Chap.
1 Épi| pas aisé d'en connaître la nature, et que quelques- uns aient
2 Abr| appartiennent, c'est- à- dire à la nature intellectuelle, et de celles
3 Abr| conception distincte de la nature corporelle, laquelle se
4 Abr| créées de Dieu, sont de leur nature incorruptibles, et ne peuvent
5 Abr| point), est immortelle de sa nature.~
6 Abr| cinquième, outre que la nature corporelle prise en général
7 I| et autres choses de cette nature. Et comment est-ce que je
8 I| ce genre de choses est la nature corporelle en général, et
9 I| autres sciences de cette nature, qui ne traitent que de
10 I| peine si elles sont dans la nature, ou si elles n'y sont pas,
11 II| Méditation Seconde - De la nature de l'esprit humain et qu'
12 II| inspirées que de ma seule nature, lorsque je m'appliquais
13 II| doutais nullement de sa nature ; car je pensais la connaître
14 II| attribuer ces avantages à la nature corporelle ; au contraire,
15 II| attribuées ci- dessus à la nature corporelle ? Je m'arrête
16 II| choses que l'on rapporte à la nature du corps, ne soient que
17 II| reconnaître bien distinctement sa nature.~
18 II| choses appartiennent à ma nature. Mais pourquoi n'y appartiendraient-elles
19 II| appartiennent à ma propre nature. Mais je vois bien ce que
20 II| connaître et concevoir la nature de la cire, ou de quelque
21 II| facilement et plus évidemment la nature de mon esprit ? Et il se
22 II| l'éclaircissement de sa nature, que celles qui dépendent
23 III| avait pu me donner une telle nature, que je me trompasse même
24 III| cela d'ailleurs que de ma nature propre ; mais si j'ouis
25 III| cela m'est enseigné par la nature ; et la seconde, que j'expérimente
26 III| cela m'est enseigné par la nature, j'entends seulement par
27 III| seulement par ce mot de nature une certaine inclination
28 III| ouvrage de l'esprit, sa nature est telle qu'elle ne demande
29 III| aux idées, de leur propre nature, de même aussi la manière
30 III| principales) de leur propre nature. Et encore qu'il puisse
31 III| manque quelque chose à ma nature, et qu'elle n'est pas toute
32 III| connaîtrais les défauts de ma nature ?~
33 III| pensée : car il est de la nature de l'infini, que ma nature,
34 III| nature de l'infini, que ma nature, qui est finie et bornée,
35 III| perfections que j'attribue à la nature d'un Dieu, sont en quelque
36 III| autres perfections de la nature divine ; et enfin il semble
37 III| perfection, et qu'il y eût en ma nature beaucoup de choses en puissance,
38 III| de connaissances dont ma nature est dénuée ; je ne me serais
39 III| considéreront avec attention la nature du temps), qu'une substance,
40 III| cause que l'on attribue à ma nature, il faut nécessairement
41 III| perfections que j'attribue à la nature Divine. Puis l'on peut derechef
42 III| serait pas possible que ma nature fût telle qu'elle est, c'
43 IV| posséder. Et considérant la nature de Dieu il ne me semble
44 IV| Car, sachant déjà que ma nature est extrêmement faible et
45 IV| rencontre très parfaite en sa nature, si elle est regardée comme
46 IV| chose qui soit due à sa nature, mais seulement qu'il ne
47 IV| qu'elle appartient à la nature de Dieu. En même façon,
48 IV| une certaine idée de la nature corporelle : ce qui fait
49 IV| fait que je doute si cette nature qui pense, qui est en moi,
50 IV| est différente de cette nature corporelle, ou bien si toutes
51 IV| indivisible, il semble que sa nature est telle qu'on ne lui saurait
52 IV| plus de perfection en ma nature, de ce que je les puis former,
53 IV| remarque cette faiblesse en ma nature, que je ne puis attacher
54 V| Dieu, et touchant ma propre nature, c'est-à-dire celle de mon
55 V| accorde si bien avec ma nature, que lorsque je commence
56 V| néanmoins d'y avoir une certaine nature, ou forme, ou essence déterminée
57 V| propriétés touchant leur nature, aussi bien que touchant
58 V| pas démontré, toutefois la nature de mon esprit est telle,
