Chap.
1 Abr| consiste la raison de l'erreur ou fausseté : ce qui doit
2 Abr| péché, c'est- à- dire de l'erreur qui se commet dans la poursuite
3 I| peut y avoir de péril ni d'erreur en cette voie, et que je
4 II| imaginer m'avertissent de mon erreur ; car je feindrais en effet,
5 II| porte insensiblement dans l'erreur. Car encore que sans parler
6 II| encore rencontrer quelque erreur dans mon jugement, je ne
7 III| proprement de la vérité ou de l'erreur.~
8 III| tromper. Or la principale erreur et la plus ordinaire qui
9 III| être moins soupçonnée d'erreur et de fausseté. L'idée,
10 IV| découvre en moi aucune cause d'erreur ou de fausseté ; mais puis
11 IV| me puisse conduire dans l'erreur, en tant qu'un souverain
12 IV| Ainsi je connais que l'erreur, en tant que telle, n'est
13 IV| encore tout à fait ; car l'erreur n'est pas une pure négation,
14 IV| trouve jamais en lui aucune erreur, pourvu qu'on prenne le
15 IV| pourvu qu'on prenne le mot d'erreur en sa propre signification.
16 IV| constitue la forme de l'erreur. La privation, dis-je, se
17 IV| la raison formelle de l'erreur et du péché, elle n'a besoin
18 IV| peut être cause d'aucune erreur ; et par conséquent il faut
19 VI| rencontres, j'ai trouvé de l'erreur dans les jugements fondés
20 VI| quelquefois remarqué de l'erreur, et ainsi que je suis directement
21 VI| mais bien une véritable erreur de nature, en ce qu'il a
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