Partie,  Chap.

  1     1,      I|            Va ! je réponds de tout. Marcof n’a jamais culé devant la
  2     1,      I|       breton.~ ~ ~– Dame ! monsieur Marcof, répondit la jeune fille,
  3     1,      I|               Ah çà ! mon gars, fit Marcof en souriant, il paraît que
  4     1,      I|            pourquoi souffrirais-je, Marcof, quand Yvonne ne souffre
  5     1,      I|            pas, ma fille ? continua Marcof en se retournant vers Yvonne.~ ~ ~–
  6     1,      I|           vent dedans, c’est…~ ~ ~ ~Marcof s’arrêta brusquement, comme
  7     1,      I|                  Tonnerre ! s’écria Marcof après un moment de silence,
  8     1,      I|             laissa tomber à genoux. Marcof saisit lui-même la barre
  9     1,      I|          chacun à son poste ! hurla Marcof d’une voix tellement impérieuse
 10     1,      I|       Yvonne, reprit plus doucement Marcof en s’adressant à la jeune
 11     1,      I|                   Et pourquoi cela, Marcof ?~ ~ ~– Parce que le temps
 12     1,      I|         attendant, ma fille, reprit Marcof, va me chercher ce bout
 13     1,      I|                 S’il y a du danger, Marcof, laissez-moi et sauvez-vous !…
 14     1,      I|          approche, murmura vivement Marcof à voix basse. Silence tous
 15     1,      I|          effroyable rapidité.~ ~ ~– Marcof ! dit le vieux Bervic en
 16     1,      I|           Silence… s’écria durement Marcof ; à ton poste ! Prends ta
 17     1,     II|            par une main vigoureuse. Marcof, toujours attaché à Yvonne,
 18     1,     II|                    Impossible ! fit Marcof, nous n’avons pas doublé
 19     1,     II|                    Tonnerre ! rugit Marcof en frappant du pied avec
 20     1,     II|                  Ne blasphémez pas, Marcof ! s’écria vivement Yvonne.
 21     1,     II|           récifs que la baie.~ ~ ~– Marcof ! entendez-vous ? fit tout
 22     1,     II|        demandent des prières !…~ ~ ~Marcof, lui aussi, avait sans doute
 23     1,     II|          prières aux siennes.~ ~ ~ ~Marcof s’était élancé dans la mâture.
 24     1,     II|             nous perdront ! murmura Marcof. Le Jean-Louis a doublé
 25     1,     II|     direction prise par son lougre, Marcof ne put retenir un mouvement
 26     1,     II|      sinistre sur les vagues.~ ~ ~ ~Marcof avait fait carguer ses huniers,
 27     1,     II|             Jette le loch ! ordonna Marcof en s’adressant à Bervic.~ ~ ~ ~
 28     1,     II|        minutes ! murmura froidement Marcof. Tu entends, Yvonne ? Prie,
 29     1,     II|      grommela Bervic à l’oreille de Marcof.~ ~ ~– Homme ou démon, fais-lui
 30     1,     II|               Keinec ! fit vivement Marcof avec un brusque mouvement
 31     1,     II|          promis. Il se dirigea vers Marcof et il lui tendit la main.~ ~ ~–
 32     1,     II|             qui t’envoie ! répondit Marcof. Tu connais la côte. Prends
 33     1,     II|           qu’il avait échangés avec Marcof. Soit hasard, soit intention
 34     1,     II|         terre, Bervic s’approcha de Marcof, et se penchant vers lui :~ ~ ~–
 35     1,     II|         basse.~ ~ ~– Non ! répondit Marcof.~ ~ ~– Eh bien, regardez-y !
 36     1,     II|             Pauvre Yvonne ! murmura Marcof.~ ~ ~ ~Il ne put achever
 37     1,     II|        lorsque la main puissante de Marcof s’appesantit sur son épaule.
 38     1,     II|           la chambre du commandant, Marcof entra le premier. Keinec
 39     1,     II|    gui-arden (Eau-de-vie) ? demanda Marcof en s’asseyant.~ ~ ~ ~Keinec,
 40     1,     II|              Keinec ! dit lentement Marcof, je vais te donner ce que
 41     1,     II|            du pied avec impatience. Marcof ouvrit la caisse.~ ~ ~ ~
 42     1,    III|                III~ ~ KEINEC.~ ~ ~ ~Marcof, reculant de quelques pas,
 43     1,    III|        douze balles de calibre, dit Marcof, et un moule pour en fondre
 44     1,    III|             toi, Keinec ?~ ~ ~– Si. Marcof. Pardonne-moi et soyons
 45     1,    III|             jaloux !…~ ~– Tais-toi, Marcof, tais-toi !… murmura Keinec.~ ~ ~–
 46     1,    III|                   C’est un malheur, Marcof, mais il faut qu’Yvonne
 47     1,    III|            sombre et résolue.~ ~ ~ ~Marcof se leva et fit quelques
 48     1,    III|             Tue-moi donc ! tue-moi, Marcof ! au moins je ne souffrirai
 49     1,    III|           ne souffrirai plus.~ ~ ~ ~Marcof, ému par l’accent déchirant
 50     1,    III|       mouvement, serra les mains de Marcof, leva ses yeux vers le ciel,
 51     1,    III|             Il va la tuer ! s’écria Marcof en brisant d’un coup de
 52     1,    III|         trouvait à sa portée.~ ~ ~ ~Marcof sortit de sa cabine, poussa
 53     1,    III|       Jean-Louis et la terre ferme. Marcof se dirigea de ce côté. Au
 54     1,    III|         disparut dans les ténèbres. Marcof réveilla Bervic, lui donna
 55     1,      V|                    Heureusement que Marcof est un bon marin ! reprit
 56     1,      V|           trouvé un engagement avec Marcof. Nous allons courir le monde
 57     1,      V|      nouvelles. Au bout de ce temps Marcof revint ; mais il était seul.
 58     1,      V|           que ce que nous avait dit Marcof. Yvonne et moi nous l’avions
 59     1,      V|           la main.~ ~ ~– C’est toi, Marcof ! dit-il. Pourquoi n’entres-tu
 60     1,      V|           Qu’avez-vous à nous dire, Marcof ? fit le recteur dès que
 61     1,      V|          moi qui vous le dis !…~ ~ ~Marcof n’osa pas exprimer toute
 62     1,     VI|      poitrine.~ ~ ~– Êtes-vous fou, Marcof ? dit-il.~ ~ ~– Non, monseigneur,
 63     1,     VI|   monseigneur !~ ~ ~– Eh ! mon cher Marcof, qui donc mieux que vous
 64     1,     VI|           de votre affection !…~ ~ ~Marcof porta vivement la main à
 65     1,     VI|          Frère, embrasse-moi.~ ~ ~ ~Marcof lança autour de lui un coup
 66     1,    VII|            SECRET DE FAMILLE.~ ~ ~ ~Marcof fut le premier qui parvint
 67     1,    VII|             marquis de Loc-Ronan et Marcof le Malouin !~ ~ ~– Encore !~ ~ ~–
 68     1,    VII|           sérieuses.~ ~ ~– Mon cher Marcof, reprit le marquis après
 69     1,    VII|   indifférence apparente ; mon cher Marcof, vous avez été à Paris dernièrement.~ ~ ~–
 70     1,    VII|            enfin brusquement devant Marcof, et lui prenant la main :~ ~ ~–
 71     1,    VII|  bibliothèque ?~ ~ ~– Oui, répondit Marcof, je le vois.~ ~ ~– En dérangeant
 72     1,    VII|   monseigneur, je me retire, reprit Marcof à voix haute.~ ~ ~– Quand
 73     1,    VII|            pareille heure ? s’écria Marcof.~ ~ ~– Des voyageurs égarés
 74     1,    VII|       pénétra dans la petite pièce. Marcof tenait respectueusement
 75     1,    VII|            retournant vivement vers Marcof, le marquis ajouta :~ ~ ~–
 76     1,    VII|             Qu’as-tu donc ? demanda Marcof en remarquant la subite
 77     1,    VII|          élança vivement au dehors. Marcof, demeuré seul, resta quelques
 78     1,   VIII|           nous venger le feront sur Marcof le Malouin.~ ~ ~– Qu’avez-vous
 79     1,   VIII|           portrait de vieillard que Marcof avait embrassé en partant
 80     1,     IX|        veille au soir, au lougre de Marcof. Le soleil s’élevant rapidement
 81     1,     IX|         était dans cette crique que Marcof avait jeté l’ancre hier
 82     1,     IX|             à la voile ce matin, ce Marcof enragé ?~ ~ ~– Probablement.~ ~ ~–
 83     1,     IX|            mieux.~ ~ ~– Sans doute. Marcof est difficile à intimider,
 84     1,     IX|          fait dire que le départ de Marcof nous sert, c’est que, tu
 85     1,     IX|       avaient voulu aller remercier Marcof, et n’avaient quitté Penmarckh
 86     1,     IX|           appelle le patron ?~ ~ ~– Marcof le Malouin, monseigneur.~ ~ ~–
 87     1,      X|          entre les deux marquis est Marcof.~ ~ ~– Oui ; mais Marcof
 88     1,      X|            Marcof.~ ~ ~– Oui ; mais Marcof n’est pas facile à exploiter…~ ~ ~–
 89     1,    XVI|           ce n’est pas le lougre de Marcof.~ ~ ~– Le lougre de Marcof !
