Journée,  Nouv.

 1     2,      3|        chargé de richesses.~ ~ ~ ~Le comte de Cornouailles vécut toujours
 2     2,      8|           jeta les yeux sur Gautier, comte d’Angers, son vassal, homme
 3     2,      8|         général du royaume.~ ~ ~ ~Le comte commença à remplir avec
 4     2,      8| considérations jointes au veuvage du comte, lui persuadaient qu’elle
 5     2,      8|       affaires à lui communiquer. Le comte, bien éloigné de soupçonner
 6     2,      8|             se met à côté de lui. Le comte lui demande pourquoi elle
 7     2,      8|             entrecoupés, auxquels le comte ne comprend rien. Enfin,
 8     2,      8|       pencher la tête sur le sein du comte.~ ~ ~ ~Ce brave chevalier,
 9     2,      8|            secours ! au secours ! le comte d’Angers en veut à mon honneur ! »~ ~ ~
10     2,      8|             à mon honneur ! »~ ~ ~Le comte, considérant que l’élévation
11     2,      8|           alors dans l’esprit que le comte n’avait mis en usage tout
12     2,      8|              qui pouvaient rendre le comte odieux. Ils furent tellement
13     2,      8|         secrétaire d’État, voyant le comte et ses enfants qui mendiaient,
14     2,      8|               Bon homme, dit-elle au comte, si tu veux me laisser prendre
15     2,      8|     recommandant très-fort.~ ~ ~ ~Le comte, ayant trouvé un bon asile
16     2,      8|       faisait une grosse dépense. Le comte et son fils, se trouvant
17     2,      8|     promettant d’en prendre soin. Le comte, qui ne désirait pas mieux,
18     2,      8|             sort des deux enfants du comte d’Angers, qui, loin de soupçonner
19     2,      8|            enfants, voyant manger le comte, se mirent autour de lui,
20     2,      8|            était leur grand-père. Le comte, les reconnaissant pour
21     2,      8|            rire la dame. L’infortuné comte ne put s’empêcher d’en rire
22     2,      8|             aiment la bassesse. » Le comte entendit ces paroles et
23     2,      8|            fortune traitait ainsi le comte d’Angers, le roi de France,
24     2,      8|          femme avait causé l’exil du comte, succéda à sa couronne.
25     2,      8|            et de Jacquet Lamyens. Le comte d’Angers, qui n’avait jamais
26     2,      8|              Elle lui déclara que le comte d’Angers était innocent
27     2,      8|          prier le roi de rappeler le comte et ses enfants, s’ils vivaient
28     2,      8|             de l’injuste disgrâce du comte d’Angers, il se hâta de
29     2,      8|              le plus grand bruit, le comte d’Angers alla trouver Jacquet,
30     2,      8|            dans le même lieu, que le comte d’Angers, dans son accoutrement
31     2,      8|         présentera, moi, qui suis le comte d’Angers, ton père. » Perrot,
32     2,      8|           demander mille pardons. Le comte le relève avec douceur et
33     2,      8|          voulurent faire habiller le comte ; mais il s’y refusa constamment,
34     2,      8|             état de lui présenter le comte d’Angers, son fils et sa
35     2,      8|       palefrenier : « Sire, voilà le comte, lui dit-il, et voilà son
36     2,      8|               À force de regarder le comte d’Angers, le roi le reconnut,
37     2,      8|              souverain, dit alors le comte à son gendre, et ne manquez
38     2,      8|              qu’ils se séparèrent du comte d’Angers, qui demeura en
39     3,      9|           eut autrefois en France un comte de Roussillon, nommé Esnard,
40     3,      9|           Narbonne, en Languedoc. Le comte n’avait qu’un fils, qui
41     3,      9|             une si forte passion. Le comte, après avoir été valétudinaire
42     3,      9|        passion qu’elle avait pour le comte. Comme elle ne l’avait point
43     3,      9|           Paris, fut d’aller voir le comte, qui l’accueillit avec beaucoup
44     3,      9|            mérité, répondit-elle, le comte Bertrand de Roussillon,
45     3,      9|            celle qui m’a guéri. » Le comte, qui la connaissait, qui
46     3,      9|          condition plus élevée. » Le comte, qui savait que les rois
47     3,      9|            accorda sa demande, et le comte de partir aussitôt. Mais,
48     3,      9|              reçue comme l’épouse du comte, c’est-à-dire en souveraine.
49     3,      9|             peuple, qui blâmaient le comte d’agir si mal avec une femme
50     3,      9|           étranger, qu’on appelle le comte Bertrand de Roussillon.
51     3,      9|          comme on me l’a dit, que le comte aime mademoiselle votre
52     3,      9|            fille, dans le cas que le comte fût assez malhonnête pour
53     3,      9|             en eût coûté beaucoup au comte de l’envoyer. La comtesse
54     3,      9|         preuves de grossesse ; et le comte ne la quittait jamais sans
55     3,      9|           pour ôter tout prétexte au comte de rentrer dans sa maison,
56     3,      9|             Elle arriva au palais du comte, où se tenait cette belle
57     3,      9|             monde est réuni, voit le comte, se jette à ses pieds, et
58     3,      9|                Les assistants, et le comte surtout, parurent tombés
59     3,      9|           convaincu de la vérité. Le comte admira son adresse, loua
60     3,      9|         réjouissances. En un mot, le comte de Roussillon fut au comble
61     4,      9|             parents de la dame et du comte de Provence recueillirent
62    10,      6|            communiqua son dessein au comte de Gui, digne de sa confiance
63    10,      6|        quelques soupirs : « Mon cher comte, répondit-il, il n’y a point