1271  à M. Risse

Utilité des correspondances régulières. Un frère de Metz tenté de laisser sa vocation pour s'engager dans les zouaves pontificaux.

Vaugirard, 26 janvier 1868

            Bien cher ami et fils en N.S.,

            J'ai reçu avec joie votre affectueuse lettre du 24 avec les divers documents qui y sont joints; tout cela nous intéresse vivement et nous fait, pour ainsi dire, vivre avec vous, en nous permettant de suivre vos mouvements et de nous identifier avec tout ce qui regarde vous et vos travaux. Ecrire est long et parfois gênant, mais il y a de grands avantages, en famille religieuse, aux correspondances suivies et régulières. Merci donc, et que le bon Dieu vous aide dans vos œuvres si laborieuses.

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            Dieu l'a appelé et où il peut faire sûrement son salut; un soldat pontifical n'est qu'un de plus en beaucoup de mille, un frère de S^t Vincent [de Paul] de plus compte pour beaucoup dans le petit nombre d'hommes zélés qui se vouent au service de leurs frères, des ouvriers, des apprentis, des enfants.

            Qu'il reste donc où Dieu l'a mis, s'il ne veut compromettre tristement son avenir.

            Adieu, mon bien cher ami et fils en N.S.; mille affections à vous et à vos ff.

            Votre dévoué ami et Père en N.S.

                                                                                             Le Prevost

M. François Cherry a compris lui-même [...........]