Joseph Bédier
La chanson de Roland
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LXXX

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LXXX

 

OLIVIER est monté sur une hauteur [...]. Il regarde à droite par un val herbeux : il voit venir la gent des païens. Il appelle Roland, son compagnon : « Du côté de l'Espagne, je vois venir une telle rumeur, tant de hauberts qui brillent, tant de heaumes qui flamboient ! Ceux-là mettront nos Français en grande angoisse. Ganelon le savait, le félon, le traître, qui devant l'empereur nous désigna. – Tais-toi, Olivier », répond Roland ; « il est mon parâtre ; je ne veux pas que tu en sonnes mot ! »

 


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