Chap.
1 II| je ne m'arrêtais point à penser ce que c'était que cette
2 II| mouvoir, de sentir et de penser, je ne croyais aucunement
3 II| corporelle ? Je m'arrête à y penser avec attention, je passe
4 II| senties. Un autre est de penser ; et je trouve ici que la
5 II| faire, si je cessais de penser, que le cesserais en même
6 II| est rien autre chose que penser.~
7 III| assuré que ces façons de penser, que j'appelle sentiments
8 III| elles sont des façons de penser, résident et se rencontrent
9 III| sont de certaines façons de penser, je ne reconnais entre elles
10 III| une manière ou façon de penser. Or, afin qu'une idée contienne
11 III| seulement objective, ni penser qu'il suffit que cette réalité
12 III| tous ceux qui voudront y penser soigneusement ; mais lorsque
13 III| regard de notre façon de penser, et non point en effet.~
14 III| devrais à tout le moins le penser, et en avoir connaissance ;
15 IV| je ne dois pas pour cela penser qu'il ait dû mettre dans
16 V| soit en ma liberté de les penser ou ne les penser pas ; mais
17 V| de les penser ou ne les penser pas ; mais elles ont leurs
18 V| est point nécessaire de penser que toutes les figures de
19 V| les fois qu'il m'arrive de penser à un être premier et souverain,
20 V| et plus manifeste, que de penser qu'il y a un Dieu, c'est-à-dire
21 VI| imaginer. Que si je veux penser à un chiliogone, je conçois
22 VI| sorte que cette façon de penser diffère seulement de la
23 VI| esprit par cette façon de penser, que j'appelle sentir, je
24 VI| qui me donnait sujet de penser, que je ne pouvais aussi
25 VI| ou la nature n'est que de penser. Et quoique peut-être (ou
26 VI| trouve en moi des facultés de penser toutes particulières, et
27 VI| certaines façons confuses de penser, qui proviennent et dépendent
28 VI| d'y être, j'aie sujet de penser qu'elle ne suit pas l'ordre
|