Partie,  Chap.

  1     1,      I|            panneaux, ma belle petite Yvonne, c’est que, sans cela, les
  2     1,      I|        souffrirais-je, Marcof, quand Yvonne ne souffre pas ?…~ ~– C’
  3     1,      I|          souffre pas ?…~ ~– C’est qu’Yvonne est fille de matelot ; c’
  4     1,      I|         Marcof en se retournant vers Yvonne.~ ~ ~– Sans doute, répondit-elle ;
  5     1,      I|               moi en tête ! Vois-tu, Yvonne, c’est notre enfant à tous !
  6     1,      I|           qui va partir ! Un Pater d’Yvonne, c’est une recommandation
  7     1,      I|             le paradis.~ ~ ~– J’aime Yvonne de toute mon âme et de tout
  8     1,      I|            un signe d’impatience, et Yvonne, dont son fiancé tenait
  9     1,      I|           éclair qui le précédait qu’Yvonne, épouvantée, se laissa tomber
 10     1,      I|      entièrement dans l’Océan.~ ~ ~– Yvonne, reprit plus doucement Marcof
 11     1,      I|              craignez rien, ma douce Yvonne, dit Jahoua en s’approchant
 12     1,      I|         reste de la corde à laquelle Yvonne avait fait un nœud coulant.
 13     1,      I|             si quelqu’un doit sauver Yvonne en cas de péril, c’est à
 14     1,      I|            et sauvez-vous !… s’écria Yvonne.~ ~ ~– Terre ! cria tout
 15     1,     II|           Marcof, toujours attaché à Yvonne, tenait la barre du gouvernail.~ ~ ~–
 16     1,     II|            Marcof ! s’écria vivement Yvonne. La tourmente nous a fait
 17     1,     II|       écoutez !~ ~ ~– Ciel ! murmura Yvonne après avoir prêté l’oreille,
 18     1,     II|              corde qui l’attachait à Yvonne, et remettant la barre du
 19     1,     II|  continua-t-il en se retournant vers Yvonne, demeure au pied du mât.
 20     1,     II|            ses hautes vergues.~ ~ ~ ~Yvonne priait toujours. Jahoua
 21     1,     II|       froidement Marcof. Tu entends, Yvonne ? Prie, ma fille, mais prie
 22     1,     II|           sicourit a hanom, commença Yvonne dans le sauvage et poétique
 23     1,     II|           Keinec ! répéta faiblement Yvonne en reculant de quelques
 24     1,     II|        laissé tomber ses regards sur Yvonne et sur Jahoua. La jeune
 25     1,     II|       répandu du sang !~ ~ ~– Pauvre Yvonne ! murmura Marcof.~ ~ ~ ~
 26     1,     II|         abordait. Jahoua, saisissant Yvonne et l’enlevant dans ses bras,
 27     1,    III|            faire ?~ ~ ~– Tu vas tuer Yvonne et Jahoua.~ ~ ~– Si je voulais
 28     1,    III|              t’importe.~ ~ ~– J’aime Yvonne comme si elle était ma fille !…~ ~–
 29     1,    III|              Marcof, mais il faut qu’Yvonne meure ; il le faut !… Elle
 30     1,    III|              je te répète que j’aime Yvonne comme ma fille. Si tu dois
 31     1,    III|           prendre.~ ~ ~– Si tu aimes Yvonne comme tu le dis, murmura
 32     1,    III|           des falaises.~ ~ ~ ~Dès qu’Yvonne et Jahoua eurent senti le
 33     1,    III|             rompit le silence.~ ~ ~– Yvonne ! fit-il d’une voix lente.~ ~ ~–
 34     1,    III|             de langueur.~ ~ ~– Chère Yvonne ! je sens votre bras trembler
 35     1,    III|           toujours, Jahoua, répondit Yvonne avec un adorable accent
 36     1,    III|                     Oh ! oui, répéta Yvonne pour la seconde fois.~ ~ ~–
 37     1,    III|                   Calmez-vous, chère Yvonne ! je ferai ce que vous voudrez.
 38     1,    III|           Martyre.~ ~ ~ ~Jahoua aida Yvonne à monter sur une grosse
 39     1,    III|      approcher de la pierre, il prit Yvonne en croupe. La jolie Bretonne
 40     1,    III|      Fouesnan, qu’habitait le père d’Yvonne.~ ~ ~ ~
 41     1,     IV|               Au momentJahoua et Yvonne, bâtissant projets sur projets,
 42     1,     IV|        carabine, il attendit :~ ~ ~ ~Yvonne et Jahoua riaient en causant.
