Joseph Bédier
La chanson de Roland
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CLXVIII

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CLXVIII

 

ROLAND sent que sa mort est prochaine. Par les oreilles sa cervelle se répand. Il prie Dieu pour ses pairs, afin qu'il les appelle ; puis, pour lui-même, il prie l'ange Gabriel. Il prend l'olifant, pour que personne ne lui fasse reproche, et Durendal, son épée, en l'autre main. Un peu plus loin qu'une portée d'arbalète, vers l'Espagne, il va dans un guéret. Il monte sur un tertre. Là, sous deux beaux arbres, il y a quatre perrons, faits de marbre. Sur l'herbe verte, il est tombé à la renverse. Il se pâme, car sa mort approche.

 


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