Partie,  Chap.

  1       I        |         que l’avait fait observer Boishardy ; mais, une fois levés,
  2       I        |       Elbée, Bonchamp, Dommaigné, Boishardy, Cormatin, Chantereau, se
  3      II        |          était commandé par M. de Boishardy.~ ~ ~ ~Avant de s’engager
  4      II        |         faut que je parle à M. de Boishardy.~ ~ ~– Cela ne se peut pas,
  5      II        |         que m’avait confiée M. de Boishardy avait été remplie quelques
  6     III        |          de la table, était M. de Boishardy. Le second était M. de Cormatin.
  7     III        |  échangeait souvent avec celui de Boishardy de nombreux signes qui échappaient
  8     III        |  Chantereau venaient de se lever. Boishardy leur remit à chacun une
  9     III        |         ton ferme et impératif de Boishardy.~ ~ ~– Le décret de la Convention,
 10     III        |                 Volontiers.~ ~ ~ ~Boishardy ouvrit l’une des feuilles.~ ~ ~–
 11     III        |            Continuez alors.~ ~ ~ ~Boishardy reprit :~ ~ ~– Je vous fais
 12     III        |         les bons patriotes. »~ ~ ~Boishardy jeta le papier sur la table.~ ~ ~–
 13     III        |                Laquelle ? demanda Boishardy en souriant ironiquement.~ ~ ~–
 14     III        |           m’en garde, monsieur de Boishardy ! Seulement, vous reconnaîtrez
 15     III        |      Marcof a raison, interrompit Boishardy. Nous commençons à être
 16     III        |        monsieur, répondez !~ ~ ~ ~Boishardy s’arrêta. Cormatin et Chantereau
 17     III        |         cher.~ ~ ~ ~Marcof pâlit. Boishardy voulut s’interposer, le
 18     III        |         est-ce que cela ? demanda Boishardy.~ ~ ~– Une commission de
 19     III        |          de maréchal de camp, fit Boishardy en lisant froidement le
 20     III        |       avoir de duel ici, répondit Boishardy avec dédain.~ ~ ~– Pardon !
 21     III        |          vos troupes, monsieur de Boishardy.~ ~ ~– Si vous demandez
 22     III        |                Parce que, s’écria Boishardy avec véhémence, je vous
 23     III        |        doutez pas.~ ~ ~– Et M. de Boishardy a parfaitement raison, ajouta
 24     III        |     insolence !~ ~ ~– Assez ! fit Boishardy.~ ~ ~ ~Il appela Fleur-de-Chêne
 25     III        |            Pis que cela, répondit Boishardy, ils sont ridicules ! Mais
 26     III        |          en chef.~ ~ ~– Mais, dit Boishardy, n’a-t-il pas vu La Rochejacquelein ?
 27     III        |           marche nouvelle, ajouta Boishardy. La Rochejacquelein m’a
 28     III        |          s’éloignèrent. Marcof et Boishardy demeurèrent seuls. Il y
 29     III        |         instant de silence. Puis, Boishardy s’approchant vivement du
 30     III        |                  Peut-être.~ ~ ~ ~Boishardy se promena avec agitation
 31     III        |       irai avec vous.~ ~ ~– Vous, Boishardy ?~ ~ ~– Moi-même.~ ~ ~–
 32     III        |                Et Marcof, prenant Boishardy dans ses bras nerveux, le
 33      IV        |                       IV~ ~ M. DE BOISHARDY~ ~M. de Boishardy connaissait
 34      IV        |           M. DE BOISHARDY~ ~M. de Boishardy connaissait Marcof depuis
 35      IV        |        franche et si forte, M. de Boishardy s’était épris pour le marin
 36      IV        |         de périlleux.~ ~ ~ ~M. de Boishardy est certes l’un des personnages
 37      IV        |       soir sous la saulaie.~ ~ ~ ~Boishardy inspirait deux sentiments
 38      IV        |          était son ami. En avril, Boishardy avait débuté par parcourir
 39      IV        |           autre côté de la Loire, Boishardy fut chargé de la périlleuse
