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René Descartes
Les méditations

IntraText - Concordances

dieu

    Chap.
1 Épi| que ces deux questions, de Dieu et de l'âme, étaient les 2 Épi| par la foi qu'il y a un Dieu, et que l'âme humaine ne 3 Épi| retenues, ni par la crainte de Dieu, ni par l'attente d'une 4 Épi| faut croire qu'il y a un Dieu, parce qu'il est ainsi enseigné 5 Épi| parce qu'elles viennent de Dieu ; et cela parce que, la 6 Épi| la foi étant un don de Dieu, celui-là même qui donne 7 Épi| seulement que l'existence de Dieu se peut prouver par raison 8 Épi| paroles : Ce qui est connu de Dieu, est manifeste dans eux, 9 Épi| ce qui se peut savoir de Dieu peut être montré par des 10 Épi| arriver à la connaissance de Dieu avec plus de facilité et 11 Épi| point croire qu'il y a un Dieu, et que l'âme humaine est 12 Épi| affaire, et la gloire de Dieu à laquelle tout ceci se 13 Épi| lesquelles je prouve qu'il y a un Dieu, et que l'âme humaine diffère 14 Épi| douter de l'existence de Dieu, et de la distinction réelle 15 Épi| recommander davantage la cause de Dieu et de la Religion, à ceux 16 Abr| exister sans être créées de Dieu, sont de leur nature incorruptibles, 17 Abr| réduites au néant par ce même Dieu qui leur veuille dénier 18 Abr| pour prouver l'existence de Dieu. Toutefois, afin que l'esprit 19 Abr| impossible que l'idée de Dieu, qui est en nous, n'ait 20 Abr| qui est en nous, n'ait pas Dieu même pour sa cause.~ 21 Abr| expliquée, l'existence de Dieu y est encore démontrée par 22 Abr| de la connaissance d'un Dieu.~ 23 Abr| conduisent à la connaissance de Dieu et de notre âme ; en sorte 24 I| certaine opinion, qu'il y a un Dieu qui peut tout, et par qui 25 I| peut avoir assuré que ce Dieu n'ait point fait qu'il n' 26 I| cela. Mais peut-être que Dieu n'a pas voulu que je fusse 27 I| mieux nier l'existence d'un Dieu si puissant, que de croire 28 I| ce qui est dit ici d'un Dieu soit une fable. Toutefois, 29 I| il y a, non point un vrai Dieu, qui est la souveraine source 30 II| N'y a-t-il point quelque Dieu, ou quelque autre puissance, 31 III| Méditation Troisième - De Dieu qu'il existe ~ 32 III| esprit, que peut-être quelque Dieu avait pu me donner une telle 33 III| souveraine puissance d'un Dieu se présente à ma pensée 34 III| croire qu'il y ait quelque Dieu qui soit trompeur, et même 35 III| qui prouvent qu'il y a un Dieu, la raison de douter qui 36 III| dois examiner s'il y a un Dieu, sitôt que l'occasion s' 37 III| le ciel, ou un ange, ou Dieu même. D'autres, outre cela, 38 III| par laquelle je conçois un Dieu souverain, éternel, infini, 39 III| autre qui me représente un Dieu, d'autres des choses corporelles 40 III| choses corporelles et de Dieu, encore que hors de moi 41 III| reste que la seule idée de Dieu, dans laquelle il faut considérer 42 III| moi-même. Par le nom de Dieu j'entends une substance 43 III| j'ai dit auparavant, que Dieu existe.~ 44 III| du fini, c'est-à-dire de Dieu, que de moi-même. Car comment 45 III| peut-être cette idée de Dieu est matériellement fausse, 46 III| même qu'il se rencontre en Dieu une infinité de choses que 47 III| autres que j'ignore, sont en Dieu formellement ou éminemment, 48 III| attribue à la nature d'un Dieu, sont en quelque façon en 49 III| accroissement. Mais je conçois Dieu actuellement infini en un 50 III| moi-même, qui ai cette idée de Dieu, je pourrais être, en cas 51 III| cas qu'il n'y eût point de Dieu. Et je demande, de qui aurais-je 52 III| causes moins parfaites que Dieu ; car on ne se peut rien 53 III| idée, et ainsi je serais Dieu. Et je ne me dois point 54 III| l'idée que je conçois de Dieu, parce qu'il n'y en a aucune 55 III| qu'il est nécessaire que Dieu soit l'auteur de mon existence. 