59 V| existence appartient à sa nature, que je connais que tout
60 V| appartient véritablement à la nature de cette figure ou de ce
61 V| d'une vraie et immuable nature. Premièrement, à cause que
62 V| que je sois d'une telle nature, que, dès aussitôt que je
63 V| je suis aussi d'une telle nature, que je ne puis pas avoir
64 V| lorsque je considère la nature du triangle, je connais
65 V| avoir été fait tel par la nature, que je me puisse aisément
66 V| doute ? Me dira-t-on que ma nature est telle que je suis fort
67 V| celles qui appartiennent à la nature corporelle, en tant qu'elle
68 VI| aucune sorte nécessaire à ma nature ou à mon essence, c'est-à-dire
69 VI| cette idée distincte de la nature corporelle, que j'ai en
70 VI| autres choses, outre cette nature corporelle qui est l'objet
71 VI| aucune raison, sinon que la nature me l'enseignait de la sorte ;
72 VI| que j'avais appris de la nature toutes les autres choses
73 VI| eusse été fait tel par la nature, que je me trompasse même
74 VI| peine à y répondre. Car la nature semblant me porter à beaucoup
75 VI| aux enseignements de cette nature. Et quoique les idées que
76 VI| aucune autre chose à ma nature ou à mon essence, sinon
77 VI| dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser. Et
78 VI| corps, c'est-à-dire une nature corporelle, dans laquelle
79 VI| doute que tout ce que la nature m'enseigne contient quelque
80 VI| quelque vérité. Car par la nature, considérée en général,
81 VI| choses créées. Et par ma nature en particulier, je n'entends
82 VI| il n'y a rien que cette nature m'enseigne plus expressément,
83 VI| La nature m'enseigne aussi par ces
84 VI| Outre cela, la nature m'enseigne que plusieurs
85 VI| choses qu'il semble que la nature m'ait enseignées, lesquelles
86 VI| proprement lorsque je dis que la nature m'enseigne quelque chose.
87 VI| chose. Car je prends ici la nature en une signification plus
88 VI| parler, en parlant de la nature : comme, par exemple, la
89 VI| contenues sous le nom de nature : comme la qualité qu'il
90 VI| esprit et du corps. Or cette nature m'apprend bien à fuir les
91 VI| confondre l'ordre de la nature, parce que ces sentiments
92 VI| immédiatement l'essence et la nature des corps qui sont hors
93 VI| touchant les choses que la nature m'enseigne devoir être suivies
94 VI| directement trompé par ma nature. Comme, par exemple, le
95 VI| toutefois qu'en ceci la nature peut être excusée, car elle
96 VI| autre chose, sinon que ma nature ne connaît pas entièrement
97 VI| puisque l'homme, étant d'une nature finie, ne peut aussi avoir
98 VI| directement portés par la nature, comme il arrive aux malades,
99 VI| se trompent, est que leur nature est corrompue ; mais cela
100 VI| bonté de Dieu, qu'il ait une nature trompeuse et fautive, que
101 VI| exactement toutes les lois de la nature, lorsqu'elle est mal faite,
102 VI| qu'elle se détourne de sa nature, lorsqu'elle ne marque pas
103 VI| ne suit pas l'ordre de sa nature, quand son gosier est sec,
104 VI| dernière façon d'expliquer la nature est beaucoup différente
105 VI| autre façon d'expliquer la nature, j'entends quelque chose
106 VI| extérieure, lorsqu'on dit que sa nature est corrompue, en ce que,
107 VI| une véritable erreur de nature, en ce qu'il a soif, lorsqu'
108 VI| Dieu n'empêche pas que la nature de l'homme, prise de cette
109 VI| en ce que le corps, de sa nature, est toujours divisible,
110 VI| remarque, outre cela, que la nature du corps est telle, qu'aucune
111 VI| certain mouvement, que la nature a institué pour faire sentir
112 VI| tous les sentiments que la nature nous a donnés sont tels
113 VI| Dieu pouvait établir la nature de l'homme de telle sorte,
114 VI| souveraine bonté de Dieu, la nature de l'homme, en tant qu'il
115 VI| les erreurs auxquelles ma nature est sujette, mais aussi
116 VI| et la faiblesse de notre nature.~
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