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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 1201 - 1300 (1867 - 1868)
    • 1247  à M. d'Arbois
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1247  à M. d'Arbois

Appréciations sur le frère Guillot. MLP. prendra en compte le point de vue du supérieur d'Angers, avant de prendre une décision.

 

Vaugirard, 19 octobre 1867

     Bien cher ami et fils en N.S.,

            M. Guillot peut vous rendre des services essentiels; il a plus de gravité, de tenue, d'esprit religieux que la plupart de nos frères; mais il est peu propre ou pour mieux dire, pas apte à l'enseignement, son esprit, un peu porté à l'impatience, ne pouvant se prêter à la double obligation d'enseigner et de surveiller tout ensemble ses élèves; nous avons donc renoncer à l'appliquer aux classes qui fatiguaient sa tête jusqu'à la souffrance. Il ne faudrait donc pas compter sur lui pour cet office. Il ferait bien dignement le service de la maîtrise, vous aiderait utilement pour l'économat, l'ordre, l'administration intérieure; voilà le ressort dans lequel il peut agir; si cette compétence ne peut suffire à vos besoins, il vaudrait mieux ne pas songer à lui pour Angers.

            M. Caille désire particulièrement M. Léon [Guichard] parce qu'il était aimé des jeunes gens et réussissait bien avec eux, quoique, à vrai dire, sans exercer une influence sérieuse sur eux; M. de Varax étantdésormais, ces moyens combinés pourraient relever l'esprit des jeunes gens qui ont beaucoup souffert. Mais il ne faut pas guérir un mal en suscitant un autre mal; je ne pense donc pas que M. Léon doive vous être retiré, si M. Guillot ne vous semble pas compenser sa perte. J'attendrai votre dernier mot pour prendre une décision.

            Vous me dites que la pénurie de vos finances entre pour une part dans vos tribulations; je vous envoie 200f, afin de vous donner un peu d'allégement de ce côté.

            Adieu, mon bon ami, priez bien pour notre retraite; nous demanderons à Dieu qu'une participation à ses fruits soit donnée à vous et à tous nos frères absents. Je causerai sérieusement avec M. Moutier.

            Votre ami et Père affectionné

                                                                                             Le Prevost

 

 




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