 40      IV        |        espèce de relais formé par Boishardy leur devenait donc de la
 41      IV        |           son chef l’interrogeât. Boishardy lui fit signe d’approcher.~ ~ ~–
 42      IV        |      entrer ?~ ~ ~– Oui, répondit Boishardy, et se retournant vers Marcof :
 43      IV        |         pressant sur sa poitrine. Boishardy les regardait avec étonnement.~ ~ ~–
 44      IV        |         Keinec rougit de plaisir. Boishardy s’assit, et, s’adressant
 45      IV        |          La Bourdonnaie ? demanda Boishardy.~ ~ ~– Il ravage aussi les
 46      IV        |         une feuille de parchemin. Boishardy avança vivement la main
 47      IV        |      cette façon d’agir ? demanda Boishardy.~ ~ ~– Non, répondit le
 48      IV        |         nous est personnel.~ ~ ~ ~Boishardy se plaça devant la table
 49      IV        |       Elle sera ignorée, répondit Boishardy à voix basse en désignant
 50      IV        |          un autre, même, répondit Boishardy.~ ~ ~ ~Puis s’adressant
 51      IV        |                 Comment ! s’écria Boishardy stupéfait, tandis que Marcof
 52      IV        |           Oui, mon gars, répondit Boishardy en regardant avec étonnement
 53      IV        |           Acceptez le mien.~ ~ ~ ~Boishardy regarda Marcof. Keinec surprit
 54      IV        |         je te refusais, moi ? fit Boishardy.~ ~ ~– Si je t’ordonnais
 55      IV        |           bien servi, monsieur de Boishardy. Je t’ai toujours regardé
 56      IV        |          n’aurait pas fait plier. Boishardy et Marcof se regardèrent
 57      IV        |    semblables à celui-ci, s’écria Boishardy lorsque le jeune homme se
 58      IV        |       marin, maintenant, mon cher Boishardy, que tout est convenu entre
 59      IV        |        déposa sur la table devant Boishardy.~ ~ ~– Lisez cela, dit-il,
 60       V        |          et regagna la demeure de Boishardy. Lorsqu’il y pénétra, le
 61       V        |       elle ne nous voie, répondit Boishardy en souriant.~ ~ ~ ~Puis
 62       V        |       Commandés par qui ? demanda Boishardy.~ ~ ~– Par moi.~ ~ ~– Par
 63       V        |       vais vous le dire, mon cher Boishardy. Lorsque je touchai terre,
 64       V        |         Cela ne m’étonne pas, dit Boishardy en souriant.~ ~ ~– En peu
 65       V        |              Après ? fit vivement Boishardy en voyant Marcof s’arrêter
 66       V        |         quinze jours, interrompit Boishardy.~ ~ ~– Oui.~ ~ ~– Vous ne
 67       V        |         cette époque, interrompit Boishardy. Eh bien ! mon cher, nous
 68       V        |  sortaient de l’humble demeure de Boishardy. D’eux d’entre eux étaient
 69       V        |           était Keinec, Marcof et Boishardy le suivaient.~ ~ ~ ~Pour
 70       V        |          campement ; de sorte que Boishardy n’avait pas besoin de se
 71       V        |   élancèrent d’un même mouvement. Boishardy se pencha vers Fleur-de-Chêne,
 72      VI        |         mêmeMarcof confiait à Boishardy les secrets du marquis de
 73    VIII        |                  Lesquels ?~ ~ ~– Boishardy d’abord.~ ~ ~– Et puis ?~ ~ ~–
 74     XII        |          navire. Marcof, suivi de Boishardy et de Keinec, s’élança sur
 75     XII        |         autres matelots, et M. de Boishardy, examinant curieusement
 76     XII        |    descendit, accompagné de M. de Boishardy. Julie les attendait dans
 77     XII        |          était retourné auprès de Boishardy. Cette seconde expédition
 78     XII        |      Saint-Gildas retrouver M. de Boishardy, et elle espérait instinctivement