 90     1,    XVI|          Marcof.~ ~ ~– Le lougre de Marcof ! répéta Raphaël.~ ~ ~–
 91     1,    XVI|             à peine, nous a dit que Marcof était allé à Paimbœuf et
 92     1,    XVI|     Jean-Louis, j’en réponds !…~ ~– Marcof n’est peut-être pas à bord.~ ~ ~–
 93     1,    XVI|        patron.~ ~ ~– Alors si c’est Marcof, Diégo, raison de plus pour
 94     1,    XVI|           mort soient ses éléments. Marcof, sans armes, attaquerait
 95     1,  XVIII|                             XVII~ ~ MARCOF.~ ~ ~ ~Le comte de Fougueray
 96     1,  XVIII|             était bien le lougre de Marcof qu’il avait aperçu au loin
 97     1,  XVIII|          alla droit à la chambre de Marcof dont la porte était ouverte.
 98     1,  XVIII|            pas Keinec entrer.~ ~ ~– Marcof ! fit le jeune homme après
 99     1,  XVIII|                    Keinec ! s’écria Marcof en relevant la tête, et
100     1,  XVIII|         nouvelles pour nous, reprit Marcof.~ ~ ~– Et moi de mauvaises
101     1,  XVIII|      marquis de Loc-Ronan ! s’écria Marcof. Sans doute ! je l’aime
102     1,  XVIII|        courage, dis-tu ?~ ~ ~– Oui, Marcof, il t’en faut !~ ~ ~– Mais
103     1,  XVIII|            Non, dans son lit.~ ~ ~ ~Marcof demeura immobile. Sa physionomie
104     1,  XVIII|            religieux silence. Enfin Marcof releva lentement la tête.
105     1,  XVIII|                  De sorte, continua Marcof, que c’est hier matin que
106     1,  XVIII|        souffrir un homme ! continua Marcof, dont les larmes débordèrent
107     1,  XVIII|          peut-être, de voir pleurer Marcof, Marcof le cœur d’acier,
108     1,  XVIII|             de voir pleurer Marcof, Marcof le cœur d’acier, comme l’
109     1,  XVIII|          profondément ému lui-même. Marcof se calma peu à peu.~ ~ ~–
110     1,  XVIII|            m’es fidèle ?~ ~ ~– Oui, Marcof, fidèle et dévoué !…~ ~–
111     1,  XVIII|        passe.~ ~ ~ ~Keinec obéit et Marcof demeura seul. Alors face
112     1,  XVIII|        corps brisé, l’âme torturée, Marcof se jeta sur son hamac.~ ~ ~ ~
113     1,  XVIII|           nature !… Jusqu’à la nuit Marcof ne bougea plus. Deux fois
114     1,  XVIII|       stupéfaits de ne pas avoir vu Marcof présider au mouillage, s’
115     1,  XVIII|         homme voulait qu’on laissât Marcof libre dans sa douleur.~ ~ ~ ~
116     1,  XVIII|           Vers huit heures du soir, Marcof se jeta à bas de son hamac.
117     1,  XVIII|            la demeure seigneuriale, Marcof continua sa route, longea
118     1,  XVIII|       espace d’une centaine de pas, Marcof s’arrêta devant une porte
119     1,  XVIII|                Tous deux entrèrent. Marcof, en homme qui connaît parfaitement
120     1,  XVIII|           bâtiment principal.~ ~ ~ ~Marcof se dirigea vers l’angle
121     1,  XVIII|             frappa au visage.~ ~ ~ ~Marcof tira un briquet de sa ceinture,
122     1,  XVIII|                Où sommes-nous donc, Marcof ? demanda Keinec à voix
123     1,  XVIII|                    Keinec se signa. Marcof avançait toujours. Après
124     1,  XVIII|            par la torche que tenait Marcof, on pouvait apercevoir une
125     1,  XVIII|              Ramasse la torche, dit Marcof d’une voix parfaitement
126     1,  XVIII|         épars autour de ce tombeau. Marcof, avant de s’en approcher,
127     1,  XVIII|             Que veux-tu donc faire, Marcof ?~ ~ ~– Enlever cette pierre,
128     1,  XVIII|                    Une profanation, Marcof !…~ ~– Non ! je te le jure !
129     1,  XVIII|             je veux le faire !…~ ~– Marcof !…~ ~– Ne veux-tu pas me
130     1,  XVIII|      réflexion, Keinec, interrompit Marcof ; réponds oui ou non. Pars
131     1,  XVIII|             Je ne te comprends pas, Marcof ; mais, n’importe, dispose
132     1,  XVIII|         MARQUIS DE LOC-RONAN.~ ~ ~ ~Marcof donna la pioche à Keinec
133     1,  XVIII|           servit comme d’un levier. Marcof joignit ses efforts aux
134     1,  XVIII|           Le sépulcre était ouvert. Marcof fit un signe de croix sur
135     1,  XVIII|           donne-le moi aussi.~ ~ ~ ~Marcof enroula les cordes autour
136     1,  XVIII|          scellées dans la muraille. Marcof l’attacha solidement, puis
137     1,  XVIII|           froide et inébranlable de Marcof décuplait ses forces. Keinec
138     1,  XVIII|             redoublèrent d’efforts. Marcof, laissant à son compagnon
139     1,  XVIII|       amitié qui guidait l’autre !… Marcof voulait revoir les restes
140     1,  XVIII|          avait perdu. Keinec aidait Marcof dans l’accomplissement de
141     1,  XVIII|           ce pieux désir, parce que Marcof était son ami.~ ~ ~ ~Encore
142     1,  XVIII|            être couronné de succès. Marcof voyant la bière maintenue
143     1,  XVIII|           lourdement à terre.~ ~ ~ ~Marcof poussa un cri de douleur.
144     1,  XVIII|             autres.~ ~ ~ ~Keinec et Marcof se regardèrent. Ils frémissaient
145     1,  XVIII|             cela pouvait être ! fit Marcof en s’inclinant, ce serait
146     1,  XVIII|       serait trop de bonheur.~ ~ ~– Marcof, si tu m’en crois, tu renonceras
147     1,  XVIII|             Puis, d’une main ferme, Marcof souleva les planches déclouées.~ ~ ~ ~
148     1,  XVIII|           blanc leur apparut.~ ~ ~ ~Marcof porta la main sur l’extrémité
149     1,  XVIII|            son tour. Keinec recula. Marcof écarta le linceul et se
150     1,  XVIII|           lui.~ ~ ~– Keinec, reprit Marcof, le marquis n’est pas mort.~ ~ ~–
151     1,  XVIII|          donc, te dis-je !~ ~ ~ ~Et Marcof, arrachant le linceul, découvrit,
152     1,  XVIII|           pas de miracle ! répondit Marcof. Le marquis a voulu faire
153     1,  XVIII|           hors du caveau sépulcral, Marcof entraîna Keinec avec lui.
