Chap.
1 Épi| pardonnable : car si leur esprit a pénétré si avant dans
2 Épi| nous-mêmes, et que notre esprit seul est capable de nous
3 Épi| toutes les forces de leur esprit pour faire connaître la
4 Épi| ait aucune voie par où l'esprit humain en puisse jamais
5 Épi| et qu'elles demandent un esprit tout entier, elles ne sont
6 Épi| parce qu'elles demandent un esprit entièrement libre de tous
7 Épi| soient bientôt effacées de l'esprit des hommes. Car la vérité
8 Épi| tous les doctes et gens d'esprit souscriront à votre jugement ;
9 Épi| se dépouilleront de leur esprit de contradiction, ou que
10 Épi| par toutes les personnes d'esprit pour des démonstrations,
11 Abr| facile pour accoutumer notre esprit à se détacher des sens,
12 Abr| Dans la seconde, l'esprit, qui, usant de sa propre
13 Abr| comme l' on conçoit l' esprit et le corps, sont en effet
14 Abr| divisible, au lieu que l'esprit, ou l'âme de l'homme, ne
15 Abr| facilement périr, mais que l'esprit, ou l'âme de l'homme (ce
16 Abr| Dieu. Toutefois, afin que l'esprit du lecteur se pût plus aisément
17 Abr| idée se rencontre dans l' esprit de quelque ouvrier ; car,
18 Abr| en la connaissance de l'esprit humain. Et c'est tout ce
19 I| Maintenant donc que mon esprit est libre de tous soins,
20 I| longtemps que j'ai dans mon esprit une certaine opinion, qu'
21 I| donnant droit d'occuper mon esprit contre mon gré, et de se
22 I| et préparerai si bien mon esprit à toutes les ruses de ce
23 II| Seconde - De la nature de l'esprit humain et qu'il est plus
24 II| je fis hier m'a rempli l'esprit de tant de doutes, qu'il
25 II| que des fictions de mon esprit. Qu'est-ce donc qui pourra
26 II| puissance, qui me met en l'esprit ces pensées ? Cela n'est
27 II| que je la conçois en mon esprit.~
28 II| ci-devant d'elles-mêmes en mon esprit, et qui ne m'étaient inspirées
29 II| toutes ces choses en mon esprit, et je n'en rencontre aucune
30 II| qui pense, c'est-à-dire un esprit, un entendement ou une raison,
31 II| rappeler et détourner son esprit de cette façon de concevoir,
32 II| bien ce que c'est : mon esprit se plaît de s'égarer, et
33 II| que par l'entendement ou l'esprit ? Certes c'est la même que
34 II| seulement une inspection de l'esprit, laquelle peut être imparfaite
35 II| je considère combien mon esprit a de faiblesse, et de pente
36 II| la seule inspection de l'esprit, si par hasard je ne regardais
37 II| juger qui réside en mon esprit, ce que je croyais voir
38 II| concevoir de cette sorte sans un esprit humain.~
39 II| enfin que dirai-je de cet esprit, c'est- à- dire de moi-
40 II| en moi autre chose qu'un esprit. Que prononcerai- je, dis-je,
41 II| évidemment la nature de mon esprit ? Et il se rencontre encore
42 II| tant d'autres choses en l'esprit même, qui peuvent contribuer
43 II| facile à connaître que mon esprit. Mais, parce qu'il est presque
44 III| choses se présentaient à mon esprit. Et encore à présent je
45 III| parce qu'il me venait en l'esprit, que peut-être quelque Dieu
46 III| trouverai les premières en mon esprit à celles que j'y pourrai
47 III| sujet de l'action de mon esprit, mais j'ajoute aussi quelque
48 III| fictions et inventions de mon esprit. Mais aussi peut-être me
49 III| exemple, je trouve dans mon esprit deux idées du soleil toutes
50 III| idée étant un ouvrage de l'esprit, sa nature est telle qu'
51 III| emprunte de la pensée ou de l'esprit, dont elle est seulement
52 III| puisque tout ce que mon esprit conçoit clairement et distinctement
53 III| toutes celles qui sont en mon esprit.~
54 III| chose de mon attention, mon esprit se trouvant obscurci et
55 III| que moi, c'est-à-dire mon esprit, lequel seul je prends maintenant
56 III| production ou fiction de mon esprit ; car il n'est pas en mon
57 III| perfections, dont notre esprit peut bien avoir quelque
58 III| autant que la force de mon esprit, qui en demeure en quelque
59 IV| jours passés à détacher mon esprit des sens, et j'ai si exactement
60 IV| sont connues touchant l'esprit humain, et beaucoup plus
61 IV| certes l'idée que j'ai de l'esprit humain, en tant qu'il est
62 IV| Dieu, se présente à mon esprit avec tant de distinction
63 IV| que je ne pense pas que l'esprit humain puisse rien connaître
64 IV| surpassent la portée de mon esprit. Et cette seule raison est