 79     XII        |         effet ; mais au momentBoishardy était monté à bord du lougre
 80     XII        |     délivrance de Philippe.~ ~ ~ ~Boishardy, marchant sur les pas de
 81     XII        |         livrer passage. Marcof et Boishardy pénétrèrent dans la pièce
 82     XII        |           de politesse. Au nom de Boishardy, Julie avait donné sa main
 83     XII        |                  Julie prodigua à Boishardy tout ce que sa tendresse
 84     XII        |  pronostic lugubre, que Marcof et Boishardy se sentirent profondément
 85     XII        |          et ordonnez, Marcof, dit Boishardy ; je me fie à vous.~ ~ ~ ~
 86     XII        |    remercia du geste et disparut. Boishardy et la marquise demeurèrent
 87     XII        |             Non, madame, répondit Boishardy, je ne m’étonne pas, mais
 88     XII        |         détournant la tête.~ ~ ~ ~Boishardy n’insista pas ; il avait
 89     XII        |           cette entreprise.~ ~ ~ ~Boishardy s’inclina profondément,
 90     XII        |          lougre et alla retrouver Boishardy qu’il emmena dans sa cabine.~ ~ ~ ~
 91    XIII        |   Saint-Nazaire.~ ~ ~– Quoi ! dit Boishardy avec étonnement, voulez-vous
 92    XIII        |                Eh bien ! mon cher Boishardy, je vais faire mettre en
 93    XIII        |        venait de mettre à la mer. Boishardy et Keinec l’accompagnaient
 94    XIII        |              Qu’est-ce donc ? dit Boishardy en se soulevant sur son
 95    XIII        |        gaffe.~ ~ ~– Inutile ! fit Boishardy en arrêtant Marcof. Le sauvetage
 96    XIII        |         de ses cheveux. Marcof et Boishardy se regardaient en silence,
 97    XIII        |         paysan prit les ordres de Boishardy et s’éloigna, tandis que
 98    XIII        |           sont bons, fit observer Boishardy en modérant l’ardeur de
 99    XIII        |         comme de vrais fous ? dit Boishardy en se frappant le front.~ ~ ~–
100    XIII        |    penses-tu, mon gars ? continua Boishardy en s’adressant à Keinec
101    XIII        |        est-ce qu’Yvonne ? demanda Boishardy.~ ~ ~– Celle que j’aime,
102    XIII        |          le comte.~ ~ ~– Au fait, Boishardy ne connaît pas cette histoire,
103    XIII        |         et du comte de Fougueray, Boishardy échangea un regard rapide
104    XIII        |               C’est étrange ! dit Boishardy en réfléchissant profondément.~ ~ ~–
105    XIII        |      Pressons l’allure ! répondit Boishardy, et enfonçons-nous sur la
106     XIV        |           rives de l’Erdre.~ ~ ~ ~Boishardy, Marcof et Keinec, semblaient
107     XIV        |         est-ce que cela ? s’écria Boishardy.~ ~ ~– Se battrait-on à
108     XIV        |         nous renseigner.~ ~ ~ ~Et Boishardy, se levant sur ses étriers,
109     XIV        |          Carrier.~ ~ ~ ~Marcof et Boishardy se regardèrent.~ ~ ~– Quelque
110     XIV        |           murmura le marin.~ ~ ~ ~Boishardy lui fit un signe pour lui
111     XIV        |        toujours gronder le canon. Boishardy, craignant l’emportement
112     XIV        |     ressemblait à un rugissement. Boishardy comprit que cette puissante
113     XIV        |           Vous avez agi sagement, Boishardy, car en entendant les atroces
114     XIV        |          Tout à coup le cheval de Boishardy s’arrêta net et pointa.
115     XIV        |           Et un troisième, ajouta Boishardy. C’est ici comme c’était
116     XIV        |       abattre. Deux fois celui de Boishardy glissa et roula avec son
117     XIV        |    quelque chose à tuer ! murmura Boishardy.~ ~ ~– Que fais-tu donc,
