Chap.
1 Abr| difficile d'entendre comment l'idée d'un être souverainement
2 Abr| fort artificielle, dont l' idée se rencontre dans l' esprit
3 Abr| artifice objectif de cette idée doit avoir quelque cause,
4 Abr| il est impossible que l'idée de Dieu, qui est en nous,
5 III| convient proprement le nom d'idée : comme lorsque je me représente
6 III| chose par cette action à l'idée que j'ai de cette chose-là ;
7 III| sentiment ou bien cette idée de la chaleur est produite
8 III| différence entre l'objet et son idée. Comme, par exemple, je
9 III| Mais encore, outre cela, l'idée de la chaleur, ou de la
10 III| cause-là ne transmette en mon idée aucune chose de sa réalité
11 III| on doit savoir que toute idée étant un ouvrage de l'esprit,
12 III| penser. Or, afin qu'une idée contienne une telle réalité
13 III| réalité formelle que cette idée contient de réalité objective.
14 III| trouve quelque chose dans l'idée, qui ne se rencontre pas
15 III| dans l'entendement par son idée, certes on ne peut pas néanmoins
16 III| par conséquent que cette idée tire son origine du néant.~
17 III| il puisse arriver qu'une idée donne la naissance à une
18 III| la naissance à une autre idée, cela ne peut pas toutefois
19 III| parvenir à une première idée, dont la cause soit comme
20 III| qui est la cause de cette idée ; au lieu que, s'il ne se
21 III| rencontre point en moi de telle idée, je n'aurai aucun argument
22 III| façon que j'examinais hier l'idée de la cire, je trouve qu'
23 III| privation de la chaleur, l'idée qui me le représente comme
24 III| semble que j'ai pu tirer de l'idée que j'ai de moi-même, comme
25 III| il ne reste que la seule idée de Dieu, dans laquelle il
26 III| moins je me persuade que l'idée que j'en ai puisse tirer
27 III| Car, encore que l'idée de la substance soit en
28 III| n'aurais pas néanmoins l'idée d'une substance infinie,
29 III| infini par une véritable idée, mais seulement par la négation
30 III| je n'avais en moi aucune idée d'un être plus parfait que
31 III| dire que peut-être cette idée de Dieu est matériellement
32 III| car, au contraire, cette idée étant fort claire et fort
33 III| erreur et de fausseté. L'idée, dis-je, de cet être souverainement
34 III| feindre néanmoins que son idée ne me représente rien de
35 III| comme j'ai tantôt dit de l'idée du froid. Cette même idée
36 III| idée du froid. Cette même idée est aussi fort claire et
37 III| renfermé tout entier dans cette idée. Et ceci ne laisse pas d'
38 III| ou éminemment, afin que l'idée que j'en ai soit la plus
39 III| approchent en aucune sorte de l'idée que j'ai de la Divinité,
40 III| que l'être objectif d'une idée ne peut être produit par
41 III| de la raison pourquoi l'idée que j'ai d'un être plus
42 III| si moi-même, qui ai cette idée de Dieu, je pourrais être,
43 III| dont j'ai en moi quelque idée, et ainsi je serais Dieu.
44 III| qui sont contenues dans l'idée que je conçois de Dieu,
45 III| et qui ai en moi quelque idée de Dieu, quelle que soit
46 III| pense, et posséder en soi l'idée de toutes les perfections
47 III| que de l'une j'ai reçu l'idée d'une des perfections que
48 III| à Dieu, et d'une autre l'idée de quelque autre, en sorte
49 III| être en lui ; et certes l'idée de cette unité et assemblage
50 III| seul que j'existe, et que l'idée d'un être souverainement
51 III| façon j'ai acquis cette idée. Car je ne l'ai pas reçue
52 III| dire, sinon que, comme l'idée de moi-même, elle est née
53 III| créant, ait mis en moi cette idée pour être comme la marque
54 III| ressemblance (dans laquelle l'idée de Dieu se trouve contenue)
55 III| est-à-dire que j'eusse en moi l'idée d'un Dieu, si Dieu n'existait
56 III| même Dieu, dis-je, duquel l'idée est en moi, c'est-à-dire
57 III| peut bien avoir quelque idée sans pourtant les comprendre
58 IV| intelligibles. Et certes l'idée que j'ai de l'esprit humain,
59 IV| incomparablement plus distincte que l' idée d' aucune chose corporelle.
60 IV| incomplète et dépendante, l'idée d'un être complet et indépendant,
61 IV| et de cela seul que cette idée se retrouve en moi, ou bien
62 IV| existe, moi qui possède cette idée, je conclus si évidemment
63 IV| pensée une réelle et positive idée de Dieu, ou bien d'un être
64 IV| ainsi parler, une certaine idée négative du néant, c'est-à-dire
65 IV| monde, dont je n'ai aucune idée en mon entendement, on ne
66 IV| ensemble je me représente l'idée d'une autre faculté beaucoup
67 IV| puis me représenter son idée, je connais sans difficulté
68 IV| que je ne conçois point l'idée d'aucune autre plus ample
69 IV| mon esprit une certaine idée de la nature corporelle :
70 V| objecter, que peut-être cette idée du triangle est venue en
71 V| puis tirer de ma pensée l'idée de quelque chose, il s'ensuit
72 V| trouve pas moins en moi son idée, c'est-à-dire l'idée d'un
73 V| son idée, c'est-à-dire l'idée d'un être souverainement
74 V| deux droits, ou bien de l'idée d'une montagne l'idée d'
75 V| l'idée d'une montagne l'idée d'une vallée ; en sorte
76 V| tirer, pour ainsi dire, son idée du trésor de mon esprit,
77 V| plusieurs façons que cette idée n'est point quelque chose
78 V| souverain et parfait, en l'idée duquel seul l'existence
79 VI| quelque chose de conforme à l'idée qu'il a formée de soi-même
80 VI| pas néanmoins que de cette idée distincte de la nature corporelle,
81 VI| aisément que je n'avais aucune idée dans mon esprit, qui n'eût
82 VI| une claire et distincte idée de moi- même, en tant que
83 VI| que d'un autre j'ai une idée distincte du corps, en tant
84 VI| quelque chose de semblable à l'idée de la chaleur qui est en
85 VI| horloge mal faite, avec l'idée que j'ai d'un homme sain
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