56 III| est pas ce que j'appelle Dieu, et que je suis produit, 57 III| ai en moi quelque idée de Dieu, quelle que soit enfin la 58 III| qu'elle-même doit être Dieu ; puisque ayant la vertu 59 III| celles que je conçois être en Dieu.~ 60 III| cause qui se trouvera être Dieu. Et il est très manifeste 61 III| perfections que j'attribue à Dieu, et d'une autre l'idée de 62 III| dans une seule qui soit Dieu. Car, au contraire, l'unité, 63 III| toutes les choses qui sont en Dieu, est une des principales 64 III| toutes les perfections de Dieu, n'a pu être mise en moi 65 III| parfait (c'est-à-dire de Dieu) est en moi , l' existence 66 III| en moi , l' existence de Dieu est très évidemment démontrée.~ 67 III| pas trouver étrange que Dieu, en me créant, ait mis en 68 III| ouvrage. Mais de cela seul que Dieu m'a créé, il est fort croyable 69 III| dans laquelle l'idée de Dieu se trouve contenue) par 70 III| infiniment et, ainsi qu'il est Dieu. Et toute la force de l' 71 III| pour prouver l'existence de Dieu consiste en ce que je reconnais 72 III| eusse en moi l'idée d'un Dieu, si Dieu n'existait véritablement ; 73 III| moi l'idée d'un Dieu, si Dieu n'existait véritablement ; 74 III| véritablement ; ce même Dieu, dis-je, duquel l'idée est 75 III| à la contemplation de ce Dieu tout parfait, de peser tout 76 IV| beaucoup plus encore de Dieu même, que maintenant je 77 IV| indépendant, c'est-à-dire de Dieu, se présente à mon esprit 78 IV| évidemment l'existence de Dieu, et que la mienne dépend 79 IV| cette contemplation du vrai Dieu (dans lequel tous les trésors 80 IV| ne peut se rencontrer en Dieu. En après j'expérimente 81 IV| sans doute j'ai reçue de Dieu, de même que tout le reste 82 IV| trompé ; car, si je tiens de Dieu tout ce que je possède, 83 IV| lorsque je ne pense qu'à Dieu, je ne découvre en moi aucune 84 IV| réelle et positive idée de Dieu, ou bien d'un être souverainement 85 IV| suis comme un milieu entre Dieu et le néant, c'est-à- dire 86 IV| chose de réel qui dépende de Dieu, mais que c'est seulement 87 IV| qui m'ait été donnée de Dieu particulièrement pour cet 88 IV| ce que la puissance que Dieu m'a donnée pour discerner 89 IV| considérant la nature de Dieu il ne me semble pas possible 90 IV| n'y a point de doute que Dieu n'ait pu me créer tel que 91 IV| capable de comprendre pourquoi Dieu fait ce qu'il fait, et qu' 92 IV| quelle raison ni comment Dieu les a produites. Car, sachant 93 IV| au contraire que celle de Dieu est immense, incompréhensible, 94 IV| les fins impénétrables de Dieu.~ 95 IV| recherche si les ouvrages de Dieu sont parfaits, mais généralement 96 IV| mon existence et celle de Dieu, toutefois aussi, depuis 97 IV| reconnu l'infinie puissance de Dieu, je ne saurais nier qu'il 98 IV| raison qui puisse prouver que Dieu ait me donner une plus 99 IV| pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre 100 IV| appartient à la nature de Dieu. En même façon, si j'examine 101 IV| petite et bornée, et qui en Dieu ne soit immense et infinie. 102 IV| image et la ressemblance de Dieu. Car, encore qu'elle soit 103 IV| incomparablement plus grande dans Dieu, que dans moi, soit à raison 104 IV| y rencontrent, soit que Dieu dispose ainsi l'intérieur 105 IV| laquelle j'ai reçue de Dieu, n'est point d'elle-même 106 IV| moyen de cette puissance que Dieu m'a donnée pour concevoir, 107 IV| puissance que j'ai reçue de Dieu, ni même dans l'opération, 108 IV| de me plaindre, de ce que Dieu ne m'a pas donné une intelligence 109 IV| aussi me plaindre, de ce que Dieu concourt avec moi pour former 110 IV| tant qu'ils dépendent