65 IV| il me tombe encore en l'esprit, qu'on ne doit pas considérer
66 IV| se présente aussi à mon esprit une certaine idée de la
67 IV| attacher continuellement mon esprit à une même pensée, je puis
68 V| est-à-dire celle de mon esprit : mais j'en reprendrai peut-être
69 V| qui étaient déjà dans mon esprit, quoique je n'eusse pas
70 V| dépend en aucune façon de mon esprit ; comme il paraît de ce
71 V| triangle est venue en mon esprit par l'entremise de mes sens,
72 V| car le puis former en mon esprit une infinité d'autres figures,
73 V| toutefois la nature de mon esprit est telle, que je ne me
74 V| Dieu doit passer en mon esprit au moins pour aussi certaine,
75 V| son idée du trésor de mon esprit, il est nécessaire que je
76 V| de Dieu, certes, si mon esprit n'était prévenu d'aucuns
77 V| une grande application d'esprit, toutefois à présent je
78 V| que je ne puis pas avoir l'esprit toujours attaché à une même
79 V| ce qui se présente à mon esprit avec évidence, est absolument
80 VI| application intérieure de mon esprit ; et c'est proprement ce
81 VI| présents avec les yeux de mon esprit. Et quoique, suivant la
82 VI| appliquant l'attention de mon esprit à chacun de ses cinq côtés,
83 VI| particulière contention d'esprit pour imaginer, de laquelle
84 VI| particulière contention d'esprit montre évidemment la différence
85 VI| est-à-dire à l'essence de mon esprit ; car, encore que je ne
86 VI| chose qui diffère de mon esprit. Et je conçois facilement
87 VI| corps existe, auquel mon esprit soit conjoint et uni de
88 VI| intellection, en ce que l'esprit en concevant se tourne en
89 VI| idées que je reçois en mon esprit par cette façon de penser,
90 VI| pouvaient procéder de mon esprit ; de façon qu'il était nécessaire
91 VI| pouvait venir autre chose en l'esprit, sinon que ces choses-là
92 VI| avais aucune idée dans mon esprit, qui n'eût passé auparavant
93 VI| douleur suit la tristesse en l'esprit, et du sentiment de plaisir
94 VI| et comme du mélange de l'esprit avec le corps.~
95 VI| sont introduites en mon esprit par une certaine coutume
96 VI| qui n'appartiennent qu'à l'esprit seul, desquelles je n'entends
97 VI| comme étant composé de l'esprit et du corps. Or cette nature
98 VI| hors de nous, sans que l'esprit les ait soigneusement et
99 VI| c'est, ce me semble, à l'esprit seul, et non point au composé
100 VI| non point au composé de l'esprit et du corps, qu'il appartient
101 VI| que pour signifier à mon esprit quelles choses sont convenables
102 VI| il n'y eût en lui aucun esprit, il ne laisserait pas de
103 VI| conséquent par l'aide de l'esprit, mais seulement par la disposition
104 VI| coutume de signifier à l'esprit le sentiment de la soif,
105 VI| composé, c'est-à-dire de l'esprit ou de l'âme unie à ce corps,
106 VI| grande différence entre l'esprit et le corps, en ce que le
107 VI| toujours divisible, et que l'esprit est entièrement indivisible.
108 VI| lorsque je considère mon esprit, c'est-à-dire moi-même en
109 VI| entière. Et quoique tout l'esprit semble être uni à tout le
110 VI| rien de retranché de mon esprit. Et les facultés de vouloir,
111 VI| ses parties : car le même esprit s'emploie tout entier à
112 VI| pièces par ma pensée, que mon esprit ne divise fort facilement
113 VI| suffirait pour m'enseigner que l'esprit ou l'âme de l'homme est
114 VI| Je remarque aussi que l'esprit ne reçoit pas immédiatement
115 VI| sentir la même chose à l'esprit, quoique cependant les autres
116 VI| sentir de la douleur à l'esprit, comme si cette douleur
117 VI| il sera nécessaire que l'esprit ressente dans le pied la
118 VI| partie du cerveau dont l'esprit reçoit immédiatement l'impression,
119 VI| mouvement fasse ressentir à l'esprit, entre tous les sentiments
120 VI| fait une impression à l'esprit qui lui fait sentir quelque
121 VI| dans te pied par laquelle l'esprit est averti et excité à faire
122 VI| sentir toute autre chose à l'esprit : par exemple, qu'il se
123 VI| mouvement fait ressentir à l'esprit le sentiment de la soif,
124 VI| tant qu'il est composé de l'esprit et du corps, ne peut qu'
125 VI| cerveau ne pouvant causer en l'esprit qu'un même sentiment, et
126 VI| raisonnable qu'il porte à l'esprit la douleur du pied que celle
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