118     XIV        |         de fermeté, que Marcof et Boishardy tressaillirent. Keinec remonta
119     XIV        |         innocent alors ! répondit Boishardy. Cela ne peut être, Marcof ;
120     XIV        |                Ne voyez-vous pas, Boishardy, que Dieu a abandonné Nantes !~ ~ ~–
121      XV        |           enthousiasme. Marcof et Boishardy échangèrent à voix basse
122      XV        |       Pendant ce temps, Marcof et Boishardy, toujours dans l’impossibilité
123      XV        |       porte. Il semblait regarder Boishardy avec une persistance opiniâtre
124      XV        |       faconde du marchand, poussa Boishardy du coude :~ ~ ~– Regardez
125      XV        |                  C’est juste, dit Boishardy, et vous et votre parent
126      XV        |         ou se guillotinera.~ ~ ~ ~Boishardy fit un geste d’impatience ;
127      XV        |          la montre et le tendit à Boishardy.~ ~ ~– C’est trente-cinq
128      XV        |           soie vint l’en avertir. Boishardy désireux de se dérober promptement
129      XV        |         pas cette réflexion, mais Boishardy, que la colère commençait
130      XV        |     mendiant qui t’implore. »~ ~ ~Boishardy prit le livre et les papiers,
131      XV        |           se dit-il, en désignant Boishardy et Marcof, sont des aristocrates
132      XV        |           bien ! demanda vivement Boishardy à Marcof, qui froissait
133      XV        |   encombrait déjà lorsque Marcof, Boishardy et Keinec y pénétrèrent.
134      XV        |          tue encore ici ? murmura Boishardy.~ ~ ~– On tue partout à
135      XV        |        Vous avez raison toujours, Boishardy, répondit Marcof à voix
136      XV        |  compagnie Marat. »~ ~ ~Cependant Boishardy, plus maître de lui, avait
137      XV        |           son pouce gauche.~ ~ ~ ~Boishardy se pencha davantage et les
138      XV        |           avant-veille. Marcof et Boishardy comprirent alors pourquoi
139      XV        |             Ça ira ! » tandis que Boishardy saisissait la main de Marcof,
140      XV        |        adressait la parole.~ ~ ~ ~Boishardy se mordit les lèvres, Marcof
141      XV        |         du jeune homme. Marcof et Boishardy firent simultanément un
142      XV        | auparavant, le conduire au dépôt. Boishardy profita habilement de la
143      XV        |           toutes parts. Marcof et Boishardy se retournèrent d’un même
144      XV        |          belle jeune femme.~ ~ ~ ~Boishardy ne put retenir un mouvement
145      XV        |          Puis, se retournant vers Boishardy :~ ~ ~– Dis donc, citoyen,
146      XV        |         dirigeait vers les quais. Boishardy regarda Marcof.~ ~ ~– Allons
147      XV        |                 Volontiers.~ ~ ~ ~Boishardy se retourna vers Brutus :~ ~ ~–
148      XV        |           les amis.~ ~ ~ ~Marcof, Boishardy et Keinec s’éloignèrent,
149      XV        |          familièrement le bras de Boishardy, et ils ouvrirent la marche,
150     XVI        |          referma sur eux. Marcof, Boishardy et Keinec frémissaient d’
151     XVI        |        nomme cet envoyé ? demanda Boishardy.~ ~ ~– Fougueray, répondit
152     XVI        |           Marcof serra le bras de Boishardy, et ils échangèrent tous
153     XVI        |           murmura le marin.~ ~ ~ ~Boishardy affecta de s’occuper de
154     XVI        |            ils étouffaient.~ ~ ~ ~Boishardy, séparé de ses compagnons,
155     XVI        |           bien ! Je vais prévenir Boishardy, et à mon premier signal,
156     XVI        |        qui s’était glissé près de Boishardy lui parlait à voix basse.