154     1,  XVIII|             faire jouer un ressort, Marcof s’arrêta.~ ~ ~– Nous ne
155     1,  XVIII|      témoins !~ ~ ~– Je te le jure, Marcof ! répondit Keinec. Pour
156     1,  XVIII|          Oui, sans doute ! répondit Marcof avec impatience.~ ~ ~– Impossible.~ ~ ~–
157     1,  XVIII|        crois que c’est le capitaine Marcof !~ ~ ~– Eh oui ! c’est moi-même ;
158     1,  XVIII|         peut-il être ? se demandait Marcof en se frappant le front.~ ~ ~–
159     1,  XVIII|           il se hâta de se retirer. Marcof et Keinec s’éloignèrent.
160     1,  XVIII|           Arrivés sur les falaises, Marcof s’arrêta, et, saisissant
161     1,  XVIII|                  Je ne le puis pas, Marcof.~ ~ ~– Pourquoi ?~ ~ ~–
162     1,  XVIII|                    Toujours !~ ~ ~ ~Marcof demeura silencieux. Keinec
163     1,  XVIII|         démentit pas l’assertion de Marcof.~ ~ ~– Sorcier de malheur !
164     1,  XVIII|          Keinec demeura impassible. Marcof frappait du pied avec colère.~ ~ ~–
165     1,  XVIII|           un clin d’œil. Cela fait, Marcof le prit dans ses bras et
166     1,  XVIII|             voix basse :~ ~ ~– Ah ! Marcof, pirate maudit, tu veux
167     1,  XVIII|                   Pendant ce temps, Marcof pénétrant de nouveau dans
168     1,  XVIII|            liasse de papiers.~ ~ ~ ~Marcof tira ces papiers à lui,
169     1,  XVIII|          splendidement la campagne. Marcof reconnut la place ; il la
170     1,    XIX|        dit-il enfin, tu vois ce que Marcof a tenté contre toi ?~ ~ ~–
171     1,    XIX|                  Ne parlons plus de Marcof, répondit Keinec avec impatience ;
172     1,    XIX|            Keinec avec impatience ; Marcof est mon ami. Quoi que tu
173     1,    XIX|         belle voie ! Tu pardonnes à Marcof ; pendant que tu es en train,
174     1,   XXII|           Jean-Louis, commandés par Marcof. Le patron du lougre était
175     1,   XXII|             constitution ! répondit Marcof en fendant la tête du sous-lieutenant
176     1,   XXII|          sanglante, et au momentMarcof, pressé, entouré par cinq
177     1,   XXII|                    Keinec ! s’écria Marcof en se détournant. Merci,
178     1,   XXII|          signe qu’ils se rendaient. Marcof arrêta le feu et s’avança
179     1,   XXII|             agitation la plus vive. Marcof, dans la crainte d’un retour
180     1,  XXIII|           recherches furent vaines. Marcof revint avec les paysans,
181     1,  XXIII|         Keinec est ici, interrompit Marcof.~ ~ ~– Il est revenu ? s’
182     1,  XXIII|             au moins ! dit vivement Marcof.~ ~ ~– C’est bien simple :
183     1,  XXIII|           mer. À bord, j’appris que Marcof et ses hommes étaient ici.
184     1,  XXIII| intérieurement à mille conjectures. Marcof, surtout, réfléchissait
185     1,  XXIII|            avoir lieu le lendemain. Marcof se leva, et, frappant du
186     1,  XXIII|       sauver. Tu entends ce que dit Marcof. Quant à ce qui me concerne,
187     1,  XXIII|      Touchez-vous la main ! ordonna Marcof.~ ~ ~ ~Les deux jeunes gens
188     1,  XXIII|         vigoureux tous deux ; aidez Marcof, et Dieu récompensera vos
189     1,  XXIII|             elle ? demanda vivement Marcof.~ ~ ~ ~Le tailleur fit signe
190     1,  XXIII|                  Tu en es sûr ? dit Marcof avec vivacité.~ ~ ~– Sans
191     1,  XXIII|          suis sûr ! dit brusquement Marcof. Allons, mes gars, continua-t-il
192     1,  XXIII|         entendant prononcer ce nom, Marcof tressaillit.~ ~ ~– Carfor
193     1,  XXIII|             Un quart d’heure après, Marcof, Keinec et Jahoua suivaient
194     1,  XXIII|             un fusil que l’on arme. Marcof, au lieu de répondre, porta
195     1,  XXIII|            Qu’est-ce que cela ? fit Marcof en s’arrêtant. Ce cri vient
196     1,  XXIII|        rocher et s’avança vers lui. Marcof le regarda fixement, puis,
197     1,  XXIII|           ce que j’avais à te dire, Marcof.~ ~ ~– Adieu, Jean Chouan.~ ~ ~ ~
198     1,  XXIII|          remontant vers le village. Marcof revint à ses deux compagnons,
199     1,  XXIII|        élancèrent à bord du lougre. Marcof leur donna des armes et
200     1,  XXIII|             des Trépassés, répondit Marcof.~ ~ ~– Nous allons à la
201     1,  XXIII|            conduit Yvonne, répondit Marcof ; et, par l’âme de mon père,
202     1,  XXIII|    nageaient avec force pendant que Marcof tenait la barre.~ ~ ~ ~En
203     2,     II|                    Qui donc ?~ ~ ~– Marcof.~ ~ ~– Marcof ?… En effet,
204     2,     II|          donc ?~ ~ ~– Marcof.~ ~ ~– Marcof ?… En effet, Philippe, jadis
205     2,     II|             tout jamais ce mystèreMarcof, lui, ce noble cœur, ne
206     2,     II|       fréquentes de son maître avec Marcof, il n’avait cependant jamais
207     2,     II|              et ne pouvant prévenir Marcof qui, on le sait, avait pris
208     2,     II|        demeure à l’heure à laquelle Marcof arrivait à Penmarckh. Le
209     2,     II|     toujours, et quoi qu’il arrive, Marcof le Malouin comme votre frère !
210     2,    III|             un pauvre pêcheur nommé Marcof. Cet homme vivait seul,
211     2,    III|         Comment te nommes-tu.~ ~ ~– Marcof le Malouin.~ ~ ~– Quel est
212     2,    III|             nous allons voir.~ ~ ~ ~Marcof était d’une nature violente.
213     2,    III|             conduit vers lui !…~ ~ ~Marcof attendait.~ ~ ~– Écoute,
214     2,    III|            et s’éloigna rapidement. Marcof se gratta la tête ; réfléchit
215     2,    III|             ton fils et s’appellera Marcof.~ ~ ~– C’est bien. Vous
216     2,    III|          singulière que celle de ce Marcof : l’argent que lui avait
217     2,    III|             de travailler. Le jeune Marcof voulut intervenir. Le brutal
218     2,    III|     infligeait à sa triste victime. Marcof le défia.~ ~ ~ ~Ceci se
219     2,    III|           jeune homme s’avança vers Marcof. Celui-ci ne recula pas ;
220     2,    III|        courut sus au pauvre enfant. Marcof devint pâle, puis écarlate.
221     2,    III|          était appuyé sur sa hache. Marcof la lui arracha, et, la brandissant
222     2,    III|            baptisèrent « matelot. » Marcof était enchanté.~ ~ ~ ~L’
223     2,    III|                   L’année suivante, Marcof avait onze ans à peine,
224     2,    III|        cruelle et brutale sentence, Marcof, qui prodiguait ses soins
225     2,    III|             qu’il croyait son père, Marcof se laissa aller à un profond
226     2,    III|            de lui son fils adoptif. Marcof accourut en s’efforçant
227     2,    III|           occupe plus de moi !…~ ~ ~Marcof pleurait sans répondre.
