épées aux gardes d'or pur, ils frappent et
1079     2|                 vous, mes hommes sages, et gardez-moi et de mort et de honte ! »
1080   143|                  Carthage, Alfrere ( ?) et Garmalie et l'Éthiopie, une terre
1081   267|                  Saragosse Charles met une garnison. Il y laissa mille chevaliers
1082   185|              tonnerres et les vents et les gelées, et les orages et les tempêtes
1083   208|                  jour sans pleurer et sans gémir.~ ~ ~ ~
1084   124|                    deux, et ceux d'Espagne gémissent tous. Les Français disent : «
1085   150|                  preux Roland le pleure et gémit. Jamais vous n'entendrez
1086   170|                   en frappe sur son heaume gemmé, paré d'or ; il brise l'
1087   119|                   tronc, et la bonne selle gemmée, et au cheval il fend l'
1088   192|                   sa parole, il frappe son genou de son gant droit.~ ~ ~ ~
1089   162|                   l'archevêque. Devant ses genoux il les a mis sur un rang.
1090    29|                    dit : « Les Francs sont gens très nobles. Mais ils font
1091   130|                barbe, si je puis revoir ma gente sœur Aude, vous ne coucherez
1092   217|              ceux-là il y en aura autant : Giboin et Lorant les guideront. »
1093   155|                   à la bataille : le baron Gilles, pour qui Dieu fait des
1094   267|                 voient encore. Il passe la Gironde sur les grandes nefs qu'
1095   177|                pied de terrain libre où ne gise un Français ou un païen.
1096   238|               aussi blanches que neige sur glace. Ceux-là frapperont bien
1097   255|                hennissent, ceux d'Argoille glapissent comme des chiens. Ils requièrent
1098   222|              Charles les bénit. Jozeran et Godselme mèneront ceux-là.~ ~ ~ ~
1099     8|                    fier, Geoffroi d'Anjou, gonfalonier du roi, et là furent encore
1100   100|               atteint la poitrine, sous la gorge ; à pleine hampe il l'abat
1101   190|                   force de voiles, rament, gouvernent. A la pointe des mâts et
1102   118|                    le cheval qu'il appelle Gramimond : un faucon est moins rapide.
1103   185|                 plus de trente milliers de griffons sont là, qui tous fondent
1104   253|                hauberts retentir, ces écus grincer contre les heaumes, qui
1105   232|                  Nigres, et le neuvième de Gros, et le dixième de ceux de
1106   114|               monte le cheval qu'il prit à Grossaille, un roi qu'il avait tué
1107   228|                   Maltet : la hampe en est grosse comme une massue ; son fer
1108   232|                    le second de Misnes aux grosses têtes : sur leurs échines,
1109     5|                    Eudropin, et Priamon et Guarlan le Barbu, et Machiner et
1110    41|               sera-t-il recru de mener ses guerres ? – Jamais », dit Ganelon, «
1111     3|                   terre assez longtemps il guerroya ; qu'en France, à Aix, il
1112   215|                 monte : il l'a conquis aux gués qui sont sous Marsonne,
1113   169|                    Sarrasin ne cesse de le guetter : il a contrefait le mort
1114   122|                compagnon, et Bérengier, et Gui de Saint-Antoine, puis va
1115   209|                    celui qui toujours nous guidait ? Ah ! France, comme tu
1116   236|                corps de bataille, vous les guiderez tous ; mais j'en veux retenir
1117    11|              toutes ses voies il veut pour guides ceux de France.~ ~ ~ ~
1118   221|               Reims et Oton le marquis : « Guidez ma gent, je vous remets
1119   287|              Danemark, Geoffroi d'Anjou et Guillaume de Blaye. Le roi a pris
1120    27|            destrier, il monte ; son oncle, Guinemer, lui a tenu l'étrier. Là
1121    95|                  ciel il n'est homme qu'il haïsse plus. Il pique de ses éperons
1122   135|                    dit : « Ce cor a longue haleine ! » Le duc Naimes répond : «
1123    55|                    des monts, ils ont fait halte. Ils sont quatre cent mille,
1124    14|                     dans la montagne, sous Haltilie, il prit leur têtes. Faites
1125    37|                pris les têtes aux monts de Haltoïe ; si je veux racheter ma
1126   223|                     A eux deux, Rembalt et Hamon de Galice les guideront
1127   264|                 fuient et les Français les harcèlent. La chasse dure jusqu'à
1128   244|                    les armées, les troupes hardies. Les corps de bataille sont
1129   199|                   à cheval. Ils sortent en hâte de la cité, vers l'émir
1130    10|                    Sa parole jamais ne fût hâtive : telle est sa coutume,
1131     1|                  mer il a conquis la terre hautaine. Plus un château qui devant
1132    11|                  une tente. C'est là qu'il héberge les dix messagers ; douze
1133   195|                     douloureuse, chétive ? Hélas ! n'y aura-t-il personne
1134   255|                  Ceux d'Occiant braient et hennissent, ceux d'Argoille glapissent
1135    12|              Richard le Vieux et son neveu Henri, et le preux comte de Gascogne
1136   205|                  trouva dans le pré tant d'herbes, dont les fleurs sont vermeilles
1137    80|                regarde à droite par un val herbeux : il voit venir la gent
1138   113|                    Sarrasin me semble fort hérétique. Le mieux de beaucoup est
1139   246|                    fils, vos frères et vos héritiers, qui a Roncevaux furent
1140   219|                 ceux-là ne lâcheront pied. Herman, le duc de Trace, les mènera :
1141   253|                     Deux Français ont eu l'heur de les vaincre. L'empereur
1142   180|            flottant à la dérive ; les plus heureux boivent à foison, tant qu'
1143   116|                 plus rapide qu'épervier ou hirondelle. Il l'éperonne bien, lui
1144   137|                  ours. Honteusement ils le hissent sur une bête de somme. Ainsi
1145   155|               choses n'entend rien à cette histoire.~ ~ ~ ~
1146   189|                  vécut plus que Virgile et Homère. Qu'il vienne à Saragosse
1147     3|                    chevalier ; par sa prud'homie, bon conseiller de son seigneur.
1148   172|       Constantinople, dont il avait reçu l'hommage, et la Saxe, où il fait
1149    49|                guise que nous puissions le honnir. – Ce sera fait », répondit
1150   116|              heaume et son escarboucle. Il honnira, dit-il, la Terre des Aïeux ;
1151   269|              enterre. Le roi l'a hautement honorée.~ ~ ~ ~
1152    33|                 vie : vous mourrez de mort honteuse et vile. » Le roi Marsile
1153    50|                  pris, il les boute en son houseau.~ ~ ~ ~
1154   153|                   Alors recommencent leurs huées et leurs cris. De toutes
1155    91|                  vers les Sarrasins, puis, humble et doux, vers les Français,
1156   148|                 dépeuplée de bons vassaux, humiliée et déchue ! L'empereur en
1157   234|                  de Malprose, le second de Huns et le troisième de Hongrois,
1158   253|          chevaliers choir et tant d'hommes hurler et mourir contre terre,
1159    50|                  sont tout or, améthystes, hyacinthes ; ils valent plus que toutes
1160    31|              mettent pied à terre, sous un if. A l'ombre d'un pin un trône
1161     3|                                            III~ ~ ~ ~ENTRE les païens Blancandrin
1162   235|             Tervagan et de Mahomet, et une image du félon Apollin. Dix Chananéens
1163   180|                    car le soleil s'arrête, immobile. Les païens fuient, les
1164   291|                  roi Vivien dans sa cité d'Imphe, où les païens ont mis le
1165   239|                   nombreuse, seigneurs, qu'importe ? Qui ne veut à l'instant
1166   198|                 Saragosse. Les messagers s'inclinent tous deux ; ils prennent
1167   149|                    l'un vers l'autre ils s'inclinèrent. C'est ainsi, à grand amour,
1168   104|                  travers la selle, qui est incrustée d'or, l'épée atteint le
1169   120|                Malcud. Ses armes sont tout incrustées d'or ; au soleil sur tous
1170   284|                    leurs heaumes, qui sont incrustés d'or. Contre le ciel volent,
1171   227|                  des ports et de la région inculte. Ils ont pénétré en Espagne
1172    12|                   devait naître une grande infortune.~ ~ ~ ~
1173    94|                     lance aux Français une injure : « En ce jour, France douce
1174    22|                   fait tourner sur moi cet injuste choix. Droit empereur, me
1175   115|                vous y serez assis près des Innocents. » A ces paroles les Francs
1176   134|                effacer les traces [ ?], il inonda les prés ensanglantés. Pour
1177   239|                  importe ? Qui ne veut à l'instant venir avec moi, qu'il s'
1178   202|                    dépasse les autres. Par instants il s'écrie : « Venez, païens,
1179    18|                   se taisent, restent tout interdits.~ ~ ~ ~
1180   196|                Bramimonde dit : « Pourquoi irait-il si loin ? Plus près d'ici
1181     4|                   défaire. Les Francs s'en iront en France : c'est leur pays.