 43     1,     IV|                 Voyez-vous, ma belle Yvonne ? Notre-Dame de Groix a
 44     1,     IV|        passés, et c’était maintenant Yvonne qu’il allait frapper la
 45     1,     IV|           Keinec.~ ~ ~– Tu es jeune, Yvonne l’est aussi ; l’avenir est
 46     1,     IV|               l’avenir est grand, et Yvonne n’est pas encore la femme
 47     1,     IV|         encore !~ ~ ~ ~En ce moment, Yvonne et Jahoua atteignaient Fouesnan,
 48     1,      V|              L’entrée de Jahoua et d’Yvonne fut saluée par des cris
 49     1,      V|             en tendant ses bras vers Yvonne qui, plus légère qu’un oiseau,
 50     1,      V|     habilement ?~ ~ ~– Mon père, dit Yvonne en courbant la tête, ce
 51     1,      V|          avec un soupir.~ ~ ~– Chère Yvonne, interrompit Jahoua en coupant
 52     1,      V|           pour remercier Dieu.~ ~ ~ ~Yvonne embrassa encore son père,
 53     1,      V|              pour l’âme de la morte. Yvonne était bien jeune alors,
 54     1,      V|            de quatre ans plus âgé qu’Yvonne, était déjà fort et vigoureux.
 55     1,      V|        Comment veux-tu que je laisse Yvonne seule à la maison ? répondis-je.
 56     1,      V|              nous pêchâmes ensemble. Yvonne fut élevée par Keinec, qui
 57     1,      V|          avais mis pour condition qu’Yvonne aurait le droit de me délier
 58     1,      V|         pauvre, et je le suis aussi. Yvonne aime les beaux justins de
 59     1,      V|         Alors vous mettrez la main d’Yvonne dans la mienne et nous serons
 60     1,      V|           que ma parole n’engage pas Yvonne.~ ~ – J’ai la sienne, me
 61     1,      V|           que nous avait dit Marcof. Yvonne et moi nous l’avions pleuré,
 62     1,      V|              la fin. Écoute encore : Yvonne grandissait et devenait
 63     1,      V|              fortuné pour lui donner Yvonne. Quand il vint me parler
 64     1,      V|              fille et l’interrogeai. Yvonne l’aimait aussi. La pauvre
 65     1,      V|       hésiter à assurer le bonheur d’Yvonne et de Jahoua ? Ils devinrent
 66     1,      V|          gars apprit par d’autres qu’Yvonne était fiancée. Il ne chercha
 67     1,      V|            adressa pas un reproche à Yvonne. Je le croyais reparti de
 68     1,      V|             est qu’il savait bien qu’Yvonne était à bord, et c’est qu’
 69     1,      V|              est qu’il aime toujours Yvonne !…~ ~« Maintenant, ma fille
 70     1,      V|               J’estime Jahoua et mon Yvonne aime son promis. Voilà,
 71     1,      V|            vous parler à tous deux d’Yvonne et de Jahoua.~ ~ ~– Et Keinec ?
