Joseph Bédier
La chanson de Roland
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CXIX

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CXIX

 

LE comte Roland, quand il voit Samson mort, sachez qu'il en eut une très grande douleur. Il pique son cheval, court sus au païen à toute force. Il tient Durendal, qui vaut mieux que l'or pur. Il va, le preux, et le frappe tant qu'il peut sur son heaume dont les pierreries sont serties d'or. Il fend la tête, et la brogne, et le tronc, et la bonne selle gemmée, et au cheval il fend l'échine profondément ; et, le blâme, le loue qui voudra ! les tue tous deux. Les païens disent : « Ce coup nous est cruel ! » Roland répond : « Je ne puis aimer les vôtres. L'orgeuil est devers vous et le tort. »

 


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