157    XVII        |        déjà engagée entre Marcof, Boishardy et les membres de la compagnie
158    XVII        |          de la République, ajouta Boishardy.~ ~ ~– Parlons-en.~ ~ ~–
159    XVII        |      donna un tour de clef.~ ~ ~ ~Boishardy et Marcof échangèrent de
160    XVII        |       défensive en un clin d’œil. Boishardy ne bougea pas. Il arrêta
161    XVII        |          vous en pensez ? demanda Boishardy en se tournant vers ses
162    XVII        |    Écoute-moi seulement.~ ~ ~ ~Et Boishardy se leva à son tour.~ ~ ~–
163    XVII        |      comment le nommes-tu ?~ ~ ~– Boishardy !~ ~ ~– Tu nous le livreras ?~ ~ ~–
164    XVII        |          maintenant ! Voici M. de Boishardy, et moi je suis celui qui
165    XVII        |          Vive le roi ! répétèrent Boishardy et Keinec.~ ~ ~ ~Un moment
166    XVII        |          affaire.~ ~ ~ ~Marcof et Boishardy levèrent leurs bras armés,
167    XVII        |          sans atteindre personne. Boishardy, Marcof et Keinec ne se
168    XVII        |        puissantes de Keinec et de Boishardy, demandaient grâce d’une
169    XVII        |               Bien commencé ! dit Boishardy en essuyant le fer rougi
170    XVII        |           car Dieu est juste, dit Boishardy en frappant sur l’épaule
171    XVII        |    pouvons en avoir besoin.~ ~ ~ ~Boishardy fit un geste d’assentiment.
172    XVII        |   ceinture et s’élança au dehors. Boishardy et Marcof restèrent seuls.
173   XVIII        |           se trouvaient Marcof et Boishardy était éclairée, non seulement
174   XVIII        |           de la bande de ce damné Boishardy ; s’il vient à Nantes c’
175   XVIII        |         la ville.~ ~ ~– Marcof et Boishardy à Nantes ! murmurait-il.
176     XIX        |            XIX~ ~ LION ET TIGRE~ ~Boishardy et Marcof étaient demeurés
177     XIX        |           aurait trouvé, répondit Boishardy.~ ~ ~– Et Keinec ?~ ~ ~–
178     XIX        |          secondés !~ ~ ~– Écoutez Boishardy ! il me semble entendre
179     XIX        |        qui s’éteint, fit observer Boishardy.~ ~ ~– C’est vrai ; il n’
180     XIX        |          attendrons Keinec.~ ~ ~ ~Boishardy et Marcof se dirigèrent
181     XIX        |      terre.~ ~ ~– Je vous répète, Boishardy, que j’entends quelque chose.~ ~ ~–
182     XIX        |       avait éveillé sa vigilance. Boishardy n’entendait rien et affirmait
183     XIX        |        illusion.~ ~ ~– Alors, fit Boishardy avec résolution, tenons-nous
184     XIX        |     entends, cette fois, répondit Boishardy. Qui diable est cela ? On
185     XIX        |      rapidement vers nous !~ ~ ~ ~Boishardy et Marcof saisirent leurs
186     XIX        |       fers avec du foin ? demanda Boishardy en voyant le jeune homme
187     XIX        |         partie du quai. Marcof et Boishardy, imitant le mouvement de
188     XIX        |             Tu en es sûr ? ajouta Boishardy.~ ~ ~– J’ai entendu l’ordre
189     XIX        |                  Pinard ! s’écria Boishardy à son tour ; Pinard, l’infâme
190     XIX        |         Keinec obéit.~ ~ ~– Vous, Boishardy, continua le marin, vous
191     XIX        |   attendrez. Au nom de l’honneur, Boishardy, je vous somme de ne pas
192     XIX        |           vous-même.~ ~ ~– Merci, Boishardy. Maintenant retournons sur
193     XIX        |        maison, Marcof fit arrêter Boishardy près d’un mur qui l’abritait
194     XIX        |     Toujours persuadé que Marcof, Boishardy et Keinec n’avaient pas
195      XX        |                             XX~ ~ BOISHARDY, EN AVANT !~ ~À l’aide d’
196      XX        |   inquiété l’endroit où se tenait Boishardy avec les chevaux. Le jeune
