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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 1201 - 1300 (1867 - 1868)
    • 1263  à M. de Varax
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1263  à M. de Varax

Condoléances pour la mort d'un grand-père. Relations de famille.

 

Chaville, 30 décembre 1867

            Mon bien cher ami et fils en N.S.,

            Nous prenons une bien vive part à la nouvelle affliction qui frappe votre famille et, en particulier, votre bonne mère que bien des épreuves douloureuses ont atteinte coup sur coup; heureusement, sa foi la rend forte et son âme se réfugie dans une soumission filiale aux décrets de la divine Sagesse.

            La mort de ce vénéré grand-père ne saurait être non plus pour vous, bien cher enfant, sans une peine profonde, car il était l'ange protecteur de la famille; il avait, avec votre père et votre mère, veillé sur votre enfance avec cette douce autorité de l'âge et d'une belle vie noble et chrétienne. Voilà votre maison bien désolée; le bon Maître, espérons-le, comblera tous les vides par le redoublement d'amour et de sollicitude qu'Il répandra sur vous tous. Nous le prions à cette intention et aussi pour le cher défunt. Demain, je dirai pour lui la messe de Communauté, afin que tous nos frères soient unis au St Sacrifice, tandis que de votre côté vous l'offrirez aussi, sans doute, dans les mêmes intentions.

            Examinez si vos affaires à Amiens peuvent supporter quelque absence de votre part sans un détriment absolu. Dans ce cas, vous ne pourriez refuser à votre bonne mère la consolation de votre présence durant quelques jours. Il n'est peut-être pas nécessaire que vous suiviez jusqu'au bout le règlement des affaires, mais il peut être utile que vous preniez une connaissance générale de l'état des choses, afin que vous puissiez, au besoin, concerter quelques décisions avec votre bonne mère, si elle croyait devoir vous consulter.

            Voyez, du reste, ce que la situation demande, et, devant Dieu, faites ce qui vous semblera selon sa sainte volonté.

            J'avertis nos frères de divers côtés, afin que tous prient en union avec vous et avec votre chère famille.

            Je pense que vous écrirez vous-même un mot à Amiens.

            Adieu, mon bien cher enfant, je recevrai avec consolation de vos nouvelles.

            Votre tout affectionné ami et Père

                                                                                             Le Prevost

 

 




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