Joseph Bédier
La chanson de Roland
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CLXV

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CLXV

 

L'ARCHEVÊQUE, quand il vit se pâmer Roland, en ressentit une douleur, la plus grande douleur qu'il eût ressentie. Il étendit la main : il a pris l'olifant. A Roncevaux il y a une eau courante : il veut y aller, il en donnera à Roland. A petits pas, il s'éloigne, chancelant. Il est si faible qu'il ne peut avancer. Il n'en a pas la force, il a perdu trop de sang ; en moins de temps qu'il n'en faut pour traverser un seul arpent, le cœur lui manque, il tombe, la tête en avant. La mort l'étreint durement.

 


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