228     2,    III|       toutes mes forces !… répondit Marcof en embrassant le mourant.~ ~ ~–
229     2,    III|          Puis il aimait sincèrement Marcof, et il pensait aussi qu’
230     2,    III|     entretien, le pêcheur dévoila à Marcof le mystère qui avait entouré
231     2,    III|            amaigries sur la tête de Marcof. Puis, les yeux fixés vers
232     2,    III|       question, entre le pêcheur et Marcof, du gentilhomme qui était
233     2,    III|             rendait son âme à Dieu. Marcof le pleura amèrement. Il
234     2,    III|        courte inscription. Le soir, Marcof revint dans la cabane, qui
235     2,    III|             On était alors en 1765. Marcof avait douze ans à peine.
236     2,    III|           et, de là, à la Virginie. Marcof resta deux ans et demi absent.
237     2,    III|               Bref, à dix-neuf ans, Marcof le Malouin, car il avait
238     2,    III|          Jusqu’alors l’existence de Marcof avait été heureuse, sauf,
239     2,     IV|             comme il était lié avec Marcof, il lui demanda s’il voulait
240     2,     IV|       embarquer à bord du corsaire. Marcof remercia chaleureusement
241     2,     IV|       répartition de ces richesses. Marcof emporta deux cent mille
242     2,     IV|                    Ce temps écoulé, Marcof s’aperçut un beau matin
243     2,     IV|       apprêtait à reprendre la mer. Marcof le suivit de nouveau.~ ~ ~ ~
244     2,     IV|            seconde, ayant pour chef Marcof, se jeta dans l’autre.~ ~ ~ ~
245     2,     IV|           et s’y réfugier. Celui de Marcof fut moins heureux. Entraîné
246     2,     IV|           rochers. À l’exception de Marcof, tous les marins périrent.
247     2,     IV|           dura cet évanouissement ? Marcof l’ignora toujours. Lorsqu’
248     2,     IV|      lumière dorée.~ ~ ~ ~Autour de Marcof se tenaient, dans des attitudes
249     2,     IV|    subissant un transport lointain. Marcof, en ouvrant les yeux, fit
250     2,     IV|            voici qu’il remue.~ ~ ~ ~Marcof, en effet, se dressait sur
251     2,     IV|          lieu en patois napolitain. Marcof, en sa qualité de navigateur,
252     2,     IV|            rien, répondit naïvement Marcof, qui, le corps brisé et
253     2,     IV|         répondit une troisième fois Marcof, incapable de prononcer
254     2,     IV|             un air mécontent.~ ~ ~ ~Marcof fit un effort et rassembla
255     2,     IV|         vous donner à manger.~ ~ ~ ~Marcof prit la gourde et la porta
256     2,     IV|        instants après, on servait à Marcof un mauvais dîner, et on
257     2,     IV|              il parla longtemps, et Marcof apprit qu’il avait été recueilli
258     2,     IV|          proposa, sans préambule, à Marcof de s’enrégimenter sous ses
259     2,     IV|           les séductions de l’état. Marcof hésitait.~ ~ ~ ~Ce mot de
260     2,     IV|    Cavaccioli renouvela ses offres. Marcof n’hésita plus.~ ~ ~– J’accepte,
261     2,     IV|             de ta discrétion.~ ~ ~ ~Marcof fut présenté officiellement
262     2,     IV|         paraissait des plus joyeux. Marcof lui en demanda la cause.~ ~ ~–
263     2,     IV|     camarade.~ ~ ~– Allons, murmura Marcof, il y a de bonnes natures
264     2,     IV|        festin dans l’hôtellerie, et Marcof en eut les honneurs. Chacun
265     2,     IV|        lendemain, au point du jour, Marcof, devenu bandit calabrais,
266     2,      V|                 Quinze jours après, Marcof parcourait, la carabine
267     2,      V|            deux combats successifs, Marcof avait arraché Piétro des
268     2,      V|         prompte et haute pendaison. Marcof, en réalité, avait donc
269     2,      V|             en véritable adoration. Marcof était son dieu.~ ~ ~ ~Bientôt
270     2,      V|             des cris et des larmes, Marcof sentit tout ce qu’il y avait
271     2,      V|             impérativement d’obéir. Marcof lui répondit qu’il n’était
272     2,      V|            la main à leur poignard. Marcof leva la tête, croisa ses
273     2,      V|              les bandits se turent. Marcof revint vers le chef.~ ~ ~–
274     2,      V|            daigner tourner la tête. Marcof avait l’habitude de se retirer
275     2,      V|         dont nous venons de parler, Marcof, suivant sa coutume, s’était
276     2,      V|       serpent ? était-ce un homme ? Marcof prit un pistolet et l’arma
277     2,      V|            bruit cessa tout à coup. Marcof attendit néanmoins, toujours
278     2,      V|         amie fit entendre un appel. Marcof avait reconnu Piétro. Le
279     2,      V|           me veux-tu donc ? demanda Marcof étonné des allures mystérieuses
280     2,      V|             en indiquant du geste à Marcof qu’il parlait trop haut.~ ~ ~–
281     2,      V|             m’importe ! interrompit Marcof.~ ~ ~– Laisse-moi achever !
282     2,      V|                Les lâches ! murmura Marcof. Après ?~ ~ ~– On sait que
283     2,      V|             J’ai songé, interrompit Marcof, et mon plan est fait ;
284     2,      V|                C’est vrai, répondit Marcof.~ ~ ~ ~Puis après un moment
285     2,      V|               reprit-il.~ ~ ~– Oui, Marcof, répondit Piétro. Seulement
286     2,      V|          ton poste, et merci.~ ~ ~ ~Marcof serra vivement la main du
287     2,      V|            je vais dormir.~ ~ ~ ~Et Marcof, serra de nouveau la main
288     2,      V|       Félicité.~ ~ ~ ~Le lendemain, Marcof alla se promener dans la
289     2,      V|         sauf-conduit pour la route. Marcof accepta, lui disant que
290     2,      V|           tendre une embûche.~ ~ ~ ~Marcof continua sa promenade, pour
291     2,      V|      énormes au-dessus des rochers. Marcof posa ses armes contre lui,
292     2,      V|         endroit était désert et que Marcof n’était pas encore arrivé,
293     2,      V|            il atteignait le sommet, Marcof lui apparut face à face.
294     2,      V|            pousser un cri d’alarme. Marcof, l’étreignant à la gorge,
295     2,      V|             corps demeura immobile. Marcof le repoussa du pied pour
296     2,      V|         avait coutume de se coucher Marcof.~ ~ ~ ~Le marin ouvrit une
297     2,      V|         surnaturelle.~ ~ ~ ~Quant à Marcof, il ne se préoccupa pas
298     2,      V|            à distance respectueuse. Marcof et Cavaccioli demeurèrent
299     2,      V|               Ma foi, non, répondit Marcof ; à moins que tu ne m’y
300     2,      V|          Pour me tuer ? interrompit Marcof.~ ~ ~ ~Cavaccioli ne répondit
301     2,     VI|                   Parbleu, répondit Marcof, tu n’as vu jusqu’ici que
302     2,     VI|               Allons, dépêche ! dit Marcof en lui saisissant le bras.~ ~ ~ ~
303     2,     VI|                   Surtout, continua Marcof, pas de signes cabalistiques,
304     2,     VI|          point ce que lui ordonnait Marcof. Piétro prit les devants,
305     2,     VI|            une distance convenable, Marcof lâcha Cavaccioli.~ ~ ~–
306     2,     VI|             ses compagnons. Quant à Marcof et à Piétro ils continuèrent
307     2,     VI|          péninsule italienne.~ ~ ~ ~Marcof voulait gagner Reggio. Il
308     2,     VI|            en Espagne et en France. Marcof avait la maladie du pays.