1182    94|                        Olivier l'entend, s'irrite. Il éperonne de ses éperons
1183    36|                   Il lui dit : « Vous vous irritez à tort, puisque Charles,
1184    27|                  songer à vous : vous êtes issu d'un trop grand lignage. »
1185     4|                                            IV~ ~ ~ ~BLANCANDRIN dit. «
1186   142|                   l'abat mort. Puis il tue Ivod et Ivoire ; avec eux Gérard
1187     9|                                            IX~ ~ ~ ~ ~BLANCANDRIN parle,
1188   155|                  fait des miracles, en fit jadis la charte au moutier de
1189   170|                 crâne, et les os, lui fait jaillir du chef les deux yeux et
1190   259|              heaumes clairs des étincelles jaillissent. Cette lutte ne peut cesser
1191   114|                    a les fers dégagés, les jambes plates, la cuisse courte
1192    34|                  de couleur. Il secoue son javelot. Quand Ganelon le voit,
1193   232|                  et le septième de ceux de Jéricho, et le huitième de Nigres,
1194   118|              réclame de lui. Il avait pris Jérusalem par traîtrise, et violé
1195    26|                     Allez, par le congé de Jésus et par le mien ! » De sa
1196   215|                    sous Marsonne, quand il jeta hors des arçons Malpalin
1197   210|                    c'est la France qu'il a jetée dans la détresse ! J'ai
1198   147|                   vu démembrer les païens, jeter le mort sur le mort, pourrait
1199   109|                  Français qui perdent leur jeune vie ! Ils ne verront plus
1200   209|                    Roland, vaillant, belle jeunesse, quand je serai à Aix, en
1201   258|                  Au milieu du champ ils se joignent, se requièrent, s'entre-donnent
1202    91|                  il parlait, les armées se joignirent.~ ~ ~ ~
1203    92|               païens, voilà qu'ils se sont joints.~ ~ ~ ~
1204   226|                défends-moi, toi qui sauvas Jonas et le retiras du corps de
1205   244|                      La terre en est toute jonchée : ah ! l'herbe du champ,
1206   256|               Geoffroi d'Anjou et le comte Joseran. Très fièrement il exhorte
1207    78|               jusqu'à terre. Il peut en se jouant, quand l'humeur lui en prend,
1208   285|                 son front [...] Il en a la joue droite toute sanglante.
1209    21|            courroux où tu me vois, j'aurai joué quelque jeu de ma façon. »
1210     5|            Machiner et son oncle Maheu, et Joüner et Malbien d'outre-mer,
1211     8|                    plus sages et les vieux jouent aux tables et aux échecs,
1212   228|                    un Français, s'il vient jouter contre lui, qui n'y perde,
1213    93|                 Français, aujourd'hui vous jouterez contre les nôtres. Il vous
1214    87|                    C'est nous qui mènerons joutes et mêlées. »~ ~ ~
1215   277|                 forfait. C'est pourquoi je juge qu'il soit pendu et qu'il
1216   274|                    trouve un Français pour juger que vous devez être pendu,
1217   272|                 dit Charlemagne, le roi, « Jugez-moi Ganelon selon le droit.
1218   290|                    lui ont trouvé pour nom Julienne. Elle s'est faite chrétienne
1219   108|                  en enfer : par sortilège, Jupiter l'y avait conduit. Turpin
1220   246|                    lui, qui d'une voix lui jurent leur foi de ne lui faillir
1221    46|                    guère, si [...] Vous me jurerez de trahir Roland. » Ganelon
1222    38|                    vint, au poil chenu, et Jurfaret, qui est son fils et son
1223   107|                  sert. Il frappe un païen, Justin de Val Ferrée. Il lui fend
1224    35|                   épée, il n'a garde de la lâcher. En son poing droit, par
1225   219|                 peur de mourir, ceux-là ne lâcheront pied. Herman, le duc de
1226   248|               moitiés, en tranche cinq des lacs de son épée d'acier, – le
1227    38|                   roi. Là ils débattent la laide trahison.~ ~ ~ ~
1228   187|                    querellent, l'outragent laidement : « Ah ! mauvais dieu !
1229    93|                 disant sur nos Français de laides paroles : « Félons Français,
1230   276|                  tout amour et toute foi ! Laissez-le vivre, car il est très haut
1231   181|                 les freins et par ces prés laissez-les se rafraîchir. » Les Francs
1232   160|                contre lui nos traits, puis laissons-lui le champ. » Et ils lancèrent
1233   204|                   peu plus loin qu'on peut lancer un bâton, au delà des autres,
1234   238|                    troupe, plus loin qu'on lancerait une verge pelée, Baligant
1235   160|            laissons-lui le champ. » Et ils lancèrent contre lui des dards et
1236   224|                  frapperont bien, une fois lancés contre eux. Thierry les
1237   160|                chair ne le vaincra jamais. Lançons contre lui nos traits, puis
1238    74|                Durendal je veux l'essayer. Laquelle aura le dessus ? Vous l'
1239   192|                    sais le nombre. Sous un laurier, au milieu d'un champ, on
1240   213|               barons et on les a mis, bien lavés d'aromates et de vin, en
1241   176|                     toi qui rappelas saint Lazare d'entre les morts, toi qui
1242    24|                 ici, sous votre regard ! »  roi dit : « Vous avez trop
1243    39|                   je vous ai traité un peu légèrement quand, en ma colère, je
1244   131|                sont morts, c'est par votre légèreté. Jamais plus nous ne ferons
1245    23|                  preux. C'est à lui que je lègue mes terres et mes fiefs.
1246   186|               baron. Charles dort jusqu'au lendemain, au jour clair.~ ~ ~ ~
1247   185|             détresse. Puis des ours et des léopards veulent les dévorer, des
1248   234|                  Marose, et le septième de Leus et d'Astrimoines, et le
1249   226|                  son visage vers le soleil levant, et de tout son cœur invoque
1250    54|                 mille clairons. Les Francs lèvent le camp, troussent les bêtes
1251   207|                         Plus un jour ne se lèvera que pour toi je ne souffre.
1252   133|               ROLAND a mis l'olifant à ses lèvres. Il l'embouche bien, sonne
1253   186|                   De son palais accourt un lévrier. Sur l'herbe verte, au delà
1254    51|                                            LI~ ~ ~ ~LE roi appelle Malduit,
1255   177|                     pas un pied de terrain libre où ne gise un Français ou
1256   134|                 ensanglantés. Pour un seul lièvre, il va tout un jour sonnant
1257   178|                    amis et leurs seigneurs liges ; contre terre, beaucoup
1258   218|                    Jamais de leur côté une ligne de combat ne fléchira. Il
1259    52|                                            LII~ ~ ~ ~MARSILE a pris Ganelon
1260    53|                                            LIII~ ~ ~ ~L 'EMPEREUR se rapproche
1261   213|             recueillir leurs cœurs dans un linceul de soie ; on les enferme
1262    54|                                            LIV~ ~ ~ ~L'EMPEREUR s'est tôt
1263   134|                   en sonnerait pas s'il ne livrait une bataille. » Ganelon
1264    69|              tourments ! Tant de batailles livrées et gagnées ! Donnez-moi
1265   204|                    de forts assauts qu'ils livreraient. J'entendis Roland dire
1266    70|                   et moi ; certes, nous la livrerons, cette bataille, à l'arrière-garde
1267    39|                    vaut plus de cinq cents livres : avant demain soir je vous
1268    84|                vous le jure, ils sont tous livrés à la mort. »~ ~ ~
1269    37|                    n'a plus droit à vivre. Livrez-le moi, je ferai justice. »
1270    44|                    tuerie des vôtres. Mais livrez-leur de même une seconde bataille :
1271    59|                                            LIX~ ~ ~ ~LE comte Roland s'
1272    95|                 est de Barbarie, une terre lointaine. Il crie aux autres Sarrasins : «
1273    32|                   nous gardons les saintes lois ! Nous avons fait votre
1274   172|             Provence et l'Aquitaine, et la Lombardie et toute la Romagne. Je
1275   194|                   traversent quatre ponts, longent les rues où se tiennent
1276    34|                   l'a tirée du fourreau la longueur de deux doigts. Il lui dit : «
1277    32|                   il éleva ses deux mains, loua son Dieu, ne fit autre réponse.
1278   229|                   disent de lui de grandes louanges. Mais il n'a plus son neveu,
1279   119|            profondément ; et, le blâme, le loue qui voudra ! les tue tous
1280   238|               Voyez l'orgueil de France la louée ! L'empereur chevauche très
1281   193|                    plaids. Ses hommes l'en louent, lui donnent même conseil.
1282   268|                 meilleur échange : ce sera Louis, je ne sais pas mieux te
1283   132|                  serons pas mangés par les loups, les porcs et les chiens. »
1284   184|                    Roland, et son cœur est lourd à cause d'Olivier, et des
1285   127|                     le cinquième leur pesa lourdement. Ils sont tous tués, les
1286   278|                Trente parents s'offrent en loyaux otages. Le roi dit : « Et
1287   172|                  Contre le soleil comme tu luis et flambes ! Charles était
1288    78|                    soleil, dit-on ( ?), ne luit pas, le blé ne peut pas
1289   185|                   attaque : tous deux pour lutter se prennent corps à corps.
