Suites consécutives au départ d'Arras. Brèves nouvelles.
Chaville, 28
août 1867
Mon bien cher ami et fils en N.S.,
Je vous remercie de l'avertissement; quand la lettre de M. l'abbé Proyart m'est
arrivée, j'avais déjà écrit à Mgr d'Arras et à M. Roussel les
lettres de remerciement convenues avec vous; elles comportaient le maintien de
la décision concernant notre départ d'Arras. J'ai répondu avec reconnaissance à
l'excellente lettre de M. Proyart que, les destinations des frères étant
désignées, annoncées, leur présence étant attendue et les emplois ne pouvant
demeurer en souffrance, il nous était présentement impossible d'accepter ses
offres obligeantes.
M. d'Arbois est arrivé; il vous offre, avec nous, ses sentiments affectueux.
Nous attendons M. Risse.
Nous avons cru devoir nous séparer de M. Parent (du Noviciat), bon garçon, mais
difficile à former par nos mains pas assez expérimentées ou fermes. Bon vouloir
subsiste des deux côtés.
M. Dupaigne, marié de mardi dernier, est parti en Suisse avec sa femme. Il
paraît que le ménage est très bien assorti, chrétiennement en particulier.
Adieu, bien cher ami, bien tendres affections à vous et à vos frères de
Votre ami et Père en N.S.
Le Prevost
P. S. J'ai pressé bien des fois M. Henry [Piquet] pour le petit bronze, je ne
sais où il en est, ne l'ayant pas aujourd'hui sous les yeux; il sera demain
ici, je le pousserai de nouveau.
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