309     2,     VI|             donné un sauf-conduit à Marcof. Il leur fallait trois jours
310     2,     VI|            sépara de son compagnon. Marcof se trouvait alors dans un
311     2,     VI|        aventuraient pas aussi loin, Marcof quitta la montagne et suivit
312     2,     VI|          hasardât dans un tel pays, Marcof se retourna et attendit.
313     2,     VI|           jeune et fort jolie. Puis Marcof continua sa route. Mais
314     2,     VI|         trompé dans ses calculs, ou Marcof s’était fourvoyé dans les
315     2,     VI|         fournaise de l’enfer.~ ~ ~ ~Marcof fit quelques pas dans l’
316     2,     VI|             composés par la nature. Marcof, charmé et séduit, se laissa
317     2,     VI|     retentit à une courte distance. Marcof bondit comme mu par un ressort
318     2,     VI|            son dîner et sa fatigue, Marcof visita les amorces de ses
319     2,     VI|       étoiles sur la voûte céleste. Marcof marchait au hasard. Deux
320     2,     VI|            des rires, des chansons. Marcof hâta sa course. Bientôt
321     2,     VI|       voiture encore attelée.~ ~ ~ ~Marcof reconnut du premier coup
322     2,     VI|            de la bande des voleurs. Marcof connaissait trop bien les
323     2,     VI|       devait être poignardée.~ ~ ~ ~Marcof écarta davantage alors les
324     2,     VI|          arrivant.~ ~ ~– Holà ! dit Marcof en relevant les canons des
325     2,     VI|             répondit tranquillement Marcof. Allons ! ne te mets pas
326     2,     VI|                    Un instant ! fit Marcof en l’arrêtant.~ ~ ~– Encore !
327     2,     VI|    connaissance du papier.~ ~ ~ ~Et Marcof le remit au bandit. Celui-ci
328     2,     VI|       moitié menaçants, entouraient Marcof qui les toisait avec dédain.
329     2,     VI|         marin :~ ~ ~– Tu t’appelles Marcof ? lui dit-il.~ ~ ~– Comme
330     2,     VI|            demandé si je me nommais Marcof, je t’ai répondu que tel
331     2,     VI|          reçois avec plaisir.~ ~ ~ ~Marcof secoua la tête.~ ~ ~– Tu
332     2,     VI|        entre les miennes ? répondit Marcof d’un ton menaçant, et en
333     2,     VI|          stupéfaction était grande. Marcof reprit :~ ~ ~– J’ai quitté
334     2,     VI|             bandit en s’adressant à Marcof ; car je viens de gagner
335     2,     VI|             Une Française ! s’écria Marcof en repoussant rudement le
336     2,    VII|           qui me convient, répondit Marcof en se plaçant entre la jeune
337     2,    VII|             dans l’œil expressif de Marcof que les brigands n’osaient
338     2,    VII|           armait sa carabine.~ ~ ~ ~Marcof jetait autour de lui un
339     2,    VII|       vibrer les échos de la forêt. Marcof se jeta rapidement à terre,
340     2,    VII|         commencèrent à lâcher pied. Marcof frappait toujours. Diégo
341     2,    VII|       directions différentes.~ ~ ~ ~Marcof, entraîné par l’ardeur du
342     2,    VII|          avec des forces nouvelles, Marcof détacha rapidement celle
343     2,    VII|            La mer était devant lui. Marcof poussa un cri de joie. En
344     2,    VII|             femme rouvrit les yeux. Marcof la déposa sur l’herbe et
345     2,    VII|             Enfin elle les fixa sur Marcof. Celui-ci lui adressa quelques
346     2,    VII|        jeune fille ne répondit pas. Marcof renouvela ses demandes.
347     2,    VII|          était devenue folle.~ ~ ~ ~Marcof et sa compagne étaient alors
348     2,    VII|       mettre à la mer ? lui demanda Marcof, qui, pendant son séjour
349     2,    VII|     heureuse. En touchant à Catane, Marcof conduisit sa compagne dans
350     2,    VII|       meilleur docteur de la ville. Marcof le pria de venir visiter
351     2,    VII|            il ne répondait de rien. Marcof ne possédait plus qu’un
352     2,    VII|            si charitablement.~ ~ ~ ~Marcof accepta la lettre, partit
353     2,    VII| interrompant le marquis.~ ~ ~– Oui, Marcof est une noble nature ! répondit
354     2,    VII|          quel était son nom ?~ ~ ~– Marcof ne l’a jamais su ; elle
355     2,    VII|       étrange !~ ~ ~– Et que devint Marcof ? Que fit-il après avoir
356     2,    VII|          Amérique venait d’éclater. Marcof résolut d’aller combattre
357     2,    VII|                   Six ans après que Marcof eut quitté la Calabre, c’
358     2,    VII|            Et il se nommait ?~ ~ ~– Marcof le Malouin.~ ~ ~ ~En entendant
359     2,   VIII|          Brest, une fois, ce nom de Marcof le Malouin frappa mon oreille ;
360     2,   VIII|         avait tenté ses recherches, Marcof était en Calabre. Lorsque
361     2,   VIII|             de celle qu’éprouverait Marcof en retrouvant une famille
362     2,   VIII|              Le soir même j’emmenai Marcof dans ma bibliothèque, et
363     2,   VIII|            pardonner quoi ? demanda Marcof avec étonnement.~ ~ ~– Mais,
364     2,   VIII|          Toute la grandeur d’âme de Marcof se révélait dans ce peu
365     2,   VIII|            à moi. Je le présentai à Marcof.~ ~ ~– Regardez ce portrait !
366     2,   VIII|     rappelle aucun souvenir ?~ ~ ~ ~Marcof contempla la peinture. Puis
367     2,   VIII|       marquis de Loc-Ronan ! répéta Marcof qui vint tout à coup se
368     2,   VIII|             vous ! vous ?…~ ~– Moi, Marcof, je suis ton frère !~ ~ ~ ~
369     2,   VIII|          lui révéler un tel secret. Marcof, par amitié pour moi, aurait
370     2,   VIII|          dis rien ; il ignore tout. Marcof aurait trop souffert.~ ~ ~ ~
371     2,   VIII|          mains.~ ~ ~– Et que devint Marcof ? demanda-t-elle pour écarter
372     2,   VIII|             l’habitude de me nommer Marcof ; laisse-moi paisiblement
373     2,   VIII|             l’autre le pauvre marin Marcof. Nous nous verrons en secret,
374     2,   VIII|                    En effet, jamais Marcof ne changea de façon de penser,
375     2,   VIII|      appartient.~ ~ ~ ~Le lendemain Marcof partit pour Lorient. Il
376     2,   VIII|             et à ébranler le trône, Marcof se lança dans le parti royaliste.
377     2,   VIII|                Comment cela ?~ ~ ~– Marcof, d’après nos conventions,
378     2,   VIII|             et la subite arrivée de Marcof. Il ne savait pas que le
379     2,   VIII|      marquis. Je connais le cœur de Marcof ; je sais combien il m’aime,
380     2,     XI|          par une voix amie. Oh ! si Marcof était à Penmarckh, je n’
381     2,    XII|           avait rencontré autrefois Marcof, et une courtisane éhontée
382     2,    XII|          depuis le jour où ce damné Marcof, que Dieu confonde ! a détruit
383     2,    XIV|     emprisonnement de leur recteur, Marcof, Keinec et Jahoua s’étaient
384     2,    XIV|         était tellement grande, que Marcof et Jahoua ne doutaient pas
385     2,    XIV|             qui avait eu lieu entre Marcof et Jean Chouan, lequel lui
386     2,    XIV|          conduire le vieux recteur. Marcof avait promis et Chouan s’
387     2,    XIV|        quelques brasses de la côte, Marcof avait ordonné de revenir
388     2,    XIV|           armé chacun un aviron, et Marcof, tenant la barre, on avait
389     2,    XIV|          bras nus jusqu’à l’épaule. Marcof contemplait en souriant
390     2,    XIV|         dédain.~ ~ ~– Ah ! continua Marcof, je sais que vous êtes braves
391     2,    XIV|            Tu fus toujours le mien, Marcof ; je t’obéirai.~ ~ ~– Très-bien !