1290    55|                                            LV~ ~ ~ ~CHARLEMAGNE a ravagé
1291    56|                                            LVI~ ~ ~ ~LE jour s'en va, la
1292    57|                                            LVII~ ~ ~ ~APRÈS cette vision,
1293    58|                                            LVIII~ ~ ~ ~LA nuit passe toute,
1294    60|                                            LX~ ~ ~ ~QUAND Roland entend
1295    61|                                            LXI~ ~ ~ ~« DROIT empereur »,
1296    62|                                            LXII~ ~ ~ ~ ~Alors vint Naimes :
1297    63|                                            LXIII~ ~ ~ ~L'EMPEREUR dit à son
1298    64|                                            LXIV~ ~ ~ ~LE comte Roland est
1299    69|                                            LXIX~ ~ ~ ~LE neveu de Marsile,
1300    65|                                            LXV~ ~ ~ ~LE comte Roland appelle
1301    66|                                            LXVI~ ~ ~ ~HAUTS sont les monts
1302    67|                                            LXVII~ ~ ~ ~LES douze pairs sont
1303    68|                                            LXVIII~ ~ ~ ~CHARLEMAGNE pleure,
1304    70|                                            LXX~ ~ ~ ~LE neveu de Marsile
1305    71|                                            LXXI~ ~ ~ ~VIENT d'autre part
1306    72|                                            LXXII~ ~ ~ ~UN amurafle est là,
1307    73|                                            LXXIII~ ~ ~ ~UN almaçour est là,
1308    74|                                            LXXIV~ ~ ~ ~D'AUTRE part, voici
1309    79|                                            LXXIX~ ~ ~ ~LES païens s'arment
1310    75|                                            LXXV~ ~ ~ ~D'AUTRE part voici
1311    76|                                            LXXVI~ ~ ~ ~D 'AUTRE part voici
1312    77|                                            LXXVII~ ~ ~ ~TOUT courant vient
1313    78|                                            LXXVIII~ ~ ~ ~D'AUTRE part voici
1314    80|                                            LXXX~ ~ ~ ~OLIVIER est monté
1315    81|                                            LXXXI~ ~ ~ ~ ~OLIVIER est monté
1316    82|                                            LXXXII~ ~ ~ ~OLIVIER dit : « J'
1317    83|                                            LXXXIII~ ~ ~ ~OLIVIER dit : « Les
1318    84|                                            LXXXIV~ ~ ~ ~« ROLAND, mon compagnon,
1319    89|                                            LXXXIX~ ~ ~ ~D'AUTRE part voici
1320    85|                                            LXXXV~ ~ ~ ~« ROLAND, mon compagnon,
1321    86|                                            LXXXVI~ ~ ~ ~OLIVIER dit : « Pourquoi
1322    87|                                            LXXXVII~ ~ ~ ~ROLAND est preux et
1323    88|                                            LXXXVIII~ ~ ~ ~QUAND Roland voit
1324     5|                    et Guarlan le Barbu, et Machiner et son oncle Maheu, et Joüner
1325   152|                 Gautier, celui qui conquit Maelgut, moi, le neveu de Droon,
1326     5|                   et Machiner et son oncle Maheu, et Joüner et Malbien d'
1327   266|               ville, les synagogues et les mahommeries. A coups de mails de fer
1328   189|                  toute sa flotte. C'est en mai, au premier jour de l'été :
1329   277|                 duc angevin. Il a le corps maigre, grêle, élancé, les cheveux
1330   266|                    mahommeries. A coups de mails de fer et de cognées ils
1331   172|                    conquis le Poitou et le Maine. Je lui conquis Normandie
1332   167|                    y eut tel prophète pour maintenir la loi et pour y attirer
1333     8|                    son corps est beau, son maintien fier : à qui le cherche,
1334   151|                    Ses étriers d'or fin le maintiennent droit en selle : par où
1335    95|                   Montjoie ! » pour rester maître du champ.~ ~ ~ ~
1336   210|                   avant que j'atteigne les maîtres ports de Cize, se sépare
1337     5|                  oncle Maheu, et Joüner et Malbien d'outre-mer, et Blancandrin,
1338   120|                  Malquiant, le fils du roi Malcud. Ses armes sont tout incrustées
1339    51|                    LI~ ~ ~ ~LE roi appelle Malduit, son trésorier : « Le trésor
1340   266|                  idoles : il n'y demeurera maléfice ni sortilège. Le roi croit
1341    71|                  Barbarie et sait les arts maléfiques. Il parle en vrai baron :
1342   109|                 secours. Ganelon l'a servi malement, au jour où il s'en fut
1343   195|                 firent par amitié un salut malencontreux : « Que Mahomet, qui nous
1344   253|               Gemalfin ; il lui apporte de males nouvelles. Il dit : « Baligant,
1345   106|                    Il va frapper un païen, Malon. Il lui brise son écu, couvert
1346   215|                    il jeta hors des arçons Malpalin de Nerbone et le renversa
1347   120|                     venu d'Afrique : c'est Malquiant, le fils du roi Malcud.
1348   228|                   son épieu, qu'il appelle Maltet : la hampe en est grosse
1349   193|                      Vous êtes fils du roi Maltraien, qui avait coutume de porter
1350     3|                     Ne vous effrayez pas ! Mandez à Charles, à l'orgueilleux,
1351     3|             largement payer ses soudoyers. Mandez-lui qu'en cette terre assez
1352   128|          pourrons-nous faire ? Comment lui mandrons-nous des nouvelles ? » Olivier
1353   192|                   des Francs, n'a droit de manger que si je le commande. Par
1354   132|               églises ; nous ne serons pas mangés par les loups, les porcs
1355   195|            messagers se prennent par leurs manteaux, puis montent au plus haut
1356   191|                   eaux douces. Ils passent Marbrise et passent Marbrose, remontent
1357   191|                passent Marbrise et passent Marbrose, remontent l'Èbre avec toutes
1358    90|               achetés par marché ; mais la marchandise, il ne l'aura que par l'
1359    90|                 Marsile nous a achetés par marché ; mais la marchandise, il
1360   192|                  Espaneliz ; dix-sept rois marchent :à sa suite ; puis viennent
1361   231|               depuis Cheriant jusqu'au Val Marchis. » Il répond : « Sire, soyez
1362   228|              destrier Baligant est monté ; Marcules d'outremer lui a tenu l'
1363   118|                    cents dromonts ; pas un marinier qui ne se réclame de lui.
1364   122|                    le cheval qu'il appelle Marmoire, lequel est plus rapide
1365   234|                   et le sixième de ceux de Marose, et le septième de Leus
1366    27|                  un noble vassal. Qui vous marqua pour aller là-bas, Charles
1367   290|                        Qu'on lui donne des marraines ! » .] Aux bains d'Aix...
1368   215|             conquis aux gués qui sont sous Marsonne, quand il jeta hors des
1369    89|               mourez, vous serez de saints martyrs, vous aurez des sièges au
1370   128|                 comte Roland voit le grand massacre des siens. Il appelle Olivier,
1371   195|                  miracles : ils ont laissé massacrer nos chevaliers ; mon seigneur
1372   228|                    en est grosse comme une massue ; son fer suffirait à la
1373   190|                gouvernent. A la pointe des mâts et sur les hautes proues,
1374   187|                    vingt mille hommes, qui maudissent Charles et douce France.
1375   209|                Bulgares et tant de peuples maudits, les Romains et ceux de
1376   232|                  sixième d'Arméniens et de Maures, et le septième de ceux
1377   172|                  Charles était aux vaux de Maurienne, quand du ciel Dieu lui
1378   216|                  Naimes le duc, Antelme de Mayence : « Sur de tels vaillants
1379   175|                        Dieu, par ta grâce, mea culpa, pour mes péchés,
1380    13|                    Les Français disent : « Méfions-nous ! »~ ~ ~
1381    48|                    mon épée, nul n'en a de meilleure ; la garde, à elle seule,
1382    44|                   dire. Le roi viendra aux meilleures ports de Cize : derrière
1383    87|                nous qui mènerons joutes et mêlées. »~ ~ ~
1384    14|                   vous disaient toutes ces mêmes paroles. Vous prîtes le
1385    91|                    leur garant. Il regarde menaçant vers les Sarrasins, puis,
1386    20|                   bien, je n'ai cure d'une menace ; mais pour un message il
1387    94|                   dit fièrement : « De vos menaces, fils de serf, je n'ai cure !
1388   155|             Bientôt, Charles dira qu'il ne ménagea personne, car il trouvera
1389   266|                    non la reine. Elle sera menée en douce France, captive :
1390   194|              païens, qui pleurent, crient, mènent grand deuil : ils regrettent
1391    71|                   à voix très haute : « je mènerai mon corps à Roncevaux. Si
1392   231|                  vous irez frapper. Vous y mènerez Torleu, le roi persan, et
1393    87|                 sur place : C'est nous qui mènerons joutes et mêlées. »~ ~ ~
1394   222|                 bénit. Jozeran et Godselme mèneront ceux-là.~ ~ ~ ~
1395     9|                  ours et lions, et vautres menés en laisse, sept cents chameaux
1396    14|                    vous l'avez commencée ! Menez à Saragosse le ban de votre
1397   133|               certes on y verrait un grand mensonge. »~ ~ ~
1398    95|                 fils de serf, vous en avez menti ! Charles, mon seigneur,
1399   176|                   Vrai Père, qui jamais ne mentis, toi qui rappelas saint
1400   140|                   vous aide, qui jamais ne mentit ! Olivier, frère, je ne
1401    48|                  baisèrent au visage et au menton.~ ~ ~ ~
1402   104|                  haubert blanc aux mailles menues et tout le corps jusqu'à
1403   175|                  péchés, les grands et les menus, que j'ai faits depuis l'
1404    84|                 douce France tombe dans le mépris ! Mais je frapperai de Durendal
1405    95|                    nous avons droit de les mépriser : ce n'est pas Charles qui
1406   109|                  Ils ne verront plus leurs mères ni leurs femmes, ni ceux
1407   134|                  orgueil de Roland : c'est merveille que Dieu si longtemps l'
1408    45|                  en serait fait des armées merveilleuses ; Charles n'assemblerait
1409   193|                   de porter volontiers des messages. Je vous commande que vous
1410   280|                 bénis. Ils entendent leurs messes et reçoivent la communion.
1411   131|                 folie sont deux choses, et mesure vaut mieux qu'outrecuidance.
1412   114|         escarboucles qui flambent : au Val Métas un démon l'avait donné à
1413   238|                   Venez, païens, car je me mets en route. » Il brandit son
1414    14|                    le ban de votre armée ; mettez-y le siège, dût-il durer toute
1415    35|                 Algalife dit : « Vous nous mettiez en un mauvais pas, quand
1416   166|                  donne le paradis. Puis il meurt, le guerrier de Charles.
1417   113|                   or de Galice, il aime le meurtre et la traîtrise. Jamais
1418    44|                   La gent de France y sera meurtrie et mise à mal, et il y aura
1419   110|                  un mur ne crève. En plein midi, il y a de grandes ténèbres ;
1420    12|                  France ils sont plus d'un millier ; Ganelon y vint, qui fit
1421     8|                  désigne. Et les messagers mirent pied à terre et le saluèrent
1422   187|                   herbe verte il se couche misérablement. Il a perdu sa main droite,
1423   232|                 Butentrot, et le second de Misnes aux grosses têtes : sur
1424   104|                    Fils de serf, vous vous mîtes en route à la malheure !