197      XX        |      abattit deux autres. C’était Boishardy qui, l’œil en feu, frappait
198      XX        |           adresse entre Marcof et Boishardy, que les sans-culottes,
199      XX        |        pour les poursuivre ; mais Boishardy l’arrêta d’une main ferme.
200      XX        |          de l’inaction à laquelle Boishardy l’avait contraint, Keinec
201      XX        |    montait son gardien. Marcof et Boishardy se mirent en selle, et partirent
202      XX        |       auras raison, mon gars, dit Boishardy en souriant. Ah ! s’il y
203      XX        |          et à sa gauche Marcof et Boishardy galopant rapidement, et,
204      XX        |          çà ! demanda tout à coup Boishardy en se retournant vers Marcof,
205     XXI        |            Quittons la route, dit Boishardy ; Chantenay est au pouvoir
206     XXI        |       travers les bruyères.~ ~ ~ ~Boishardy fit un geste d’assentiment
207     XXI        |       pour laisser passer Marcof, Boishardy et Keinec qui portait toujours
208     XXI        |       cellier, n’est-ce pas ? fit Boishardy.~ ~ ~– Oui.~ ~ ~ ~Et Marcof,
209     XXI        |        autres, mon gars, répondit Boishardy.~ ~ ~ ~En ce moment Kérouac
210     XXI        |                Pauvre homme ! dit Boishardy, on lui a massacré son enfant ?~ ~ ~–
211     XXI        |        allez-vous faire ? demanda Boishardy.~ ~ ~– Employer un procédé
212     XXI        |          est insurmontable.~ ~ ~ ~Boishardy fit un geste de dégoût.
213     XXI        |          servait de manche.~ ~ ~– Boishardy, veuillez faire chauffer
214     XXI        |       Marcof.~ ~ ~– Oui, répondit Boishardy qui avait pris, dans un
215     XXI        |       alors ! dit le marin.~ ~ ~ ~Boishardy passa les pinces à son compagnon.
216    XXII        |           l’heure mêmeMarcof, Boishardy et Keinec, enfermés avec
217   XXIII        |          Marcof l’avait raconté à Boishardy, Philippe et Jocelyn faisaient
218     XXV        |         de deux chefs : Marcof et Boishardy. Demain tu les auras en
219   XXVII        |           de Saint-Étienne.~ ~ ~ ~Boishardy avait fait observer qu’il
220  XXVIII        |        entrés, la veille au soir, Boishardy, Marcof et Keinec. Deux
221  XXVIII        |        Marcof ?~ ~ ~– Sans doute, Boishardy, répondit le marin, sans
222  XXVIII        |           Keinec tarde bien ! dit Boishardy en regardant autour de lui
223  XXVIII        |           et arrêté, fit observer Boishardy.~ ~ ~– Je lui avais donné
224  XXVIII        |          la tête.~ ~ ~– Hum ! fit Boishardy d’un air mécontent, je n’
225  XXVIII        |         être Keinec ! Voyez donc, Boishardy.~ ~ ~ ~Boishardy s’avança
226  XXVIII        |      Voyez donc, Boishardy.~ ~ ~ ~Boishardy s’avança avec précaution
227  XXVIII        |           écrièrent en même temps Boishardy et Marcof.~ ~ ~– Yvonne !
228  XXVIII        |         Allons sur les quais, dit Boishardy, nous serons plus libres
229  XXVIII        |        Fâcheux contre-temps ! dit Boishardy.~ ~ ~ ~Marcof frappa du
230  XXVIII        |         foi à ta lettre ? demanda Boishardy en s’adressant à Pinard.~ ~ ~–
231  XXVIII        |          parlez, poursuivit M. de Boishardy, en le prévenant de l’arrivée
232  XXVIII        |                  Comment, s’écria Boishardy, vous allez vous fier à
233  XXVIII        |          seul !~ ~ ~– Il le faut, Boishardy, il le faut cependant.~ ~ ~–
234  XXVIII        |       résolution est prise. Vous, Boishardy, je vous conjure de m’obéir ;
235  XXVIII        |        demeurèrent indécis. Enfin Boishardy poussa un soupir.~ ~ ~–
