Chap.
1 II| puissance de se mouvoir, de sentir et de penser, je ne croyais
2 II| nourrir. Un autre est de sentir ; mais on ne peut aussi
3 II| mais on ne peut aussi sentir sans le corps : outre que
4 II| corps : outre que j'ai pensé sentir autrefois plusieurs choses
5 II| ce qui en moi s'appelle sentir, et cela, pris ainsi précisément,
6 VI| même temps ce que c'est que sentir, et que je voie si des idées
7 VI| de penser, que j'appelle sentir, je puis tirer quelque preuve
8 VI| sans raison que je croyais sentir des choses entièrement différentes
9 VI| sorte que je ne pouvais sentir aucun objet, quelque volonté
10 VI| mon pouvoir de ne le pas sentir, lorsqu'il s'y trouvait
11 VI| semblait encore quelquefois sentir de la douleur dans la partie
12 VI| je n'ai jamais rien cru sentir étant éveillé, que je ne
13 VI| aussi quelquefois croire sentir quand je dors ; et comme
14 VI| facultés d'imaginer et de sentir, sans lesquelles je puis
15 VI| certaine faculté passive de sentir, c'est-à-dire de recevoir
16 VI| facultés de vouloir, de sentir, de concevoir, etc., ne
17 VI| et aussi tout entier à sentir, à concevoir, etc. Mais
18 VI| disposée de même façon, fait sentir la même chose à l'esprit,
19 VI| nature a institué pour faire sentir de la douleur à l'esprit,
20 VI| à l'esprit qui lui fait sentir quelque chose, à savoir
21 VI| mouvement dans le cerveau fît sentir toute autre chose à l'esprit :
22 VI| par exemple, qu'il se fît sentir soi-même, ou en tant qu'
23 VI| corps, que ce qu'il lui fait sentir. De même, lorsque nous avons
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