1425   204|                    car il faut que j'aille moi-même en avant de vous, pour mon
1426   141|                      qu'il se fasse plutôt moine dans un moutier et qu'il
1427   212|                   des abbés en nombre, des moines, des chanoines, des prêtres
1428   161|                   sur l'herbe verte il l'a mollement couché. Très doucement il
1429   237|                   et Français, il n'y a ni mont, ni val, ni tertre, ni forêt,
1430   152|                 Gautier est redescendu des montagnes. Contre ceux d'Espagne il
1431   264|                  de sa tour Bramidoine est montée ; avec elle ses clercs et
1432   186|                    ce que l'ange de Dieu a montré au baron. Charles dort jusqu'
1433    57|                   Une bête très cruelle le mordait au bras droit. Devers l'
1434   187|               fossé, et porcs et chiens le mordent et le foulent.~ ~ ~ ~
1435    73|                     UN almaçour est là, de Moriane : il n'y a pas plus félon
1436    35|                 moi, lui mande comme à son mortel ennemi. » Il portait un
1437    58|                  corps vous est entrée une mortelle frénésie. Et qui donc fera
1438   228|                  la poitrine vaste et bien moulée, les épaules fortes, le
1439   284|                fort, tes membres sont bien moulés, et tes pairs te connaissent
1440    89|                   sauver vos âmes. Si vous mourez, vous serez de saints martyrs,
1441   115|                   Bien mieux vaut que nous mourions en combattant. Bientôt,
1442   140|                  dois pas vous faillir. Je mourrai de douleur, si rien d'autre
1443   137|                   poils de la barbe et des moustaches, le frappent chacun par
1444     7|                     MARSILE fit amener dix mules blanches, que lui avait
1445    78|                    part voici Chernuble de Munigre. Sa chevelure qui flotte
1446   110|                    il n'y a maison dont un mur ne crève. En plein midi,
1447     1|               devant lui résiste, plus une muraille à forcer, plus une cité,
1448   212|               bénédiction. Ils allument la myrrhe et le thimiame, ils les
1449   272|                Honte sur moi, si j'en fais mystère ! Roland m'avait fait tort
1450    12|            commence le conseil d'où devait naître une grande infortune.~ ~ ~ ~
1451   175|                 faits depuis l'heure où je naquis jusqu'à ce jour où me voici
1452    30|                 veut réduire à merci toute nation et qui prétend sur toutes
1453   154|               brisé le heaume et ils l'ont navré à la tête ; ils ont rompu
1454   201|                    lui dit : « Chétive, et née à la malheure, sire, j'ai
1455   238|                 barbes, aussi blanches que neige sur glace. Ceux-là frapperont
1456   289|                   à sa perdition. Tous ses nerfs se distendent, tous les
1457   187|                   sa main droite, tranchée net ; pour le sang qu'il perd,
1458   221|                 Eudon. Il appelle le comte Nevelon, Tedbalt de Reims et Oton
1459   178|                  fils, leurs frères, leurs neveux et leurs amis et leurs seigneurs
1460    54|                    épées aux pommeaux d'or niellé, qui ont accompagné l'Algalife
1461   232|                 Jéricho, et le huitième de Nigres, et le neuvième de Gros,
1462   226|                 toi qui épargnas le roi de Ninive et qui délivras Daniel de
1463    40|                   il y a plus d'honneur de noblesse ! Il aimerait mieux la mort
1464   180|              foison, tant qu'enfin tous se noient, à grande angoisse. Les
1465   113|                 sainte Marie. Il est aussi noir que poix fondue ; mieux
1466   239|               denier. Si leur engeance est nombreuse, seigneurs, qu'importe ?
1467   180|              pesants : ils coulent à fond, nombreux ; les autres s'en vont flottant
1468   225|                   été à Saint-Pierre et se nommait Romaine : mais à Montjoie
1469    59|                 comte Roland s'est entendu nommer. Alors il parla comme un
1470    18|                  blanche, malheur à qui me nommerait l'un des douze pairs ! »
1471   195|               paroles ! Ces dieux que vous nommez, nos dieux, ils nous ont
1472   267|                  remettent à Dieu et à ses Noms. Par les vaux, par les monts,
1473   269|                 comtesses. A un moutier de nonnes on la porte ; toute la nuit,
1474   172|                   le Maine. Je lui conquis Normandie la franche, et par elle
1475   176|         Charlemagne, son seigneur, qui l'a nourri. Il en pleure et soupire,
1476   200|                  ait été tué par le fer ou noyé dans l'Èbre. Les Français
1477   261|                   davantage ; l'os reste à nu. Charles chancelle, il a
1478   232|                  le troisième est formé de Nubles et de Blos, et le quatrième
1479   259|                dressent leurs épées toutes nues, et sur leurs écus s'entre-donnent
1480    93|                 abat mort du cheval, et la nuque se brise en deux moitiés.
1481   244|                    La bataille est dure et obstinée. Ni avant ni depuis on n'
1482   233|                 bataille ils sont rudes et obstinés.~ ~ ~ ~
1483     6|            Blancandrin dit : « Par-là vous obtiendrez un bon accord. »~ ~ ~
1484   265|                 les cinquante petites. Qui obtient l'aide de Dieu achève bien
1485   193|                    l'aider. Si j'en trouve occasion, il y aura une grande bataille.
1486   233|                    et le dixième de ceux d'Occian le Désert : c'est une engeance
1487   113|                 beaucoup est que j'aille l'occire : jamais je n'aimai couard
1488   267|                  de joie et de fierté. Ils occupent Nerbone de vive force et
1489    67|                répond : « Qui le demande m'offense. Ma douleur est si grande
1490   176|                 faits dans ma vie ! » Il a offert à Dieu son gant droit :
1491   280|                    églises de très grandes offrandes. Puis, tous deux reviennent
1492   278|                garants. » Trente parents s'offrent en loyaux otages. Le roi
1493   134|                   sous le ciel oserait lui offrir la bataille ? Chevauchez
1494   122|                    est plus rapide que nul oiseau qui vole. Il lâche la rêne,
1495    28|                    chevauche sous de hauts oliviers. Il a rejoint les messagers
1496   237|                  la bataille ! » Amborre d'Oluferne porte l'enseigne. A la voir,
1497   205|                    Il arrive en un lieu qu'ombragent deux arbres. Il reconnaît
1498     2|                 seigneurs, quel fléau nous opprime. L'empereur Charles de douce
1499   129|                  un grand déshonneur et un opprobre et cette honte serait sur
1500   185|                vents et les gelées, et les orages et les tempêtes prodigieuses,
1501   226|               Roland ! » Quand il eut fait oraison, il se redressa debout et
1502   234|                     CCXXXIV~ ~ ~ ~L'EMIR a ordonné dix autres corps de bataille.
1503   264|                    n'aima : ils ne sont ni ordonnés ni tonsurés. Quand elle
1504    57|               tranche à la première bête l'oreille droite et furieusement combat
1505   119|                   puis aimer les vôtres. L'orgeuil est devers vous et le tort. »~ ~ ~
1506   230|                   ceux-là combattront très orgueilleusement. » Malpramis dit : « Je
1507   225|                   Geoffroi d'Anjou porte l'oriflamme. Elle avait été à Saint-Pierre
1508   236|              premier de Turcs, le second d'Ormaleis, et le troisième des géants
1509   233|                   d'Avers, et le sixième d'Ormaleus et d'Eugiez, et le septième
1510   258|                   d'épieu sur leurs targes ornées de cercles. Ils les brisent
1511   170|                    serf, comment fus-tu si osé que de te saisir de moi,
1512   154|                  milliers. Voyez-les qui n'osent approcher ! De loin ils
1513   134|               pairs. Qui donc sous le ciel oserait lui offrir la bataille ?
1514    70|                 arrière-garde de la grande ost de Charles. C'est jugé :
1515   182|                   chevaux les selles, leur ôtent de la tête les freins dorés ;
1516   181|                   Enlevez-leur les selles, ôtez-leur de la tête les freins et
1517   176|                  pas se mettre lui-même en oubli ; il bat sa coulpe et implore
1518    95|                 Français ! Que pas un ne s'oublie ! Ce premier coup est nôtre,
1519   258|               preux l'un et l'autre. Ils n'oublient pas leur cri d'armes. L'
1520    92|                rendu pour coup reçu ! Et n'oublions pas le cri d'armes de Charles. »
1521    51|                 Charles est-il apprêté ? – Oui, sire, pour le mieux : sept
1522   150|                    dans la tête, il perd l'ouïe et tout à fait la vue. Il
1523    31|                nouvelles qu'ils voudraient ouïr. Voici que viennent Ganelon
1524    92|                   cri d'armes. Qui les eût ouïs crier : « Montjoie ! » aurait
1525   187|                   crypte, le querellent, l'outragent laidement : « Ah ! mauvais
1526   257|                    Félon qui ne frappera à outrance ! »~ ~ ~
1527     5|                     et Joüner et Malbien d'outre-mer, et Blancandrin, pour parler
1528   115|               saint paradis vous est grand ouvert, vous y serez assis près
1529   167|                  porte du paradis lui soit ouverte ! »~ ~ ~
1530   213|              Devant ses yeux il les a fait ouvrir tous trois. Il fait recueillir
1531   174|                    tête du côté de la gent païenne : il a fait ainsi, voulant
1532   142|               occis mes compagnons ! Tu le paieras avant que nous nous séparions
1533   148|                    voit terni, blêmi, tout pâle, décoloré. Son sang coule
1534    79|                   Ils ont laissé mulets et palefrois, ils montent sur les destriers
1535   209|                    Pouille et tous ceux de Palerne, ceux d'Afrique et ceux
1536    37|                     XXXVII~ ~ ~ ~MARSILE a pâli de courroux. Il rompt le
1537   165|                ARCHEVÊQUE, quand il vit se pâmer Roland, en ressentit une
1538   178|                    terre, beaucoup se sont pâmés. Le duc Naimes a fait en
1539   231|               orgueil, je vous donnerai un pan de mon pays, depuis Cheriant
1540     6|                aura. » Blancandrin dit : « Par-là vous obtiendrez un bon accord. »~ ~ ~
1541   290|              entendu tant de sermons et de paraboles qu'elle veut croire en Dieu
1542   149|                    n'ai aucun mal. Je vous pardonne, ici et devant Dieu. » A
1543   149|                  voir ! Je vous ai frappé, pardonnez-le-moi. » Roland répond : « Je
1544    27|                  va à son campement. Il se pare des équipements les meilleurs
1545   228|                     la boucle en est d'or, parée d'une bordure de cristal ;
1546   136|            hauberts, de heaumes et d'épées parées d'or. Ils ont des écus bien
1547   284|                  Je veux soutenir toute ma parenté. Je ne me rendrai pour nul
1548   225|                leurs écus bien ouvrés sont parés de maintes connaissances.