 72     1,      V|                     Il aime toujours Yvonne ; et votre vieil ami ne
 73     1,      V|               Et, bien sûr, il tuera Yvonne !…~ ~ ~
 74     1,     IX|            virginale de la charmante Yvonne.~ ~ ~– Vive Dieu ! s’écria-t-il
 75     1,     IX|           aujourdhui, Jahoua épouse Yvonne.~ ~ ~– Ah ! ah ! interrompit
 76     1,     IX|         chevalier ; et s’adressant à Yvonne : Puisque vous allez vous
 77     1,     IX|   Monseigneur est bien bon, balbutia Yvonne en ébauchant une révérence.~ ~ ~–
 78     1,     IX|            son grand seigneur.~ ~ ~ ~Yvonne et les deux Bretons saluèrent
 79     1,      X|              vengeance.~ ~ ~– Contre Yvonne ?~ ~ ~– Ne m’interrogez
 80     1,     XI|          triste amoureux de la belle Yvonne. Keinec attendait avec impatience
 81     1,     XI|         inflexible !… il faut, ou qu’Yvonne soit ma femme ! ou qu’elle
 82     1,     XI|                      Jahoua épousera Yvonne, et pourtant Yvonne ne sera
 83     1,     XI|         épousera Yvonne, et pourtant Yvonne ne sera pas la femme de
 84     1,     XI|             entendu jusqu’au bout !… Yvonne aime Jahoua. Ne tourmente
 85     1,     XI|           car je te dis la vérité !… Yvonne aime Jahoua. Yvonne ne pardonnera
 86     1,     XI|        vérité !… Yvonne aime Jahoua. Yvonne ne pardonnera jamais à son
 87     1,     XI|          mourir.~ ~ ~– Après ?~ ~ ~– Yvonne pleurera son fiancé ; mais
 88     1,     XI|           pleurera son fiancé ; mais Yvonne est coquette ! les femmes
 89     1,     XI|            je le jure !~ ~ ~– Alors, Yvonne t’appartiendra, car tu seras
 90     1,     XI|                  Et si d’ici à un an Yvonne allait en aimer un autre ?~ ~ ~–
 91     1,     XI|           même de la mort de Jahoua, Yvonne quittera le pays…~ ~ ~–
 92     1,     XI|              quittera le pays…~ ~ ~– Yvonne quittera le pays ! s’écria
 93     1,     XI|           Jahoua tout de suite ! tue Yvonne avec lui ! que m’importe ?…~ ~–
 94     1,     XI|           toi ; ils te soutiennent ! Yvonne t’appartiendra, et tu tueras
 95     1,     XI|    appartiendront. Et, je te le dis, Yvonne sera ta femme !… Va donc,
 96     1,    XII|         baiser sur le front la jolie Yvonne, faveur qui la faisait bien
 97     1,    XII|          réunion chez Yvon. La jolie Yvonne, plus charmante encore sous
 98     1,    XII|            le mariage de Jahoua et d’Yvonne. Jahoua avait vu la jeune
 99     1,    XII|          Fouesnan. Ne connaissant ni Yvonne ni son père, il avait, suivant
100     1,   XIII|        jeunes filles, on distinguait Yvonne, plus triste encore que
101     1,    XVI|         passion subite pour la jolie Yvonne de Fouesnan, la fiancée
102     1,    XVI|         entendant prononcer le nom d’Yvonne, l’homme qui suivait les
103     1,  XVIII|           Parce que c’est bientôt qu’Yvonne se marie…~ ~ ~– Eh bien ?~ ~ ~–
104     1,  XVIII|          Jahoua ! malheur à lui et à Yvonne ! Damné sorcier ! je fais
105     1,    XIX|              es en train, pardonne à Yvonne, et remercie-la d’épouser
106     1,    XIX|            du mariage de Jahoua et d’Yvonne.~ ~ ~– Ah ! tu sais cela ?
107     1,    XIX|                  Jahoua, le fiancé d’Yvonne, aurait été tué à cette
108     1,    XIX|         violence, que de s’emparer d’Yvonne.~ ~ ~– Tiens ! tiens ! tiens !
109     1,    XIX|     Cependant…~ ~ ~– Je veux enlever Yvonne aujourdhui, et, morbleu !
110     1,    XIX|            soir.~ ~ ~– Tu m’amèneras Yvonne ?~ ~ ~– À mon tour je vous
111     1,    XXI|     précipité vers sa demeure.~ ~ ~– Yvonne ! cria-t-il.~ ~ ~– Mon père ?
112     1,    XXI|              Oh ! mon Dieu ! s’écria Yvonne, on va donc se battre ?~ ~ ~–
113     1,    XXI|         Celui-ci embrassa tendrement Yvonne, la poussa vers le verger,
114     1,    XXI|        Jahoua, le fiancé de la jolie Yvonne, suivait en trottant sur
115     1,    XXI|             eu l’honneur de recevoir Yvonne sur sa croupe rebondie,
116     1,    XXI|              rappeler les serments d’Yvonne et sa trahison ?~ ~ ~– Écoute,
117     1,    XXI|         bonheur et la tranquillité d’Yvonne en dépendent. Keinec, tu
118     1,    XXI|               Keinec, tu reproches à Yvonne d’avoir trahi ses serments.
119     1,    XXI|            mort dans le pays. Je vis Yvonne et je l’aimai. Est-ce que
120     1,    XXI|             existence ? De son côté, Yvonne t’avait longtemps pleuré !
