Joseph Bédier
La chanson de Roland
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« BEAU fils Malpramis », lui a dit Baligant, « l'autre hier fut tué Roland, le bon vassal, et Olivier, le vaillant et le preux, et les douze pairs, que Charles aimait tant ; vingt mille combattants furent tués, de ceux de France. Tous les autres, je ne les prise pas la valeur d'un gant. En vérité, l'empereur revient : le Syrien, mon messager, me l'annonça. Dix grands corps de bataille approchent. Celui-là est très preux, qui sonne l'olifant. D'un cor au son clair son compagnon lui répond, et tous deux chevauchent les premiers, en avant : avec eux, quinze mille Français, de ces bacheliers que Charles appelle ses enfants ; après, il en vient tout autant : ceux-là combattront très orgueilleusement. » Malpramis dit : « Je vous demande un don : que je frappe le premier coup ! »

 


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