1549    54|               Arrive Ganelon, le félon, le parjure. Avec toute sa ruse il se
1550   277|                    envers vous qu'il s'est parjuré et qu'il a forfait. C'est
1551    15|                  moi ou tout autre, qui ne parlerait pas pour votre bien ! Quand
1552   264|               entend, il se tourne vers la paroi, ses yeux versent des larmes,
1553    36|                   l'aura, son neveu : vous partagerez avec un très orgueilleux
1554    14|               assez follement : vous fîtes partir vers le païen deux de vos
1555    10|                   répond. « Il peut encore parvenir au salut. »~ ~ ~
1556   204|                  Roncevaux Charlemagne est parvenu. Pour les morts qu'il trouve,
1557   262|               résistent. Les Français sont parvenus au terme tant désiré.~ ~ ~ ~
1558   273|              Marsile : par mon adresse, je parvins à me sauver. Je défiai le
1559    58|                   les ports et les étroits passages : choisissez-moi qui fera
1560   108|                   et son compagnon Gerier, Passecerf. Ils lâchent les rênes,
1561    40|                escient il a deux cents ans passés. Il a par tant de terres
1562    29|                Roland, lequel, un jour, en pâtira. L'autre matin, l'empereur
1563   118|                    devant les fonts tué le patriarche. C'est lui qui, ayant reçu
1564   261|               prend de la chair une pleine paume et davantage ; l'os reste
1565   170|                    un fou ! Voilà fendu le pavillon de mon olifant ; l'or en
1566    39|                  demain soir je vous aurai payé une belle amende. » Ganelon
1567   278|                   en son poing, un gant de peau de cerf, le gant de sa main
1568   221|                   lances dont la hampe est peinte ; leurs gonfanons y sont
1569   188|                   diverses couleurs y sont peints et tracés. Et la reine Bramimonde
1570   238|                  qu'on lancerait une verge pelée, Baligant chevauche. Il
1571   267|                   d'or et de mangons ; les pèlerins qui vont là l'y voient encore.
1572   151|                    en selle : par où qu'il penche, il ne peut choir.~ ~ ~ ~
1573   250|                   herbe verte. Il lui dit, penché sur lui : « Beau sire Naimes,
1574   235|                 leurs heaumes brillants se penchent contre terre. Les Français
1575   216|                  bataille. Leurs gonfanons pendent jusqu'à toucher les heaumes.
1576   266|                    Charles, le roi le fait pendre, ou brûler ou tuer par le
1577   288|                   un sien voyer : « Va, et pends-les tous à l'arbre au bois maudit.
1578   288|                    trente, qui furent tous pendus. Qui trahit perd les autres
1579   265|                    la cité ; ses troupes y pénètrent : par droit de conquête,
1580   234|                   cinquième de ceux de Val Peneuse, et le sixième de ceux de
1581    89|                    Dieu, les a bénis. Pour pénitence, il leur ordonne de frapper.~ ~ ~ ~
1582    25|                    n'être pas là. Quand il pensa le prendre, le gant tomba
1583    40|                   n'est pas celui que vous pensez. Nul homme ne le voit et
1584    89|                    Il éperonne et monte la pente d'un tertre. Il appelle
1585    98|                  le garantit guère. Il lui perce le cœur, le foie et le poumon,
1586   109|                      pour l'avoir fait, il perdit la vie et les membres par
1587   116|                     Dieu ! quel preux nous perdons ! »~ ~ ~
1588    83|                   fou. En douce France j'y perdrais mon renom. Sur l'heure je
1589    45|                  Roland y fût tué, Charles perdrait le bras droit de son corps.
1590   250|                     si je survis, vous n'y perdrez pas. » Puis, en tout amour,
1591    43|                      Pas de sitôt ! Vous y perdriez de vos païens en masse.
1592   152|                  sont morts, il les a tous perdus, hormis l'archevêque et
1593   110|                    ne reverront plus leurs pères ni leurs parents, ni Charlemagne
1594   176|               lions, sauve mon âme de tous périls, pour les péchés que j'ai
1595    74|                    bien dire. Les Français périront, si contre nous ils s'aventurent.
1596   178|                   jusqu'à ce que Dieu nous permette de revenir dans ce champ ! »
1597   233|                  Turcs, et le troisième de Persans, et le quatrième de Petchenègues
1598   127|                   coup ; le cinquième leur pesa lourdement. Ils sont tous
1599   110|               bataille est merveilleuse et pesante. Roland y frappe bien, et
1600   180|                   le haubert sont les plus pesants : ils coulent à fond, nombreux ;
1601   233|                Persans, et le quatrième de Petchenègues et de [...], et le cinquième
1602    86|                 engeance étrangère et bien petite notre troupe ! » Roland
1603   165|                  il en donnera à Roland. A petits pas, il s'éloigne, chancelant.
1604     4|                      Les païens disent : « Peut-être il dit vrai ! »~ ~ ~
1605   212|                     ils les laissent : que peuvent-ils pour eux, désormais ?~ ~ ~ ~
1606   179|                   perdue, Dieu le sait. Tu peux te venger de l'engeance
1607   248|                     en jette par terre une pièce. Le coup fut rude, le duc
1608   183|                  garde lacé son heaume aux pierres serties d'or, et Joyeuse
1609    14|                    Valterne et la terre de Pine et Balaguer et Tudèle et
1610    16|             receviez à merci, lui en faire pis, ce serait péché. Puisqu'
1611   166|                 archevêque, que Dieu avait placé en son nom parmi les hommes.
1612   210|                  mon corps et qu'elle soit placée auprès de leurs âmes et
1613   193|                    là où Charles tient ses plaids. Ses hommes l'en louent,
1614   161|                    tout ; dans ses grandes plaies il en a bouté les pans.
1615   268|                 français en pleurent et la plaignent.~ ~ ~ ~
1616    86|                 les collines et toutes les plaines. Grandes sont les armées
1617   173|                    la brisera point, il la plaint en lui-même, très doucement : «
1618   114|                   fers dégagés, les jambes plates, la cuisse courte et la
1619   207|                    pas un aussi preux. » A pleines mains il arrache ses cheveux.
1620    29|                    tue ; nous aurions paix plénière ! »~ ~ ~
1621   202|                affliction, il s'éloigne en pleurant. Il descend les degrés du
1622    76|              Français mourront, Charles en pleurera ; la Terre des Aïeux, nous
1623   280|                   destriers rapides. Alors pleurèrent cent mille chevaliers, qui,
1624   132|                 des bêtes de somme et nous pleureront, pleins de douleur et de
1625    77|             vermeil, je vous le jure, elle plongera. Les Français mourront,
1626   193|              bataille. En gage, donnez-lui ployé ce gant paré d'or et qu'
1627   181|                 uns tués par le fer, et la plupart noyés, et quel grand butin
1628   172|                 par elle je lui conquis le Poitou et le Maine. Je lui conquis
1629   113|               Marie. Il est aussi noir que poix fondue ; mieux que tout
1630    29|                    A la main il tenait une pomme vermeille : « Prenez, beau
1631    54|                  ceints de leurs épées aux pommeaux d'or niellé, qui ont accompagné
1632   185|                  Les lances de frêne et de pommier s'embrasent, et les écus
1633   194|                  portes, traversent quatre ponts, longent les rues où se
1634   112|                   de terres nous les avons portées ! Nous avons gagné par elles
1635   194|                 Saragosse. Ils passent dix portes, traversent quatre ponts,
1636   193|                 gante son poing droit ! Et portez-lui ce bâtonnet d'or pur, et
1637   183|                   par la grâce de Dieu, en possède la pointe et l'a fait enchâsser
1638   173|                    juste que des païens te possèdent : des chrétiens doivent
1639   217|                vous le commande, soyez aux postes de Roland et d'Olivier :
1640   270|                   serfs l'ont attaché à un poteau ; ils entravent ses mains
1641   178|                    voir les grands chemins poudroyer, tant il y a de l'engeance
1642    98|               perce le cœur, le foie et le poumon, et, le pleure qui veut !
1643   263|                   l'empereur avec eux, les pourchassent. Le roi dit : « Seigneurs,
1644    77|                   France pour butin ; nous pourrons coucher au bourg de Saint-Denis. »
1645   200|                    empereur l'a violemment poursuivi : en cette terre il ne reste
1646   219|                   vingt milliers. Ils sont pourvus de bons chevaux, de bonnes
1647   152|                   entendu. Il éperonne et, poussant son cheval, vient vers lui [... ~ ~
1648    94|                     s'offre à tout venant, pousse le cri d'armes des païens,
1649   264|                   LA chaleur est forte, la poussière s'élève. Les païens fuient
1650   199|                   en revint, fuyant, il ne pouvait tenir. L'empereur lui a
1651    95|                  autres Sarrasins : « Nous pouvons bien soutenir cette bataille :
1652   281|                  CCLXXXI~ ~ ~ ~SOUS Aix la prairie est très large : là sont
1653   260|       tout-puissant. » Baligant dit : « Tu prêches là un mauvais sermon ! »
1654     8|                    chevaliers, or, argent, précieuses armures. Dans la cité plus
1655   125|           merveilleuse ; elle se fait plus précipitée. Les Français y frappent
1656   180|                  dieux, Tervagant, puis se précipitent ; mais nul ne les protégera.