392     2,    XIV|       approbatif.~ ~ ~– Jurez ! dit Marcof.~ ~ ~– Nous le jurons !
393     2,    XIV|             d’abord, toi ! commanda Marcof en s’adressant à Keinec.~ ~ ~–
394     2,    XIV|             Et tu l’as manqué ? fit Marcof avec étonnement ; car il
395     2,    XIV|          défense, continua durement Marcof. Est-ce ainsi que je t’ai
396     2,    XIV|          appris à combattre ?~ ~ ~– Marcof !… fit Keinec humilié.~ ~ ~–
397     2,    XIV|             est une lâcheté !~ ~ ~– Marcof !~ ~ ~– Tais-toi ! Si je
398     2,    XIV|               Parleras-tu ? s’écria Marcof d’un accent tellement impératif,
399     2,    XIV|                  Pauvre niais ! fit Marcof. Tu ne t’apercevais donc
400     2,    XIV|     comprends-tu ?~ ~ ~ ~Tandis que Marcof parlait, le jeune homme,
401     2,    XIV|             agitaient en lui. Quand Marcof eut achevé, il releva lentement
402     2,    XIV|       retiens ton serment, répondit Marcof ; mais souviens-toi de celui
403     2,    XIV|            eu manqué Jahoua, reprit Marcof, que s’est-il passé ?~ ~ ~–
404     2,    XIV|           du jour.~ ~ ~– Bien ! fit Marcof. Maintenant, écoutez-moi.
405     2,    XIV|           je te suis reconnaissant, Marcof, d’avoir réveillé dans mon
406     2,    XIV|             la main que lui tendait Marcof ; puis, se retournant vers
407     2,    XIV|          influence du cœur loyal de Marcof, sa loyauté était revenue.
408     2,    XIV|             rougir son front.~ ~ ~ ~Marcof aimait sincèrement Keinec.
409     2,    XIV|         côté la baie des Trépassés. Marcof, gouvernant au milieu des
410     2,    XIV|             suivi le premier.~ ~ ~ ~Marcof pensait que ces deux hommes,
411     2,    XIV|             On comprend tout ce que Marcof était disposé à faire pour
412     2,    XIV|       opposât à rien de ce que lui, Marcof, voudrait faire, et qu’il
413     2,    XIV|      dirigeait vers la terre. Aussi Marcof quitta-t-il la côte qui,
414     2,    XIV|             qui s’éteint ! répondit Marcof.~ ~ ~– Qu’est-ce que cela
415     2,    XIV|           que nous allons voir, dit Marcof. En tous cas, nous approchons ;
416     2,    XIV|            se défiera pas.~ ~ ~ ~Et Marcof, mettant ses paroles à exécution,
417     2,     XV| superstitieuse.~ ~ ~– Oui, répondit Marcof. Mais ne t’effraye pas,
418     2,     XV|              Laisse aller ! ordonna Marcof.~ ~ ~ ~Keinec cessa aussitôt
419     2,     XV|        sable.~ ~ ~ ~Sur un geste de Marcof, Keinec s’élança hors de
420     2,     XV|          monta jusqu’à la ceinture. Marcof et Jahoua demeurèrent dans
421     2,     XV|                   Eh bien ? demanda Marcof en le voyant près de lui.~ ~ ~–
422     2,     XV|             il est absent.~ ~ ~ ~Et Marcof, se levant vivement, sauta
423     2,     XV|             de la barque. Keinec et Marcof gagnèrent vivement la grotte.
424     2,     XV|            pris la fuite ! répondit Marcof.~ ~ ~– Il est sans doute
425     2,     XV|          fais mon affaire, répondit Marcof. Va retrouver Jahoua. Cherchez
426     2,     XV|          lui transmit les ordres de Marcof.~ ~ ~ ~Tous deux conduisirent
427     2,     XV|      demanda Jahoua.~ ~ ~– Attendre Marcof ! répondit Keinec, et veiller
428     2,     XV|          falaises. Pendant ce temps Marcof avait quitté la grotte,
429     2,     XV|       descendus dans la baie.~ ~ ~ ~Marcof, pour ne pas être embarrassé
430     2,     XV|          joie illumina la figure de Marcof.~ ~ ~ ~Dix minutes après
431     2,     XV|            beaucoup plus rapproché. Marcof imita de nouveau le cri
432     2,     XV|          écarter les plantes.~ ~ ~ ~Marcof fit un pas en avant et se
433     2,     XV|            de charme. En apercevant Marcof il lui tendit la main.~ ~ ~–
434     2,     XV|         marquis est mort ! répondit Marcof.~ ~ ~– Tué, peut-être ?~ ~ ~–
435     2,     XV|               Un malheur pour nous, Marcof.~ ~ ~– Un véritable malheur,
436     2,     XV|             de la Cornouaille ? dit Marcof avec un peu d’étonnement.~ ~ ~–
437     2,     XV|       voulez-vous ensuite, mon cher Marcof ?~ ~ ~– Je vais vous le
438     2,     XV|         monsieur le comte.~ ~ ~ ~Et Marcof raconta brièvement l’histoire
439     2,     XV|            plus tôt possible.~ ~ ~ ~Marcof réfléchit.~ ~ ~– Après-demain,
440     2,     XV|           et bonne chance, mon cher Marcof. Après-demain, Boishardy
441     2,     XV|           enfoncer dans les genêts. Marcof, pour revenir à la falaise.
442     2,     XV|             Quelques minutes après, Marcof était de retour auprès de
443     2,     XV|            rien, mes gars, répondit Marcof en les calmant du geste.
444     2,     XV|          comprends pas vos paroles, Marcof.~ ~ ~– Tu ne comprends pas,
445     2,     XV|       Keinec.~ ~ ~– C’est bien, fit Marcof. Quoi qu’il arrive, je vous
446     2,     XV|       double le promontoire, ajouta Marcof.~ ~ ~– C’est Carfor, sans
447     2,     XV|           le berger.~ ~ ~– Attends, Marcof ! fit brusquement le jeune
448     2,     XV|             tout va bien ! répondit Marcof.~ ~ ~– Que devons-nous faire ?~ ~ ~–
449     2,     XV|           comme tu le dis, répondit Marcof.~ ~ ~ ~Les trois hommes
450     2,     XV|            doute que pour revenir à Marcof et à ses deux compagnons,
451     2,     XV|           avançait-il lentement, et Marcof n’avait-il pas eu tort en
452     2,     XV|          breton. Il abordait.~ ~ ~ ~Marcof s’avança doucement dans
453     2,    XVI|        pénétrer dans la grotte avec Marcof, et que le jeune marin avait
454     2,    XVI|            le front et pâlit.~ ~ ~– Marcof ! murmura-t-il ; Marcof,
455     2,    XVI|             Marcof ! murmura-t-il ; Marcof, peut-être !~ ~ ~– Tu ne
456     2,    XVI|            vivement et tressaillit. Marcof était debout entre le berger
457     2,    XVI|         Mais…~ ~ ~– Assez.~ ~ ~ ~Et Marcof se retournant :~ ~ ~– Venez,
458     2,    XVI|                    Et s’adressant à Marcof :~ ~ ~– Encore une fois,
459     2,    XVI|           dans laquelle il pénétra. Marcof et ses deux compagnons l’
460     2,    XVI|            l’y suivirent pas à pas. Marcof prit pour siége un quartier
461     2,    XVI|           résolu ; il attendait que Marcof lui adressât la parole.~ ~ ~–
462     2,    XVI|          Très-bien ! dit froidement Marcof.~ ~ ~– Carfor ! s’écria
463     2,    XVI|       traits du second compagnon de Marcof. Terrifié par la subite
464     2,    XVI|            se passait dans son âme. Marcof sourit ironiquement.~ ~ ~–
465     2,    XVI|             garda le silence. Alors Marcof s’adressant aux deux jeunes
466     2,    XVI|           se reculèrent, tandis que Marcof, se tournant vers Carfor,
467     2,    XVI|          parleras, cependant.~ ~ ~ ~Marcof prit un bout de corde qui
468     2,    XVI|    Attachez-lui les mains, continua Marcof impassible ; seulement,
469     2,    XVI|          passât de quelques lignes, Marcof tira un briquet de sa poche,
470     2,    XVI|           un peu maintenant, reprit Marcof d’une voix parfaitement
471     2,    XVI|          frémissaient d’impatience. Marcof les calma du geste. Les
472     2,    XVI|             commence ! fit observer Marcof. Je savais bien que le procédé
473     2,    XVI|             Suivant l’expression de Marcof, la chair grillait sous
474     2,    XVI|           ses membres se roidirent. Marcof contemplait d’un œil froid
475     2,    XVI|         Keinec.~ ~ ~– Silence ! fit Marcof en écartant le jeune homme
476     2,    XVI|           et Jahoua tressaillirent. Marcof remarqua le mouvement.~ ~ ~–
477     2,    XVI|            tout à l’heure, répondit Marcof.~ ~ ~ ~Carfor, en proie
478     2,    XVI|        Jahoua.~ ~ ~– Bah ! continua Marcof en haussant les épaules.