121     1,    XXI|             avait longtemps pleuré ! Yvonne te croyait à jamais perdu !…
122     1,    XXI|               jures-tu de renoncer à Yvonne ?~ ~ ~– Jamais !~ ~ ~– Alors,
123     1,    XXI|             Keinec à son tour.~ ~ ~– Yvonne est peut-être en danger !~ ~ ~–
124     1,    XXI|             le dis, un danger menace Yvonne, c’est moi seul qui la sauverai,
125     1,   XXII|                              XXII~ ~ YVONNE.~ ~ ~ ~Tandis que les gendarmes
126     1,   XXII|              du recteur de Fouesnan, Yvonne, sur l’ordre de son père,
127     1,   XXII|       commune avec les gars du pays. Yvonne traversa donc rapidement
128     1,   XXII|             renversèrent sur le sol. Yvonne voulut se débattre, et sa
129     1,   XXII|             voisin. L’inconnu déposa Yvonne sur le cou du cheval et
130     1,   XXII|         leurs pieds. Puis, soutenant Yvonne de son bras droit, et rendant
131     1,   XXII|            peine le cheval emportant Yvonne et son ravisseur avait-il
132     1,   XXII|            sa selle.~ ~ ~ ~La pauvre Yvonne s’était évanouie. Le cheval
133     1,   XXII|            du soubresaut fit revenir Yvonne à elle-même. Elle ouvrit
134     1,   XXII|            au cri suprême poussé par Yvonne, les deux combattants s’
135     1,   XXII|              Tous deux aimaient trop Yvonne pour ne pas sacrifier leur
136     1,   XXII|       gracieuse et la voix altérée d’Yvonne. Puis, voici que la fusillade
137     1,   XXII|          têtes. J’ai cru reconnaître Yvonne.~ ~ ~– Moi aussi.~ ~ ~–
138     1,   XXII|           quitte pas. Si on violente Yvonne, je veux la sauver…~ ~ ~–
139     1,   XXII|        trompés ?~ ~ ~– Non ; c’était Yvonne, te dis-je ! j’en suis sûr !~ ~ ~–
140     1,   XXII|     accourait vers lui.~ ~ ~– Où est Yvonne ? demanda vivement le fermier.~ ~ ~–
141     1,   XXII|           vivement le fermier.~ ~ ~– Yvonne ! répéta le vieillard.~ ~ ~–
142     1,   XXII|             l’un d’eux, peut-être qu’Yvonne aura eu peur et qu’elle
143     1,  XXIII|          toute probabilité, enlevait Yvonne.~ ~ ~– Mais Keinec est ici,
144     1,  XXIII|         cercle.~ ~ ~– Ma fille ? mon Yvonne ? demanda le vieillard avec
145     1,  XXIII|              avait intérêt à enlever Yvonne, et qu’elle devait être
146     1,  XXIII|         étaient rapprochés du père d’Yvonne et s’efforçaient de le consoler.
147     1,  XXIII|       silence, nous aimons tous deux Yvonne, et nous étions prêts tout
148     1,  XXIII|              d’un rival. Aujourdhui Yvonne est en danger ; nous devons
149     1,  XXIII|          moment où nous aurons rendu Yvonne à son père, de ne plus avoir
150     1,  XXIII|           bien ! celui qui emportait Yvonne sur son cheval, est l’un
151     1,  XXIII|            il m’a semblé reconnaître Yvonne. Je n’en étais pas certain
152     1,  XXIII|           les femmes m’ont appris qu’Yvonne avait disparu… Alors je
153     1,  XXIII|           comprît qu’il s’agissait d’Yvonne dans la question de l’enlèvement.
