Chap.
1 Épi| humaine ne meurt point avec le corps ; certainement il ne semble
2 Épi| qu'elle mourait avec le corps, et qu'il n'y avait que
3 Épi| humaine est distincte du corps, est qu'ils disent que personne
4 Épi| humaine diffère d'avec le corps, auront été portées jusques
5 Épi| l'âme humaine d'avec le corps. C'est à vous maintenant
6 Abr| celles qui appartiennent au corps. Mais parce qu'il peut arriver
7 Abr| conceptions que l'on peut avoir du corps : ce qui a été fait en ce
8 Abr| conçoit l' esprit et le corps, sont en effet des substances
9 Abr| nous ne concevons aucun corps que comme divisible, au
10 Abr| du plus petit de tous les corps ; en sorte que leurs natures
11 Abr| que de la corruption du corps la mort de l'âme ne s'ensuit
12 Abr| que l'on remarque que le corps, pris en général, est une
13 Abr| périt point ; mais que le corps humain, en tant qu'il diffère
14 Abr| qu'il diffère des autres corps, n'est formé et composé
15 Abr| même âme ; au lieu que le corps humain n'est pus le même,
16 Abr| D'où il s'ensuit que le corps humain peut facilement périr,
17 Abr| réellement distincte du corps, et toutefois qu'elle lui
18 Abr| que les hommes ont des corps, et autres choses semblables,
19 I| des cruches, ou avoir un corps de verre. Mais quoi ? ce
20 I| nos mains, ni tout notre corps, ne sont pas tels que nous
21 I| mains, et tout le reste du corps, ne sont pas choses imaginaires,
22 I| terre, aucun ciel, aucun corps étendu, aucune figure, aucune
23 II| aisé à connaître que le corps ~
24 II| aucun sens ; je crois que le corps, la figure, l'étendue, le
25 II| eusse aucun sens ni aucun corps. J'hésite néanmoins, car
26 II| Suis-je tellement dépendant du corps et des sens, que je ne puisse
27 II| aucuns esprits, ni aucuns corps ; ne me suis-je donc pas
28 II| désignais par le nom de corps. Je considérais, outre cela,
29 II| parties. Pour ce qui était du corps, je ne doutais nullement
30 II| décrite en cette sorte. Par le corps, j'entends tout ce qui peut
31 II| telle sorte que tout autre corps en soit exclu ; qui peut
32 II| rencontraient en certains corps.~
33 II| vrai que je n'aie point de corps, il est vrai aussi que je
34 II| peut aussi sentir sans le corps : outre que j'ai pensé sentir
35 II| membres, que l'on appelle le corps humain ; je ne suis point
36 II| rapporte à la nature du corps, ne soient que des songes
37 II| entremise des organes du corps ? Y a-t-il rien de tout
38 II| distinctement, à savoir les corps que nous touchons et que
39 II| n'entends pas parler des corps en général, car ces notions
40 II| distinctement faire connaître un corps, se rencontrent en celui-ci.
41 II| ce son, mais seulement un corps qui un peu auparavant me
42 II| cire, ou de quelque autre corps, prouvent beaucoup plus
43 II| celles qui dépendent du corps, comme celles- ci, ne méritent
44 II| parler nous ne concevons les corps que par la faculté d'entendre
45 III| extension ; la situation que les corps diversement figurés gardent
46 IV| de ce qui appartient au corps, est incomparablement plus
47 V| j'ai vu quelquefois des corps de figure triangulaire ;
48 VI| distinction entre l'âme et le corps de l'homme ~
49 VI| faculté qui connaît, au corps qui lui est intimement présent,
50 VI| facilement que, si quelque corps existe, auquel mon esprit
51 VI| imaginant il se tourne vers le corps, et y considère quelque
52 VI| est vrai qu'il y ait des corps ; et parce que je ne puis
53 VI| nécessité l'existence de quelque corps.~
54 VI| membres dont est composé ce corps que je considérais comme