1657   233|                  sont venus de Val-Fuit en prenant par la traverse ; le second
1658   112|              rester cachée ; l'empereur en prendra forte vengeance. Nous aurons
1659   236|                    moi, sur ses épaules je prendrai sa tête. Il ne lui sera
1660    23|                   mes terres et mes fiefs. Prenez-le bien sous votre garde, je
1661   202|                    Sarrasins d'Espagne : « Prenez-moi dans vos bras, et me redressez. »
1662   199|                    grand désarroi. Ils lui présentent les clefs de Saragosse.
1663    52|                 cité ; ses grands trésors, présentez-les au roi Charles ; puis faites-moi
1664   138|             lamente. Ils prient Dieu qu'il préserve Roland jusqu'à ce qu'ils
1665   250|                   mort, le truand qui vous pressait ; je lui ai mis au corps
1666   202|                Venez, païens, car déjà ils pressent leur fuite ! »~ ~ ~
1667   226|                noble, gaillard et de belle prestance ; son visage, clair et assuré.
1668    20|                    si le roi veut, je suis prêt : je le ferai à votre place. »~ ~ ~
1669    30|                  merci toute nation et qui prétend sur toutes les terres !
1670   212|                 moines, des chanoines, des prêtres tonsurés : ils leur donnent
1671    15|              conseil d'orgueil ne doit pas prévaloir. Laissons les fous, tenons-nous
1672     5|                   et son pair Eudropin, et Priamon et Guarlan le Barbu, et
1673    35|                      XXXV~ ~ ~ ~TANT l'ont prié les meilleurs Sarrasins
1674   138|               pleure et ne se lamente. Ils prient Dieu qu'il préserve Roland
1675   161|                   doucement il lui fit une prière : « Ah ! gentil seigneur,
1676   138|                 frapperont. A quoi bon les prières ? Elles ne leur servent
1677    77|                 est d'or : c'est l'émir de Primes qui me l'envoya. En un sang
1678   228|                   aussi blanc que fleur de printemps, et, sa vaillance, il l'
1679   141|                   quatre autres, des mieux prisés. Jamais homme ne désirera
1680   197|                   en un mois il le tiendra prisonnier. Vous lui porterez les clefs
1681   290|                   ma maison j'ai une noble prisonnière. Elle a entendu tant de
1682   142|                sait qu'il ne sera pas fait prisonniers, on se défend fortement
1683    14|                    ces mêmes paroles. Vous prîtes le conseil de vos Français.
1684   167|                  votre âme n'endurer nulle privation ! Que la porte du paradis
1685   208|                  serai à Laon, mon domaine privé, de maints royaumes viendront
1686   168|                ROLAND sent que sa mort est prochaine. Par les oreilles sa cervelle
1687   214|                     De leur troupe la plus proche viennent deux messagers.
1688   200|                  sur la rive : ils sont si proches de nous en ce pays que,
1689   275|                     et prions le roi qu'il proclame Ganelon quitte pour cette
1690   276|                 Sire, nous vous en prions, proclamez quitte le comte Ganelon ;
1691   185|                 les orages et les tempêtes prodigieuses, un appareil de feux et
1692   203|              allure. Ils s'en vont voir le prodigieux dommage, à Roncevaux, là
1693   180|                  devant eux : l'eau en est profonde, redoutable, violente ;
1694    30|                   faillir. Il leur donne à profusion or et argent, mulets et
1695    29|                  chaque jour il s'offre en proie à la mort. Vienne qui le
1696   133|                  lieues on l'entend qui se prolonge. Charles l'entend et l'entendent
1697   167|                    apôtres, il n'y eut tel prophète pour maintenir la loi et
1698    20|                  Roland répond : « Ce sont propos d'orgueil et de folie. On
1699   199|                    une arrière-garde, bien propre à lui faire honneur, car
1700   179|                 verte, dans un pré : il se prosterne contre terre et prie le
1701    89|                   descendent de cheval, se prosternent contre terre, et l'archevêque,
1702   285|               au-dessus du ventre. Dieu le protège, Pinabel ne l'a pas renversé
1703   226|                    avec les lions, toi qui protégeas les trois enfants dans la
1704    27|              Charles lui-même ne pourra le protéger ni le sauver. Non, le comte
1705   180|              précipitent ; mais nul ne les protégera. Ceux qui portent le heaume
1706   190|                 des mâts et sur les hautes proues, escarboucles et lanternes
1707   289|                   mort qui sied à un félon prouvé. Quand un homme en trahit
1708   228|                  vaillance, il l'a souvent prouvée. Dieu ! quel baron, s'il
1709    76|                 tous deux félons, traîtres prouvés. Marsile dit : « Seigneurs,
1710   279|              jugement de tous, ils se sont provoqués selon les règles. C'est
1711   106|              pommeau de cristal, – Je n'ai pu la tirer », lui répond Olivier, «
1712   141|                taillé en pièces Faldrun de Pui et vingt quatre autres,
1713   240|                    Belles sont les armées, puissants les corps de bataille. Ceux
1714    36|                    mulet ni mule, que vous puissiez chevaucher ; vous serez
1715   173|               doivent faire votre service. Puissiez-vous ne jamais tomber aux mains
1716   139|             survivra pas, je crois. Dieu ! quels barons, les soixante qui
1717   132|                  prie de par Dieu, ne vous querellez point ! Sonner du cor ne
1718   214|                  orgueilleux, il n'est pas question de repartir. Vois Baligant
1719   114|                    l'échine bien haute, la queue blanche et le toupet jaune,
1720    90|               pieds. Ils sont bien absous, quittes de leurs péchés, et l'archevêque,
1721    37|                    de Haltoïe ; si je veux racheter ma vie, que je lui envoie
1722    81|                   vient aux Français, leur raconte tout.~ ~ ~ ~
1723    72|             Charles le Grand est vieux, il radote ; il en aura assez de mener
1724   181|                    ces prés laissez-les se rafraîchir. » Les Francs répondent : «
1725   274|                    bien parler et dire ses raisons comme il convient. Il est
1726   255|                    troupes se reforment au ralliement. Ceux d'Occiant braient
1727   103|                    il sonne sa trompe pour rallier les siens.~ ~ ~ ~
1728    29|                   des abords de Carcasoine ramenait du butin. A la main il tenait
1729   287|                 sur une mule arabe ; on le ramène avec joie et en bel arroi.
1730    84|              olifant ! Charles l'entendra, ramènera l'armée ; il nous secourra
1731   190|                cinglent à force de voiles, rament, gouvernent. A la pointe
1732   171|                coups, plein de deuil et de rancœur. L'acier grince, il ne se
1733    74|                  souhaite male mort. Il se range devant Marsile près des
1734   217|                    duc et Jozeran le comte rangent en bel arroi ces deux corps
1735   152|                 que Roland se fût reconnu, ranimé et remis de sa pâmoison,
1736   176|                  jamais ne mentis, toi qui rappelas saint Lazare d'entre les
1737    23|                revenir. Sur toutes choses, rappelez-vous que j'ai pour femme votre
1738   142|                 cent mille s'en vont : les rappelle qui veut, ils ne reviendront
1739    53|                  LIII~ ~ ~ ~L 'EMPEREUR se rapproche des pays d'où il vint. Il
1740   171|                     Par vous j'ai gagné en rase campagne tant de batailles,
1741    68|                    fils des comtors. Il en rassemble en trois jours quatre cent
1742   157|                  perdue. » Quatre cents se rassemblent, portant le heaume, de ceux
1743    19|              répond, irrité : « Allez vous rasseoir sur ce tapis blanc ! N'en
1744    35|                    son trône Marsile s'est rassis. L'Algalife dit : « Vous
1745   272|                  Espagne avec moi : il m'a ravi vingt mille de mes Français,
1746   178|                  douce France qu'ils m'ont ravie ! » Il appela Oton et Geboin,
1747    16|                châteaux, vous les lui avez ravis ; de vos pierrières vous
1748   209|                    terres. » Contre moi se rebelleront les Saxons et les Hongrois
1749   173|                   rompt. Vers le ciel elle rebondit. Quand le comte voit qu'
1750    16|                  il vous mande que vous le receviez à merci, lui en faire pis,
1751    54|                    qu'ils ne voulaient pas recevoir et garder. Ils n'avaient
1752     6|                    de mes fidèles ; que je recevrai la loi chrétienne et deviendrai
1753   111|                   Ils vont par le champ et recherchent les leurs ; ils pleurent
1754   211|                   Par tout le champ faites rechercher les nôtres, que ceux d'Espagne
1755   118|                  pas un marinier qui ne se réclame de lui. Il avait pris Jérusalem
1756   107|                bonne épée, celle qu'a tant réclamée son compagnon Roland, et
1757   291|                chrétiens t'appellent et te réclament ! » L'empereur voudrait
1758   162|                 vous, seigneurs ! Que Dieu reçoive toutes vos âmes, le Glorieux !
1759   167|           chevalier de bonne souche, je te recommande à cette heure au Glorieux
1760   127|                    ces mots les Francs ont recommencé. Durs sont les coups, lourde
1761   115|                    sont remplis de tant de réconfort qu'il n'en est pas un qui
1762   145|           enorgueillissent entre eux et se réconfortent. Ils se disent l'un à l'
1763   283|                   PINABEL dit : « Thierry, reconnais-toi vaincu ! Je serai ton vassal
1764   227|                   font de même ; par là se reconnaîtront les cent mille Français
1765   258|                    et claires, ils se sont reconnus. Au milieu du champ ils
1766   262|                 barbe blanche, et sans nul recours l'abat mort. Il crie : «
1767    35|                    un manteau de zibeline, recouvert de soie d'Alexandrie. Il
1768   213|                   chars... » Ils sont bien recouverts d'un drap de soie de Galaza.~ ~ ~ ~
1769   181|                    Nos chevaux sont las et recrus. Enlevez-leur les selles,
1770   231|                  remercié ! » Il s'avance, recueille le don, la terre qui était
1771   213|                 ouvrir tous trois. Il fait recueillir leurs cœurs dans un linceul
1772    65|                    pires nouvelles il n'en redescendra pas avant que des épées
1773   152|              Gautier de l'Hum. Gautier est redescendu des montagnes. Contre ceux
1774   200|                   Et le regard de Baligant redevient fier ; son cœur s'emplit
1775   248|                  son destrier. Si le païen redouble, le noble vassal est mort.