154     1,  XXIII|            nous dire où on a conduit Yvonne, répondit Marcof ; et, par
155     1,  XXIII|            pour l’homme qui enlevait Yvonne, le tailleur de Fouesnan
156     1,  XXIII|          prétexte quelconque, isoler Yvonne, s’en faire suivre ou l’
157     1,  XXIII|            franchirent les brisants. Yvonne s’était évanouie de nouveau,
158     1,  XXIII|             selle. Le chevalier prit Yvonne entre ses bras, et, suivis
159     1,  XXIII|           même de donner des soins à Yvonne. Voici près de trois heures
160     1,  XXIII|           alors le comte.~ ~ ~– Ah ! Yvonne revient à elle ! s’écria
161     1,  XXIII|     commençait à blanchir l’horizon. Yvonne poussa un soupir. Puis sa
162     2,      I|           terre. Le chevalier enleva Yvonne qui criait et se débattait,
163     2,      I|                   Le chevalier assit Yvonne sur un magnifique fauteuil
164     2,      I|             jetant un coup d’œil sur Yvonne qui était agenouillée et
165     2,      I|         laquelle ils avaient conduit Yvonne, la jeune fille se redressa
166     2,      I|              de nouveau de son cœur, Yvonne éclata en sanglots.~ ~ ~–
167     2,      I|           demi ployée sur elle-même, Yvonne demeura accroupie sur le
168     2,      I|              empressèrent de relever Yvonne.~ ~ ~– Faites dresser un
169     2,      I|           complètement et la coucha. Yvonne était plus calme ; mais
170     2,      I|        heures elle sera morte.~ ~ ~– Yvonne sera morte ? s’écria Raphaël
171     2,     IX|            aimé ! Le comte regardait Yvonne d’un œil calme et cruel,
172     2,     IX|            la cellule où se trouvait Yvonne et en entraînant sa compagne
173     2,      X|              était écoulée depuis qu’Yvonne se trouvait seule dans la
174     2,      X|           produit un mieux sensible. Yvonne se dressa péniblement sur
175     2,      X|      crucifix appendu à la muraille. Yvonne se traîna jusqu’au pied
176     2,      X|             un fond de velours noir. Yvonne le contempla longuement,
177     2,      X|              lignes à l’encre rouge. Yvonne les lut d’abord avec une
178     2,      X|          avez exaucé ma prière ! dit Yvonne en baisant encore le crucifix.
179     2,      X|            donc ?~ ~ ~ ~En ce moment Yvonne entendit marcher dans le
180     2,      X|         cellule.~ ~ ~ ~En le voyant, Yvonne se sentit prise par un tremblement
181     2,      X|           lèvres de ce front si pur. Yvonne se recula vivement, avec
182     2,      X|              me reconnaissez ?~ ~ ~ ~Yvonne ne répondit pas.~ ~ ~– Chère
183     2,      X|            répondit pas.~ ~ ~– Chère Yvonne, continua le chevalier de
184     2,      X|            me voulez-vous ? répondit Yvonne d’une voix faible et en
185     2,      X|              au chevet de la malade. Yvonne s’éloigna le plus possible
186     2,      X|           vis-à-vis de moi ? s’écria Yvonne avec colère et indignation,
187     2,      X|             recevoir les reproches d’Yvonne, et il avait fait une ample
188     2,      X|        résolution fermement arrêtée, Yvonne sentit son courage prêt
189     2,      X|       Bretonne !~ ~ ~– Monsieur, dit Yvonne dont les yeux étincelaient,
190     2,      X|     efforçant de prendre une main qu’Yvonne retira vivement ; là, ne
191     2,      X|           même.~ ~ ~– Répondez ! dit Yvonne avec violence, répondez,
192     2,      X|                Eh bien, ma gracieuse Yvonne, ce droit que vous voulez
193     2,      X|             osez dire cela ! s’écria Yvonne, stupéfaite de l’aplomb
194     2,      X|                   C’était moi, chère Yvonne.~ ~ ~– Oui, je vous reconnais
195     2,      X|       enivrait.~ ~ ~– Monsieur ! fit Yvonne en rougissant instinctivement,
196     2,      X|             comprends pas ! répondit Yvonne atterrée par cette révélation.~ ~ ~–
197     2,      X|                Vous m’aimez ! répéta Yvonne. Oh ! seigneur mon Dieu !