de Dieu ; et il y a en quelque sorte 111 IV| besoin d'aucun concours de Dieu, puisque ce n'est pas une 112 IV| que, si on la rapporte à Dieu comme à sa cause, elle ne 113 IV| point une imperfection en Dieu, de ce qu'il m'a donné la 114 IV| néanmoins qu'il était aisé à Dieu de faire en sorte que je 115 IV| parfait que je ne suis, si Dieu m'avait créé tel que je 116 IV| droit de me plaindre, si Dieu, m'ayant mis au monde, n' 117 IV| doit nécessairement avoir Dieu pour son auteur, Dieu, dis-je, 118 IV| avoir Dieu pour son auteur, Dieu, dis-je, qui, étant souverainement 119 V| matérielles et, derechef de Dieu, qu'il existe ~ 120 V| touchant les attributs de Dieu, et touchant ma propre nature, 121 V| démonstrative de l'existence de Dieu ? Il est certain que je 122 V| véritable, l'existence de Dieu doit passer en mon esprit 123 V| séparée de l'essence de Dieu, et qu'ainsi on peut concevoir 124 V| ainsi on peut concevoir Dieu comme n'étant pas actuellement. 125 V| séparée de l'essence de Dieu, que de l'essence d'un triangle 126 V| répugnance de concevoir un Dieu (c'est-à-dire un être souverainement 127 V| effet je ne concevoir un Dieu sans existence, non plus 128 V| aussi, quoique je conçoive Dieu avec l'existence, il semble 129 V| attribuer l'existence à Dieu, encore qu'il n'y eût aucun 130 V| encore qu'il n'y eût aucun Dieu qui existât.~ 131 V| que je ne puis concevoir Dieu sans existence, il s'ensuit 132 V| savoir de l'existence de Dieu, détermine ma pensée à le 133 V| liberté de concevoir un Dieu sans existence (c'est-à-dire 134 V| nécessaire que j'avoue que Dieu existe, après que j'ai supposé 135 V| jamais dans aucune pensée de Dieu, néanmoins, toutes les fois 136 V| principale est celle de Dieu. Car en effet je reconnais 137 V| concevoir autre chose que Dieu seul, à l'essence de laquelle 138 V| infinité d'autres choses en Dieu, desquelles je ne puis rien 139 V| autre. Et pour ce qui est de Dieu, certes, si mon esprit n' 140 V| que de penser qu'il y a un Dieu, c'est-à-dire un être souverain 141 V| ignorais qu'il y eût un Dieu. Et ainsi je n'aurais jamais 142 V| j'ignore qu'il y ait un Dieu. Car je puis me persuader 143 V| ai reconnu qu'il y a un Dieu, parce qu'en même temps 144 V| seule connaissance du vrai Dieu : en sorte qu'avant que 145 VI| n'y a point de doute que Dieu n'ait la puissance de produire 146 VI| peuvent être produites par Dieu telles que je les conçois, 147 VI| par la toute-puissance de Dieu ; et il n'importe pas par 148 VI| les idées ; ou bien c'est Dieu même, ou quelque autre créature 149 VI| contenu éminemment. Or, Dieu n'étant point trompeur, 150 VI| toutefois de cela seul que Dieu n'est point trompeur, et 151 VI| maintenant autre chose que Dieu même, ou bien l'ordre et 152 VI| ordre et la disposition que Dieu a établie dans les choses 153 VI| de toutes les choses que Dieu m'a données.~ 154 VI| de toutes les choses que Dieu m'a données ; vu que cet 155 VI| seulement des choses que Dieu m'a données, comme étant 156 VI| nonobstant la souveraine bonté de Dieu, il arrive qu'il y ait de 157 VI| véritablement la créature de Dieu, qu'un homme qui est en 158 VI| répugne autant à la bonté de Dieu, qu'il ait une nature trompeuse 159 VI| comme ayant été formée de Dieu pour avoir en soi tous les 160 VI| examiner comment la bonté de Dieu n'empêche pas que la nature 161 VI| puissance et la bonté de Dieu qui les a produits. Ainsi, 162 VI| au pied. Il est vrai que Dieu pouvait établir la nature 163 VI| nonobstant la souveraine bonté de Dieu, la nature de l'homme, en 164 VI| les autres. Car de ce que Dieu n'est point trompeur, il


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