236  XXVIII        |         dompté par le lion.~ ~ ~ ~Boishardy et Keinec gardèrent d’abord
237  XXVIII        |           intérieur de la maison. Boishardy le suivit.~ ~ ~ ~
238    XXIX        |          FIL D’ARIANE~ ~Keinec et Boishardy gravirent lestement les
239    XXIX        |        hâte de rejoindre Yvonne ; Boishardy était impatient de se trouver
240    XXIX        |         vit devant elle Keinec et Boishardy. La jeune fille tendit la
241    XXIX        |        ajouta :~ ~ ~– C’est M. de Boishardy. Sans lui et sans Marcof,
242    XXIX        |           Oh ! les monstres ! fit Boishardy avec une colère sourde.
243    XXIX        |       sois tué cette nuit !~ ~ ~ ~Boishardy se mordait les lèvres. Le
244    XXIX        |          venait d’entendre dire à Boishardy que son fiancé était blessé,
245    XXIX        |        résignation infinie.~ ~ ~ ~Boishardy pénétrait dans le logement
246    XXIX        |                 Qu’y a-t-il ? fit Boishardy en se retournant.~ ~ ~–
247    XXIX        |       frissonna de tout son être. Boishardy comprit encore ce qui se
248     XXX        |         CHEZ CARRIER~ ~Tandis que Boishardy reconnaissait l’infâme beau-frère
249     XXX        |        Qui les commandait ?~ ~ ~– Boishardy.~ ~ ~– Tu sais que Pinard
250    XXXI        |        précipita vers l’échafaud. Boishardy et Keinec l’y attendaient.~ ~ ~–
251    XXXI        |      faute !~ ~ ~– Non ! répondit Boishardy, tout est sauvé ; nous pouvons
252    XXXI        |      furent en quelques secondes. Boishardy s’avança le premier.~ ~ ~–
253    XXXI        |           il nous faut ? répondit Boishardy.~ ~ ~– Oui ; mais ce n’est
254    XXXI        | adressez-vous aux geôliers.~ ~ ~ ~Boishardy, Marcof et Keinec pénétrèrent
255    XXXI        |         ordre en blanc rempli par Boishardy, selon l’usage, afin de
256    XXXI        |   responsabilité à couvert.~ ~ ~ ~Boishardy formula le but de sa mission.
257    XXXI        |                 Inutile, répondit Boishardy, nous trouverons bien.~ ~ ~ ~
258    XXXI        |      CHAMBRE DU SURVEILLANT~ ~ ~ ~Boishardy heurta violemment à cette
259    XXXI        |         Philippe est là ? demanda Boishardy.~ ~ ~– Oui, messieurs, répondit
260    XXXI        |     écria-t-il.~ ~ ~– Allons… dit Boishardy, il ne nous reste plus qu’
261    XXXI        |                  Par où ? demanda Boishardy.~ ~ ~ ~Piétro désigna les
262    XXXI        |  Détachez-les vite.~ ~ ~ ~Keinec, Boishardy et Jocelyn s’élancèrent.
263    XXXI        |                À nous ! fit M. de Boishardy. Dépêchons !~ ~ ~ ~Il était
264    XXXI        |       excitait les sans-culottes. Boishardy et Keinec étaient déjà au
265    XXXI        |         bras.~ ~ ~– En avant, dit Boishardy ; du silence, et suivez-moi
266    XXXI        |                 Silence ! ordonna Boishardy ; on se bat à l’une des
267    XXXI        |                  Moi.~ ~ ~– Vous, Boishardy ?~ ~ ~– Sans doute. J’ai
268    XXXI        |           Attention ! interrompit Boishardy, nous voici en présence
269    XXXI        |           place au moment mêmeBoishardy et ses compagnons s’élançaient
270    XXXI        |        nouveau renfort. Marcof et Boishardy comprirent que la lutte
271    XXXI        |           Un passage était libre. Boishardy en profita habilement.~ ~ ~–
272    XXXI        |    reconnaissant ses chefs.~ ~ ~ ~Boishardy et Keinec saisirent Marcof
273    XXXI        |                 Quant à Marcof, à Boishardy, à Philippe, à Yvonne et
274      Ep,      1|           Diégo fut tué par M. de Boishardy, dont je vous ai souvent
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