198     2,      X|              lit sur lequel reposait Yvonne, voulut la prendre dans
199     2,      X|            de baisers ardents. Enfin Yvonne, réunissant toute sa force,
200     2,      X|            et le sang coula à flots. Yvonne, épuisée, retomba presque
201     2,      X|             s’avança vivement.~ ~ ~ ~Yvonne était d’une pâleur effrayante
202     2,      X|              occupa de faire revenir Yvonne à elle. Puis il marcha silencieusement
203     2,     XI|        départ du chevalier de Tessy, Yvonne, terrifiée, demeura immobile,
204     2,     XI|             Ce fut vers ce meuble qu’Yvonne se traîna, trébuchant à
205     2,     XI|              étaient fermées à clef. Yvonne passa plus d’une heure à
206     2,     XI|            Dans le mouvement que fit Yvonne, elle attira à elle la cariatide.~ ~ ~ ~
207     2,     XI|        compte de ce qu’elle faisait, Yvonne agenouillée passa son doigt
208     2,     XI|             y pût passer facilement. Yvonne étouffa un cri et joignit
209     2,     XI|            mesurer la longueur. Mais Yvonne n’hésita pas.~ ~ ~ ~Elle
210     2,     XI|       attestant la bonté du ressort. Yvonne s’appuyant contre la muraille
211     2,     XI|            et la maladie empêchaient Yvonne de continuer à se traîner
212     2,     XI|           frapper son oreille.~ ~ ~ ~Yvonne fermait les yeux, croyant
213     2,     XI|         étaient les pas incertains d’Yvonne, c’était ce soupir exhalé
214     2,     XI|        secrète en dehors de laquelle Yvonne gisait toujours évanouie,
215     2,     XI|            avait abandonné la pauvre Yvonne.~ ~ ~ ~Depuis plus de deux
216     2,    XII|          soupçonner la disparition d’Yvonne, que le chevalier voulait
217     2,    XII|            fait ! pardieu ! ma jolie Yvonne ! Je n’y songeais plus.~ ~ ~–
218     2,    XII|            oublie un moment la belle Yvonne, tu as trop d’esprit, et
219     2,    XII|             avait entièrement oublié Yvonne.~ ~ ~ ~
220     2,   XIII|          Raphaël doit être mort ; qu’Yvonne meure aussi.~ ~ ~– Soit !
221     2,   XIII|             répondit vivement Diégo. Yvonne a pris la fuite par un moyen
222     2,   XIII|          recherches que va provoquer Yvonne d’une part, en racontant
223     2,   XIII|            blanche.~ ~ ~– Si c’était Yvonne ?~ ~ ~– Que nous importe,
224     2,    XIV|              eut lieu l’enlèvement d’Yvonne, ce soir où les gendarmes
225     2,    XIV|            entendu prononcer celui d’Yvonne, n’avait pu rien prévoir.
226     2,    XIV|         aussi des paroles de Carfor. Yvonne, avait dit le berger, devait
227     2,    XIV|     poursuite de celui qui emportait Yvonne sur le cou de son cheval.
228     2,    XIV|             il l’avait dit à Jahoua, Yvonne retrouvée, Yvonne rendue
229     2,    XIV|            Jahoua, Yvonne retrouvée, Yvonne rendue à son père, chacun
230     2,    XIV|              brigands qui ont enlevé Yvonne doivent se douter qu’on
231     2,    XIV|           notre mort ne rendrait pas Yvonne à son père ; et c’est là
232     2,    XIV|                     Que Jahoua mort, Yvonne serait à moi.~ ~ ~– Pauvre
233     2,    XIV|              amour. Il te promettait Yvonne, et il faisait enlever la
234     2,    XIV|              le cheval qui emportait Yvonne a passé ; nous l’avons entendu,
235     2,    XIV|           dès que nous aurons ramené Yvonne à Fouesnan, nous reprendrons
236     2,    XIV|           poursuite des ravisseurs d’Yvonne, le marin agissait sous
237     2,    XIV|             Donc, au désir de sauver Yvonne et de la ramener à son père,
238     2,     XV|            vivants quand il s’agit d’Yvonne.~ ~ ~– Jahoua, interrompit
239     2,     XV|          penses donc qu’il a conduit Yvonne loin d’ici ?~ ~ ~– Je pense
240     2,     XV|              impatience ; attendre ! Yvonne a besoin de nous !~ ~ ~–
241     2,     XV|           histoire de l’enlèvement d’Yvonne.~ ~ ~– Tout me porte à croire,
