Nous nous engageons dans la transformation de nos
oeuvres28
158. Nous évitons toute
forme d'élitisme.
Nous veillons à ce que "le souci des résultats scolaires, la réputation et
le profit ne soient jamais un obstacle à l'ouverture de nos écoles à ceux qui
sont moins doués ou appartiennent à des familles économiquement faibles".29 Dans les pays où le gouvernement ne
subventionne pas le fonctionnement des écoles catholiques, nous faisons appel à
la solidarité de tous pour permettre d'accueillir les pauvres. 30
159. Lorsque cela est
possible nous adaptons les programmes afin de mieux répondre aux
aptitudes des élèves ainsi qu’aux réalités socioéconomiques toujours en
évolution. Nous ouvrons des cours professionnels orientés vers l’insertion des
jeunes dans le monde du travail.
160. En collaboration avec
d’autres, nous créons de nouvelles écoles ou nous changeons l’implantation
de certaines, pour être au service des familles dans les zones pauvres et
fortement peuplées ou de populations marginalisées. Le même esprit d'initiative
nous pousse à fonder des centres professionels pour les jeunes qui cherchent
une formation complémentaire et pour ceux qui sont exclus du système scolaire.
161. Nous essayons
d'identifier dès que possible les élèves "à risque" et, en
accord avec les familles, nous mettons en œuvre des stratégies éducatives
appropriées. Pour eux et pour ceux qui présentent des handicaps divers,
nous mettons en place des services spécialisés ou des centres scolaires
alternatifs.
162. Dans les milieux où
les jeunes et leurs familles sont gravement exploités, nous adoptons une
démarche éducative communautaire, adaptée au contexte, aidant ces jeunes à
devenir agents de leur propre transformation et de celle de la societé.
|