Souci de la santé des frères. Efforts pour soulager le
père d'Arbois dans sa tâche.
Vaugirard, 13
octobre 1867
Bien cher ami et fils en N.S.,
M. Paillé me dit que, dans deux lettres écrites par vous
à MM. Maignen et Hello, vous vous plaignez tristement de votre santé, de vos
fatigues. Je cherche ce que nous pourrions faire pour vous soulager. En me
rappelant le désir que vous m'exprimiez surtout d'avoir dans votre personnel un
homme sur lequel vous pourriez compter comme conscience et sentiment du devoir,
comme raison et esprit vraiment religieux, j'ai pensé que nous aurions
peut-être ce qui vous irait: M. Guillot, que nous avons ramené d'Arras à
Vaugirard, réunit ces qualités; il ferait avec une exactitude parfaite vos
services du Chapitre et de la
Cathédrale pour la maîtrise, il vous serait encore fort utile
pour vos affaires d'administration intérieure ou les courses et achats du
dehors.
Bien qu'il soit convenablement posé dans son emploi
actuel, nous n'hésiterions pas à vous l'envoyer, même immédiatement, si vous
voyiez dans sa coopération à vos travaux un allégement pour vos charges. Si cet
arrangement vous sourit, plus qu'un autre, écrivez-moi un mot et nous aviserons
à le réaliser sans retard.
Dites-moi si votre santé est en voie d'amélioration.
Croyez à tous nos affectueux sentiments en N.S.
Le Prevost
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