242     2,     XV|         gardées. Si les ravisseurs d’Yvonne nous échappent à nous, ils
243     2,     XV|    maintenant si, après avoir ramené Yvonne à son père, vous voudrez
244     2,     XV|           contribué à l’enlèvement d’Yvonne.~ ~ ~ ~
245     2,    XVI|                      Qu’as-tu fait d’Yvonne ? demanda Jahoua en même
246     2,    XVI|           car tous deux songeaient à Yvonne et à ce que la pauvre enfant
247     2,    XVI|                      Dis-nous où est Yvonne ? fit Keinec en secouant
248     2,    XVI|     interrogatoire.~ ~ ~– Tu sais qu’Yvonne a disparu ? dit-il à Carfor.~ ~ ~–
249     2,    XVI|               Pourquoi a-t-il enlevé Yvonne ?~ ~ ~– Il l’aimait !~ ~ ~–
250     2,    XVI|           revint à lui.~ ~ ~– Où est Yvonne ? demanda le marin.~ ~ ~–
251     2,   XVII|        Carfor avait dit avoir laissé Yvonne.~ ~ ~ ~Marcof espérait obtenir
252     2,   XVII|          brièvement la disparition d’Yvonne. Nulle part ils ne purent
253     2,  XVIII|           bien !~ ~ ~– C’est celle d’Yvonne.~ ~ ~– En es-tu certain
254     2,  XVIII|             c’est sur cette croix qu’Yvonne priait à bord du lougre
255     2,  XVIII|                   Celui qui a enlevé Yvonne ! s’écrièrent les deux jeunes
256     2,  XVIII|           sachions ce qu’il a fait d’Yvonne et ce qui s’est passé ici,
257     2,    XIX|        lèvres.~ ~ ~– Qu’as-tu fait d’Yvonne ? s’écria Keinec.~ ~ ~–
258     2,    XIX|                s’écria Keinec.~ ~ ~– Yvonnebalbutia le mourant.~ ~ ~–
259     2,    XIX|      balbutia le mourant.~ ~ ~– Oui. Yvonne que tu as enlevée, misérable,
260     2,    XIX|           Alors, réponds-moi. Où est Yvonne ?~ ~ ~– Oh ! tu me vengeras !
261     2,    XIX|        ongles dans les chairs.~ ~ ~– Yvonne ! Yvonne ! s’écria Keinec.~ ~ ~–
262     2,    XIX|           les chairs.~ ~ ~– Yvonne ! Yvonne ! s’écria Keinec.~ ~ ~–
263     2,     XX|                murmura Marcof.~ ~ ~– Yvonne ! Yvonne ! glissa Keinec
264     2,     XX|       murmura Marcof.~ ~ ~– Yvonne ! Yvonne ! glissa Keinec son oreille.~ ~ ~–
265     2,     XX|            sais.~ ~ ~– Elle se nomme Yvonne.~ ~ ~– Oui.~ ~ ~– L’avez-vous
266     2,     XX| effectivement de ce qu’était devenue Yvonne.~ ~ ~ ~Elle raconta brièvement
267     2,     XX|             savait. Elle dit comment Yvonne avait été atteinte par les
268     2,     XX|            si naturel de supposer qu’Yvonne eût profité de la plus légère
269     2,     XX|            que l’on retrouvât ou non Yvonne, et elle espérait attendrir
270     2,     XX|              la chambre qu’a habitée Yvonne et la sonder attentivement.
271     2,     XX|         mettre Marcof sur la voie qu’Yvonne avait  prendre pour se
272     2,    XXI|            la route de Penmarckh. Si Yvonne a fui c’est par là qu’elle
273     2,    XXI|         heures environ que la pauvre Yvonne gisait à terre en proie
274     2,    XXI|              celui de la malheureuse Yvonne. Lorsque les forces avaient
275     2,    XXI|          enleva dans ses bras.~ ~ ~– Yvonne !… dit-il en demeurant stupéfait.
276     2,    XXI|              en demeurant stupéfait. Yvonne !… morte peut-être ! Non,
277     2,    XXI|           avait probablement occupée Yvonne. Une fois de plus, Diégo
278     2,    XXI|       espérant être sur les traces d’Yvonne, il était descendu. En pénétrant
279     2,    XXI|             du souterrain. Il saisit Yvonne toujours étendue sans connaissance
280     2,    XXI|              souriant et en pressant Yvonne sur sa poitrine. C’est trop
281     2,    XXI|            cheval, le détacha, plaça Yvonne sur l’encolure, sauta en
282     2,    XXI|            écria Keinec, si tu sauve Yvonne je te jure, par le Dieu
283     2,    XXI|         horizon. La coiffe blanche d’Yvonne, dont la tête ballottée
284     2,    XXI|    devaient-ils tenir leur serment ? Yvonne devait-elle demeurer la
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