479     2,    XVI|         Keinec, continua froidement Marcof.~ ~ ~ ~Mais avant que le
480     2,    XVI|             avait rouvert les yeux. Marcof alors procéda à l’interrogatoire.~ ~ ~–
481     2,    XVI|              La seconde mèche ! fit Marcof.~ ~ ~– Je dirai tout ! s’
482     2,    XVI|                  Tonnerre ! s’écria Marcof en laissant enfin éclater
483     2,    XVI|          nom de cet homme ? demanda Marcof.~ ~ ~– Grâce ! pitié !~ ~ ~–
484     2,    XVI|             Carfor ne put répondre. Marcof renouvela sa question.~ ~ ~–
485     2,    XVI|              répondit Keinec. Après Marcof, c’est à moi qu’il appartient.~ ~ ~ ~
486     2,    XVI|           était évanoui de nouveau. Marcof délia une seconde fois les
487     2,    XVI|           tel accent de vérité, que Marcof vit bien qu’il ignorait
488     2,    XVI|           jeunes gens s’élancèrent. Marcof se rapprocha de Carfor et
489     2,    XVI|            dans la gorge ! continua Marcof en faisant sentir au misérable
490     2,   XVII|          avoir laissé Yvonne.~ ~ ~ ~Marcof espérait obtenir là de précieux
491     2,   XVII|            expression des matelots. Marcof était trop bon marin pour
492     2,   XVII|           heure plus tard, répondit Marcof.~ ~ ~– Alors virons de bord.~ ~ ~–
493     2,   XVII|             et laissons courir, dit Marcof.~ ~ ~ ~Trois quarts d’heure
494     2,   XVII|           rapidement sur l’horizon. Marcof fit armer le grand canot,
495     2,   XVII|     contenant le poison des Borgia. Marcof, Jahoua, et Keinec se séparèrent
496     2,   XVII|             plus violent désespoir. Marcof seul conservait sa raison.~ ~ ~–
497     2,   XVII|                  Tonnerre ! s’écria Marcof avec colère, le désespoir
498     2,   XVII|          porte d’une ferme voisine, Marcof s’arrêta.~ ~ ~– Tu dois
499     2,   XVII|            chevaux.~ ~ ~ ~En voyant Marcof ferme et résolu, ses deux
500     2,   XVII|           la direction de l’abbaye. Marcof était en tête.~ ~ ~ ~Arrivés
501     2,   XVII|         retentir à peu de distance. Marcof étendit vivement la main.~ ~ ~–
502     2,   XVII|                Fleur-de-Chêne ! dit Marcof en reconnaissant l’un d’
503     2,   XVII|         veille attentivement.~ ~ ~ ~Marcof se remit en selle, et les
504     2,   XVII|    Continuons, dit Jahoua en voyant Marcof hésiter.~ ~ ~– Non, répondit
505     2,   XVII|           car, sans la réflexion de Marcof, les trois cavaliers, continuant
506     2,  XVIII|            le plus profond silence, Marcof Keinec et Jahoua atteignirent
507     2,  XVIII|          milieu des ténèbres.~ ~ ~ ~Marcof et ses deux compagnons entrèrent
508     2,  XVIII|         agiles que les deux marins. Marcof et Keinec furent bientôt
509     2,  XVIII|             dans la cour ! répondit Marcof.~ ~ ~ ~Ils pénétrèrent dans
510     2,  XVIII|                   Montons, répondit Marcof.~ ~ ~– Je garde la porte
511     2,  XVIII|     appellerez si besoin est.~ ~ ~ ~Marcof et Keinec gravirent les
512     2,  XVIII|          pas pris soin de refermer. Marcof s’avança vivement.~ ~ ~–
513     2,  XVIII|             une traînée de lumière. Marcof et Keinec écoutèrent, lis
514     2,  XVIII|                  Entrons ! répondit Marcof sans hésitation.~ ~ ~ ~La
515     2,  XVIII|           brûlures, et au momentMarcof et Keinec pénétrèrent dans
516     2,  XVIII|            gagnait son habit.~ ~ ~ ~Marcof s’élança, brisa la fenêtre,
517     2,  XVIII|            aucun renseignement, dit Marcof après avoir déposé Raphaël
518     2,  XVIII|      bougies et s’élança au dehors. Marcof redescendit près de Jahoua.~ ~ ~ ~
519     2,  XVIII|             cri terrible. Keinec et Marcof accoururent. Ils trouvèrent
520     2,  XVIII|               Qu’y a-t-il ? s’écria Marcof.~ ~ ~– Cette croix ! répondit
521     2,  XVIII|            avait conduite ici ? dit Marcof.~ ~ ~– Qu’est-elle devenue ?~ ~ ~–
522     2,  XVIII|            mort ! fit Jahoua.~ ~ ~ ~Marcof lui posa la main sur le
523     2,  XVIII|         papier.~ ~ ~– Donne s’écria Marcof en le lui arrachant.~ ~ ~ ~
524     2,  XVIII|       chevalier de Tessy ! continua Marcof.~ ~ ~– Celui qui a enlevé
525     2,  XVIII|            ces misérables ! murmura Marcof avec une joie féroce.~ ~ ~ ~
526     2,  XVIII|                   Il veut boire dit Marcof en interprétant le geste
527     2,  XVIII|            décomposée du misérable. Marcof porta la main à son front.~ ~ ~–
528     2,  XVIII|               demanda Keinec.~ ~ ~ ~Marcof ne lui répondit pas, mais,
529     2,  XVIII|               Je l’ignore, répondit Marcof, et cependant cette lettre
530     2,  XVIII|          rapprochèrent du moribond, Marcof de plus en plus singulièrement
531     2,    XIX|              n’est-ce pas ? demanda Marcof.~ ~ ~ ~Raphaël fit un effort.
532     2,    XIX|                Empoisonné ? s’écria Marcof.~ ~ ~– Oui, empoisonné ! «
533     2,    XIX|             ses traits bouleversés. Marcof lui secoua le bras.~ ~ ~–
534     2,    XIX|             va mourir ! dit Keinec. Marcof, viens à notre aide !~ ~ ~–
535     2,    XIX|          viens à notre aide !~ ~ ~– Marcof ?… répéta Raphaël que ce
536     2,    XIX|          parut faire revenir à lui. Marcof !~ ~ ~– Me connais-tu donc ?~ ~ ~–
537     2,    XIX|         est-il donc passé ici ? fit Marcof en regardant autour de lui.~ ~ ~ ~
538     2,    XIX|                    Que dis-tu ? fit Marcof en s’élançant près de lui.~ ~ ~–
539     2,    XIX|                     Raphaël regarda Marcof avec des yeux hagards.~ ~ ~–
540     2,    XIX|         Keinec.~ ~ ~– Mort ! répéta Marcof avec stupeur.~ ~ ~– Mort !
