Chap.

 1      I|        tout le moins il est en ma puissance de suspendre mon jugement.
 2     II|          est plus désormais en ma puissance de les oublier. Et cependant
 3     II|    quelque Dieu, ou quelque autre puissance, qui me met en l'esprit
 4     II| impression. Car d'avoir en soi la puissance de se mouvoir, de sentir
 5     II|          ai aussi certainement la puissance d'imaginer ; car encore
 6     II|           vraies, néanmoins cette puissance d'imaginer ne laisse pas
 7     II|           comprends, par la seule puissance de juger qui réside en mon
 8     II|     appellent, c'est-à-dire de la puissance imaginative, que je ne la
 9    III|           conçue de la souveraine puissance d'un Dieu se présente à
10    III|          aucune autre faculté, ou puissance, pour distinguer le vrai
11    III|         en moi quelque faculté ou puissance propre à produire ces idées
12    III|           quelque façon en moi en puissance, quoiqu'elles ne se produisent
13    III|         et enfin il semble que la puissance que j'ai pour l'acquisition
14    III|      nature beaucoup de choses en puissance, qui n'y sont pas encore
15    III|         se rencontre seulement en puissance, mais tout y est actuellement
16    III|           qui existe seulement en puissance, lequel à proprement parler
17    III|          j'expérimenterais que ma puissance s'y terminerait, et ne serait
18    III|           moi-même), si une telle puissance résidait en moi, certes
19    III|         aussi avoir sans doute la puissance de posséder actuellement
20    III|      indéfiniment et seulement en puissance, mais qu'il en jouit en
21     IV|        marque de subtilité, ou de puissance, toutefois vouloir tromper
22     IV|          en moi-même une certaine puissance de juger, laquelle sans
23     IV|          il ne m'a point donné de puissance pour faillir, il semble
24     IV|           pour faillir de quelque puissance qui m'ait été donnée de
25     IV|           me trompe, de ce que la puissance que Dieu m'a donnée pour
26     IV|          infinité de choses en sa puissance, desquelles les causes surpassent
27     IV|        que j'ai reconnu l'infinie puissance de Dieu, je ne saurais nier
28     IV|           causes, à savoir, de la puissance de connaître qui est en
29     IV|          qui est en moi, et de la puissance d'élire, ou bien de mon
30     IV|     imagination, ou quelque autre puissance, je n'en trouve aucune qui
31     IV|          la connaissance et de la puissance, qui s'y trouvant jointes
32     IV|       ceci je reconnais que ni la puissance de vouloir, laquelle j'ai
33     IV|          son espèce ; ni aussi la puissance d'entendre ou de concevoir :
34     IV|         que par le moyen de cette puissance que Dieu m'a donnée pour
35     IV|          ne se trouve pas dans la puissance que j'ai reçue de Dieu,
36     IV|           a au moins laissé en ma puissance l'autre moyen, qui est de
37     VI|           doute que Dieu n'ait la puissance de produire toutes les choses
38     VI|        tant qu'elle diffère de la puissance de concevoir, n'est en aucune
39     VI|          n'importe pas par quelle puissance cette séparation se fasse,
40     VI|          qui ne fasse paraître la puissance et la bonté de Dieu qui