1776   142|                 rompt son haubert et, sans redoubler le coup, l'abat mort. Puis
1777   180|                     l'eau en est profonde, redoutable, violente ; il n'y a ni
1778   196|           craindrait un enfant. Charles ne redoute homme qui vive ! »~ ~ ~
1779   202|            Prenez-moi dans vos bras, et me redressez. » De son poing gauche il
1780   255|                    le champ ses troupes se reforment au ralliement. Ceux d'Occiant
1781   282|                    or pur, ils frappent et refrappent sur leurs heaumes d'acier :
1782   110|                  ne s'enfuit ne trouve nul refuge ; bon gré mal gré, il y
1783    39|                   Ganelon répond : « Je ne refuse pas. Que Dieu, s'il lui
1784   224|                  courtes. Si les Arabes ne refusent pas le combat, ceux-là frapperont
1785   149|                 tête. A ce coup Roland l'a regardé et lui demande doucement,
1786   281|                   hommes pleurent, qui les regardent.~ ~ ~ ~
1787   227|                 sortent des ports et de la région inculte. Ils ont pénétré
1788   279|                   sont provoqués selon les règles. C'est Ogier de Danemark
1789    36|                 tort, puisque Charles, qui règne sur la France, vous mande
1790   208|                  mort en Espagne, et je ne régnerai plus que dans la douleur
1791   121|                  en as tué un que mon cœur regrette. » Il lance en avant son
1792   194|                   mènent grand deuil : ils regrettent leurs dieux, Tervagan, et
1793    15|                    vous conseille que nous rejetions un tel accord, peu lui chaut,
1794   122|                  abat mort ; les païens se réjouissent. Les Français disent : «
1795   201|                    à ses pieds, l'émir l'a relevée, et tous deux vers la chambre
1796   223|                 mon service. » A eux deux, Rembalt et Hamon de Galice les guideront
1797   124|                    de son cheval. Point de remède : il les a tués tous deux,
1798   214|                    main à sa barbe ; il se remémore son deuil et ce qu'il a
1799   221|                    Guidez ma gent, je vous remets cet honneur. »~ ~ ~
1800   140|                    me tue. Sire compagnon, remettons-nous â frapper ! »~ ~ ~
1801   191|              Marbrise et passent Marbrose, remontent l'Èbre avec toutes leurs
1802    90|                 les a bénis. Puis ils sont remontés sur leurs destriers bien
1803    67|                   jamais je n'aurai qui le remplace. »~ ~ ~
1804    75|                   y trouve Roland, il n'en remportera pas sa tête, ni Olivier,
1805   124|                   travers de sa voie, il a rencontré Roland. Jamais il ne l'a
1806   256|                 les frapper, où qu'ils les rencontrent.~ ~ ~ ~
1807   199|                 vaillant. Roland et lui se rencontrèrent. Roland lui donna de Durendal
1808   186|                 Ils lui disaient : « Sire, rendez-le-nous ! Il n'est pas juste que
1809   284|                 toute ma parenté. Je ne me rendrai pour nul homme qui vive.
1810    69|                  sera las, les Français se rendront ; vous n'aurez plus de guerre
1811   288|                 pour Ganelon ; ils se sont rendus à moi comme otages de Pinabel. »
1812   193|                    à mes pieds, et s'il ne renie point la loi des chrétiens,
1813   163|                     vous étiez fils du duc Renier, qui tenait la marche du
1814   189|                   s'il ne le fait, Marsile reniera ses dieux et toutes les
1815    83|                    France j'y perdrais mon renom. Sur l'heure je frapperai
1816   284|            connaissent pour ta vaillance : renonce donc à cette bataille !
1817   216|               tourmente ! Si les Arabes ne renoncent pas à venir, je leur vendrai
1818   260|                    L'EMIR dit : « Charles, rentre en toi-même : résous-toi
1819   270|                CCLXX~ ~ ~ ~L 'EMPEREUR est rentré à Aix. Ganelon le félon,
1820   287|                   en bel arroi. Les barons rentrent dans Aix, mettent pied à
1821    27|                    France, seigneurs, vous rentrerez. De ma part saluez ma femme,
1822     4|                leur pays. Quand ils seront rentrés chacun dans son plus cher
1823   215|                  Malpalin de Nerbone et le renversa mort. Il lâche au destrier
1824   187|                   et sa couronne [...], le renversent par terre à leurs pieds,
1825   163|                        CLXIII~ ~ ~ ~ROLAND repart ; à nouveau il va chercher
1826   214|                   il n'est pas question de repartir. Vois Baligant qui chevauche
1827    43|                   vers douce France le roi repartira. Derrière lui il laissera
1828   260|          résous-toi à me montrer que tu te repens ! En vérité, tu m'as tué
1829   140|                   avez si longuement, sans répit, fait mon service, conquis
1830    49|                  honnir. – Ce sera fait », répondit Ganelon. Puis ils se baisèrent
1831   286|                     et ses parents qui ont répondu pour lui. »~ ~ ~
1832   250|                 duc répond : « Sire, je me repose en vous ; si je survis,
1833   216|                  tels vaillants on doit se reposer. Bien fou qui, au milieu
1834   274|                  Ganelon lui dit : « Am... reprenez-moi à la mort ! retirez-moi
1835   169|                  Comme il tirait, le comte reprit un peu ses sens.~ ~ ~ ~
1836    61|                  tenez au poing. Nul ne me reprochera, je crois, de l'avoir laissé
1837   192|                    France je veux aller le requérir. Je n'aurai de relâche en
1838   189|                    Marsile s'évertue à lui résister. Dès la première année il
1839    92|                   en prie pour Dieu, soyez résolus à bien frapper, coup rendu
1840   260|              Charles, rentre en toi-même : résous-toi à me montrer que tu te repens !
1841   282|                      dit Charles, « faites resplendir le droit ! »~ ~ ~
1842   137|                   brille. Contre le soleil resplendissent les armures. Hauberts et
1843   229|                 haute taille, et fort ; il ressemble à ses ancêtres. Il dit à
1844   165|                   grande douleur qu'il eût ressentie. Il étendit la main : il
1845   165|                    vit se pâmer Roland, en ressentit une douleur, la plus grande
1846    53|                 détruite ; de ce jour elle resta cent ans déserte. Le roi
1847    45|                levées : la Terre des Aïeux resterait en repos ! » Quand Marsile
1848   148|                     France douce, comme tu resteras aujourd'hui dépeuplée de
1849   209|                      Ah ! France, comme tu restes dépeuplée ! Mon deuil est
1850   186|                  est pas juste que vous le reteniez plus longtemps. Il est notre
1851   236|             guiderez tous ; mais j'en veux retenir trois, des meilleurs : le
1852   226|                    les autres, l'olifant a retenti. Par pitié de Roland, les
1853   107|                toutes parts « Montjoie ! » retentit.~ ~ ~ ~
1854    33|                  veut frapper, mais on l'a retenu.~ ~ ~ ~
1855   288|                   l'égard de ceux que j'ai retenus ? Ils étaient venus au plaid
1856   178|                  ainsi ferons-nous ! » Ils retiennent auprès d'eux mille de leurs
1857    95|           compagnons, nous les ferons tous rétifs. Je vous dis une nouvelle :
1858   161|                    heaume paré d'or et lui retira son blanc haubert léger.
1859   226|                 toi qui sauvas Jonas et le retiras du corps de la baleine,
1860    38|                XXXVIII~ ~ ~ ~MARSILE s'est retiré dans le verger. Il a emmené
1861    52|                    pour la plus sainte, ne retirez plus de nous votre cœur !
1862   274|                   reprenez-moi à la mort ! retirez-moi de ce plaid ! » Pinabel
1863   176|                   Sur son bras il a laissé retomber sa tête ; il est allé, les
1864   141|                        LE comte Roland est retourné â la bataille. Il tient
1865    17|                   de sitôt si loin de moi. Retournez vous asseoir, car nul ne
1866   200|                 que, si vous le voulez, la retraite leur sera dure. » Et le
1867   163|                  chercher par le champ. Il retrouve son compagnon, Olivier.
1868   212|                     Tous leurs amis qu'ils retrouvent morts, ils les portent aussitôt
1869   204|                 mon neveu, que je voudrais retrouver. J'étais à Aix, au jour
1870   260|                Reçois la loi que Dieu nous révèle, la loi chrétienne : aussitôt
1871   161|                archevêque dit : « Allez et revenez ! Ce champ est vôtre, Dieu
1872   110|                 meilleurs soutiens. Ils ne reverront plus leurs pères ni leurs
1873   280|                 chaussé leurs éperons, ils revêtent des hauberts blancs, forts
1874   228|                  mettent pied à terre pour revêtir leurs armes. L'émir n'entend
1875    54|                cent mille hommes en armes, revêtus du haubert, beaucoup portant
1876    83|             Charles l'entendra, et l'armée reviendra. » Roland répond : « Ce
1877    20|              Marsile. Si Dieu donne que je revienne de là-bas, je te ferai tel
1878   199|                 avait amenés. Marsile s'en revint, fuyant, il ne pouvait tenir.
1879   130|                   mienne barbe, si je puis revoir ma gente sœur Aude, vous
1880   136|                 dise à l'autre : « Si nous revoyions Roland encore vivant, avec
1881   122|                      et Envers [ ?] sur le Rhône. Il l'abat mort ; les païens
1882    22|               Ganelon voit que Roland s'en rit, il en a si grand deuil
1883   200|                Français sont campés sur la rive : ils sont si proches de
1884   198|                 Cette nuit il a couché aux rives de l'Èbre : ce n'est qu'
1885   122|                    abat mort sur une haute roche. Il tue encore Gerier son
1886    66|                    ténébreux les vaux, les roches bises, sinistres les défilés.