541     2,    XIX|            cela ? fit Keinec.~ ~ ~ ~Marcof, sans répondre, s’élança
542     2,    XIX|          des embuscades royalistes. Marcof se fit reconnaître des paysans
543     2,    XIX|        était M. de Boishardy.~ ~ ~ ~Marcof laissa Keinec et Jahoua
544     2,    XIX|   Bourdonnaie écoutait. À la vue de Marcof, le narrateur s’interrompit
545     2,    XIX|                 Nullement, mon cher Marcof. Vous arrivez, au contraire,
546     2,    XIX|        nouvelles de Paris ? demanda Marcof.~ ~ ~– Oui, répondit de
547     2,    XIX|      Poignard ? »~ ~– Parbleu ! dit Marcof, je sais encore par cœur
548     2,    XIX|      Pays-Bas.~ ~ ~– Quoi ! s’écria Marcof stupéfait, le roi abandonne
549     2,    XIX|                 Le roi arrêté ! dit Marcof avec une stupeur profonde.~ ~ ~–
550     2,    XIX|            révolutionnaires !~ ~ ~ ~Marcof laissa échapper un énergique
551     2,    XIX|            roi, le roi ? dit encore Marcof.~ ~ ~– Je vous répète qu’
552     2,    XIX|            royale.~ ~ ~– Ainsi, dit Marcof, le roi n’est plus rien ?~ ~ ~–
553     2,    XIX|            hautement la tête.~ ~ ~ ~Marcof réfléchissait profondément.~ ~ ~–
554     2,    XIX|        prouverons, Boishardy.~ ~ ~ ~Marcof, on le voit, ne prenait
555     2,     XX|                  Tonnerre ! s’écria Marcof, ne discutons pas et dépêchons.~ ~ ~–
556     2,     XX|            par un sourire railleur. Marcof se mordait les lèvres avec
557     2,     XX|             l’arme meurtrière, mais Marcof lui saisit le bras et la
558     2,     XX|     marquise de Loc-Ronan ! s’écria Marcof en bondissant.~ ~ ~– Crois-tu
559     2,     XX|             ouvrent enfin ! murmura Marcof.~ ~ ~– Yvonne ! Yvonne !
560     2,     XX|         comte ? demanda Boishardy à Marcof.~ ~ ~– Oui, répondit le
561     2,     XX|                  Attendez ! s’écria Marcof, il faut que je l’interroge.~ ~ ~–
562     2,     XX|                 Fleur-de-Chêne, dit Marcof, fais toujours attention…~ ~ ~ ~
563     2,     XX|            Fleur-de-Chêne ! s’écria Marcof.~ ~ ~– Grâce !… fit Hermosa
564     2,     XX|          Attends encore !… répondit Marcof.~ ~ ~ ~Hermosa réfléchit
565     2,     XX|                   Répondez ! reprit Marcof.~ ~ ~– Vous pouvez tuer
566     2,     XX|     empoisonné ! accentua fortement Marcof.~ ~ ~– Oui, répondit Hermosa
567     2,     XX|                 Son frère ! s’écria Marcof. Vous entendez, messieurs ?~ ~ ~–
568     2,     XX|                  Non ! dit vivement Marcof ; je lui promets la vie
569     2,     XX|   rugissement de joie et de colère. Marcof les arrêta de la main. Puis,
570     2,     XX|            favorable pour fuir, que Marcof et ceux qui écoutaient Hermosa
571     2,     XX|           Boishardy.~ ~ ~– Non, dit Marcof ; elle devait être trop
572     2,     XX|             dans l’abbaye ? demanda Marcof.~ ~ ~– Oui, dit Fleur-de-Chêne,
573     2,     XX|         vous rejoins, mes gars, dit Marcof.~ ~ ~ ~Fleur-de-Chêne et
574     2,     XX|            désignant Hermosa.~ ~ ~ ~Marcof l’entraîna, ainsi que Boishardy,
575     2,     XX|            main fidèle au capitaine Marcof, commandant le lougre le
576     2,     XX|          relâche à Penmarckh. »~ ~– Marcof, dit le comte en tendant
577     2,     XX|             que l’on m’écrit.~ ~ ~ ~Marcof prit la lettre et l’enveloppe.
578     2,     XX|         révéler un secret, répondit Marcof. Écoutez-moi attentivement.
579     2,     XX|           lettre que lui présentait Marcof.~ ~ ~– C’est un bras et
580     2,     XX|          Expliquez-nous ce mystère, Marcof !~ ~ ~– Je ne puis vous
581     2,     XX|                Nous écoutons.~ ~ ~ ~Marcof commença la lecture de la
582     2,     XX|                    Mon cher et aimé Marcof, écrivait le marquis, si
583     2,     XX|         notre cause, messieurs, dit Marcof en repliant la lettre.~ ~ ~–
584     2,     XX|           vous remettrai la lettre, Marcof.~ ~ ~– Serez-vous encore
585     2,     XX|         attendrai, messieurs.~ ~ ~ ~Marcof prit les mains de ses deux
586     2,     XX|             J’ai toujours pensé que Marcof était un gentilhomme qui
587     2,     XX|           cela, messieurs, répondit Marcof en souriant avec fierté.
588     2,     XX|                  Adieu donc !~ ~ ~ ~Marcof quitta rapidement la clairière
589     2,     XX|           libre, je le jure !~ ~ ~ ~Marcof était arrivé devant l’abbaye.
590     2,     XX|            infecte et insoutenable. Marcof sortit vivement. Il appela
591     2,     XX|            les souterrains, murmura Marcof ; ils n’ont pas besoin de
592     2,     XX|         aucun indice qui put mettre Marcof sur la voie qu’Yvonne avait
593     2,     XX|             un de ses angles.~ ~ ~ ~Marcof employa inutilement ses
594     2,     XX|           bois craqua sous l’acier. Marcof arracha la porte qui céda,
595     2,     XX|        derrière lequel il y a vide. Marcof poussa un cri de joie et
596     2,    XXI|                     XXI~ ~ DIÉGO ET MARCOF.~ ~ ~ ~Une heure avant que
597     2,    XXI|                 Une heure avant que Marcof ne franchit le seuil de
598     2,    XXI|     Bourdonnaie, M. de Boishardy et Marcof. Il y avait six heures environ
599     2,    XXI|                C’étaient les pas de Marcof que l’Italien avaient entendus.
600     2,    XXI|                Bientôt la marche de Marcof résonna au-dessus de la
601     2,    XXI|           torche à la main. C’était Marcof.~ ~ ~ ~Le marin, après avoir
602     2,    XXI|            lui et s’éloigner.~ ~ ~ ~Marcof appela, croyant avoir affaire
603     2,    XXI|            protégé par l’obscurité. Marcof fut donc obligé d’ajuster
604     2,    XXI|          perdit dans la voûte. Mais Marcof, sa torche d’une main, sa
605     2,    XXI|            en pleine lumière.~ ~ ~– Marcof ! s’écria Diégo dont les
606     2,    XXI|           dents grincèrent de rage. Marcof ! je vais te payer la dette
607     2,    XXI|           marin en pleine poitrine. Marcof poussa un cri rauque, tourna
608     2,    XXI|         Tous deux avaient vu tomber Marcof et enlever celle qu’ils
609     2,    XXI|             flots de la poitrine de Marcof, et Diégo, longeant les
610     2,    XXI|       demeurer la proie du bandit ? Marcof devait-il mourir ? Que ceux
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