55 VI| De plus j'ai senti que ce corps était placé entre beaucoup
56 VI| figures, les mouvements des corps, je remarquais en eux de
57 VI| généralement tous les autres corps les uns d'avec les autres.
58 VI| ma pensée, à savoir des corps d'où procédaient ces idées.
59 VI| raison que je croyais que ce corps (lequel par un certain droit
60 VI| séparé comme des autres corps ; je ressentais en lui et
61 VI| pas en celles des autres corps qui en sont séparés. Mais
62 VI| le dirai tantôt) j'aie un corps auquel je suis très étroitement
63 VI| ai une idée distincte du corps, en tant qu'il est seulement
64 VI| véritablement distincte de mon corps, et qu'elle peut être ou
65 VI| autres modes ou accidents des corps, le sont des corps mêmes
66 VI| accidents des corps, le sont des corps mêmes qui les soutiennent.
67 VI| cette substance est ou un corps, c'est-à-dire une nature
68 VI| créature plus noble que le corps, dans laquelle cela même
69 VI| sensiblement, sinon que j'ai un corps qui est mal disposé quand
70 VI| seulement logé dans mon corps, ainsi qu'un pilote en son
71 VI| cela n'était lorsque mon corps est blessé, je ne sentirais
72 VI| vaisseau ; et lorsque mon corps a besoin de boire ou de
73 VI| mélange de l'esprit avec le corps.~
74 VI| enseigne que plusieurs autres corps existent autour du mien,
75 VI| bien qu'il y a dans les corps, d'où procèdent toutes ces
76 VI| à fait certaine, que mon corps (ou plutôt moi-même tout
77 VI| tant que je suis composé du corps et de l'âme) peut recevoir
78 VI| incommodités des autres corps qui l'environnent.~
79 VI| soit vide ; que dans un corps qui est chaud, il y ait
80 VI| est en moi ; que dans un corps blanc ou noir, il y ait
81 VI| que je sens ; que dans un corps amer ou doux, il y ait le
82 VI| tours et tous les autres corps éloignés soient de la même
83 VI| naturelle, sans l'aide du corps, et qu'il en comprend aussi
84 VI| qui n'appartiennent qu'au corps seul, et ne sont point ici
85 VI| composé de l'esprit et du corps. Or cette nature m'apprend
86 VI| composé de l'esprit et du corps, qu'il appartient de connaître
87 VI| contiennent en eux aucun corps ; mais je vois que, tant
88 VI| essence et la nature des corps qui sont hors de moi, de
89 VI| aussi, si je considère le corps de l'homme comme étant une
90 VI| serait aussi naturel à ce corps, étant, par exemple, hydropique,
91 VI| considérant la machine du corps humain comme ayant été formée
92 VI| certes, quoique, au regard du corps hydropique, ce ne soit qu'
93 VI| esprit ou de l'âme unie à ce corps, ce n'est pas une pure dénomination,
94 VI| différence entre l'esprit et le corps, en ce que le corps, de
95 VI| et le corps, en ce que le corps, de sa nature, est toujours
96 VI| semble être uni à tout le corps, toutefois un pied, ou un
97 VI| partie étant séparée de mon corps, il est certain que pour
98 VI| entièrement différente du corps, si je ne l'avais déjà d'
99 VI| de toutes les parties du corps, mais seulement du cerveau,
100 VI| cependant les autres parties du corps puis sent être diversement
101 VI| outre cela, que la nature du corps est telle, qu'aucune de
102 VI| utile à la conservation du corps humain, lorsqu'il est en
103 VI| contribué à la conservation du corps, que ce qu'il lui fait sentir.
104 VI| composé de l'esprit et du corps, ne peut qu'elle ne soit
105 VI| nécessaire pour la santé du corps, mais quelquefois d'une
106 VI| trompait toujours lorsque le corps est bien disposé ; et ainsi
107 VI| commodités ou incommodités du corps, et pouvant presque toujours
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