1887   227|                  les monts et les hauteurs rocheuses, les vaux profonds, les
1888   172|                   la Lombardie et toute la Romagne. Je lui conquis la Bavière
1889   225|                 Saint-Pierre et se nommait Romaine : mais à Montjoie elle avait
1890   209|                    de peuples maudits, les Romains et ceux de la Pouille et
1891   244|    merveilleusement. Dieu ! tant de hampes rompues en deux, tant d'écus brisés,
1892    78|                  la pluie ne tombe pas, la rosée ne se forme pas ; il n'y
1893    78|               Roncevaux, je la teindrai en rouge. Si je trouve Roland le
1894   180|                     Ils les ont coupés des routes et des chemins les plus
1895    34|               claire. Si longtemps en cour royale je vous aurai portée ! Il
1896    56|                   le comte l'a saisie ; si rudement il la secoue que vers le
1897   194|                  quatre ponts, longent les rues où se tiennent les bourgeois.
1898   163|                 tenait la marche du Val de Runers. Pour rompre une lance et
1899   119|                 quand il voit Samson mort, sachez qu'il en eut une très grande
1900    40|                   MARSILE dit : « Ganelon, sachez-le, en vérité, j'ai à cœur
1901   183|                    garde son blanc haubert safré ; il garde lacé son heaume
1902   107|              tranche le corps et la brogne safrée, et la bonne selle, dont
1903   149|                   blessé à mort. Il a tant saigné, ses yeux se sont troublés :
1904    83|                   de grands coups. Sa lame saignera jusqu'à l'or de la garde.
1905   122|                    et Bérengier, et Gui de Saint-Antoine, puis va frapper un riche
1906    77|               pourrons coucher au bourg de Saint-Denis. » Le roi païen s'incline
1907     4|                 chapelle, il tiendra, à la Saint-Michel, une très haute cour. La
1908   110|              pressés, la terre tremble. De Saint-Michel-du-Péril jusqu'aux Saints, de Besançon
1909   225|                oriflamme. Elle avait été à Saint-Pierre et se nommait Romaine :
1910   267|                  trois seigneurs : c'est à Saint-Romain qu'ils gisent, les vaillants.
1911   231|                  fief il ne fut ni vêtu ni saisi.~ ~ ~ ~
1912    56|                frêne. Ganelon le comte l'a saisie ; si rudement il la secoue
1913    54|                  la tempête et l’orage les saisirent : ils furent noyés, jamais
1914   195|                     deux Sarrasins les ont saisis par les rênes. Et les messagers
1915   280|                    leurs écus à quartiers, saisissent de leurs poings droits leurs
1916    28|                Calabre ; il a passé la mer salée et gagné à saint Pierre
1917   118|           traîtrise, et violé le temple de Salomon, et devant les fonts tué
1918     8|                  mirent pied à terre et le saluèrent en tout amour et tout bien.~ ~ ~ ~
1919    27|                 vous rentrerez. De ma part saluez ma femme, et Pinabel, mon
1920   233|                   le septième du peuple de Samuel, et le huitième de ceux
1921   109|                  Tant de hampes brisées et sanglantes ! Tant de gonfanons arrachés
1922   147|                  il ne se vengera tout son saoul. Au plus épais de la masse,
1923    78|                  hâtent. Ils vont sous une sapinière pour s'armer.~ ~ ~ ~
1924   172|                 ROLAND frappe au perron de sardoine. L'acier grince, il n'éclate
1925    96|                  comme une masse. Son âme, Satan l'emporte.~ ~ ~ ~
1926   110|                  ténèbres ; aucune clarté, sauf quand le ciel se fend. Nul
1927    71|                   Si j'y trouve Roland, je saurai le mater. »~ ~ ~
1928   227|                 hommes sont fiers ; ils ne sauraient lui faillir. Armez-vous,
1929    40|               empereur est un preux. Je ne saurais le louer et le vanter assez :
1930   113|                 sarrasine. L'archevêque ne saurait guère l'aimer ; dès qu'il
1931   145|                  Marganice monte un cheval saure : Il l'éperonne fortement
1932   120|                    le cheval qu'il appelle Saut-Perdu : il n'y a bête qui puisse
1933   228|                  clair. Il prend le galop, saute un fossé : on y peut bien
1934    24|                puis aller, mais sans nulle sauvegarde, tout comme Basile et son
1935   195|                   Apollin, notre seigneur, sauvent le roi et gardent la reine ! »
1936   132|                      Sonner du cor ne nous sauverait plus. Et pourtant, sonnez,
1937   156|                   est rompue. Mais il veut savoir si Charles viendra. Il prend
1938   183|                   change trente fois. Nous savons bien ce qu'il en fut de
1939   172|                avait reçu l'hommage, et la Saxe, où il fait ce qu'il veut.
1940    37|                   de courroux. Il rompt le sceau, en jette la cire, regarde
1941   189|                   première année il a fait sceller ses brefs : à Babylone il
1942   187|                  Puis ils lui enlèvent son sceptre et sa couronne [...], le
1943    44|                    livrez-leur de même une seconde bataille : qu'il tombe dans
1944   135|                 criez votre cri d'armes et secourez votre belle mesnie. Vous
1945   243|                     je ne le cherche pas ! Secourez-le de vos épieux tranchants ! »
1946   199|                 roi vous mande que vous le secouriez ; il vous rend en franchise
1947   189|                   il vienne à Saragosse le secourir : s'il ne le fait, Marsile
1948   291|                    en la terre de Bire, tu secourras le roi Vivien dans sa cité
1949     9|                    avez fait un assez long séjour. En France, à Aix, il vous
1950   267|                jusqu'à Aix, il ne veut pas séjourner aux étapes. Tant chevauche-t-il
1951   229|                   CCXXIX~ ~ ~ ~L 'EMIR est semblable à un vrai baron. Sa barbe
1952   134|                 par de telles paroles vous semblez un enfant. Vous connaissez
1953   131|                 votre faute, car vaillance sensée et folie sont deux choses,
1954   177|               Roncevaux. Il n'y a route ni sentier, pas une aune, pas un pied
1955   210|                  maîtres ports de Cize, se sépare en ce jour même de mon corps
1956   199|                    un tel coup qu'il lui a séparé du corps le poing droit.
1957   255|                  épais, les rompent et les séparent. Du coup ils en jettent
1958   284|               claires, les étincelles. Les séparer, nul ne pourrait. Ce combat
1959   131|                    avant ce soir nous nous séparerons, et ce sera dur. »~ ~ ~
1960   142|                paieras avant que nous nous séparions et tu vas apprendre le nom
1961   270|                cité, devant le palais. Des serfs l'ont attaché à un poteau ;
1962    87|                   le roi était là, nous ne serions pas en péril. Regardez en
1963   232|                   amiral jure par tous les serments qu'il peut, par les miracles
1964   260|                   Tu prêches là un mauvais sermon ! » Alors ils recommencent
1965   235|          chevauchent à l'entour : ils vont sermonnant à voix très haute : « Celui
1966    89|                appelle les Français et les sermonne : « Seigneurs barons, Charles
1967   185|                   veulent les dévorer, des serpents et des guivres, des dragons
1968   161|                    l'a pris dans ses bras, serré contre sa poitrine ; sur
1969   260|               aussitôt je t'aimerai ; puis sers et confesse le roi tout-puissant. »
1970   273|               armée avec l'empereur. Je le servais en toute foi, en tout amour.
1971   138|                    prières ? Elles ne leur servent de rien. Ils tardent trop,
1972    74|                Pierre de Rome : si vous le servez, l'honneur du champ nous
1973    38|              Appelez le Français : il nous servira, il me l'a juré sur sa foi. »
1974   253|               dieux, je vous ai longuement servis. Toutes tes images, je les
1975   260|                 jusqu'en Orient, comme mon serviteur. » Charles répond : « Ce
1976    48|               meilleure ; la garde, à elle seule, vaut plus de mille mangons.
1977   267|                 sur l'autel du baron saint Seurin, il dépose l'olifant, rempli
1978    77|                  courant vient Margariz de Séville. Celui-là tient la terre
1979   238|                    la terre jusqu'à la Val Sevrée. Il lui montre les corps
1980    14|                   et Balaguer et Tudèle et Sezille. Alors le roi Marsile fit
1981    89|                    martyrs, vous aurez des sièges au plus haut paradis. »
1982   108|                    l'archevêque leur a tué Siglorel, l'enchanteur, celui qui
1983   226|                   il se redressa debout et signa son chef du signe puissant.
1984     5|                 branches d'olivier, ce qui signifie paix et humilité. Si par
1985    66|                    vaux, les roches bises, sinistres les défilés. Ce jour-là
1986   288|                trahit perd les autres avec soi.~ ~ ~ ~
1987   232|                   long du dos, ils ont des soies, tout comme les porcs. Et
1988    11|                    sergents prennent grand soin de leur service. Ils y restent
1989   182|                  peut leur donner d'autres soins. Qui est très las dort contre
1990   146|                  ensuite : « Païen, maudit sois-tu ! Je ne dis pas que Charles
1991   233|                         et le cinquième de Solteras et d'Avers, et le sixième
1992    55|            appareillée. Dans une forêt, au sommet des monts, ils ont fait
1993    56|               empereur puissant. Il eut un songe : il était aux plus grands
1994    33|                 comte Ganelon y avait fort songé. Par grand art il commence,
1995    57|                     une autre lui vint. Il songea qu'il était en France, en
1996   252|                 leur part, les Français ne songent pas à rompre. Des Français,
1997   115|                       Seigneurs barons, ne songez à rien qui soit mal. Je
1998   134|                 lièvre, il va tout un jour sonnant du cor. Aujourd'hui, c'est
1999   134|                    cor de Roland ! Il n'en sonnerait pas s'il ne livrait une
2000    80|                   je ne veux pas que tu en sonnes mot ! »~ ~ ~


1e-fleur | flore-sonne | sont--zele
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