Nouvelles et recommandations diverses. Au sujet du
mouvement des Œuvres, MLP. rappelle le sage principe: "faire bien plutôt que faire beaucoup". Un religieux
ne doit pas se rendre étranger à ses frères. M. Maignen de retour de Rome.
Vaugirard, 18
avril 1868
Bien cher ami et fils en N.S.,
J'ai écrit à Orléans, il y a quelques jours, pour le dimissoire de M.
Trousseau; pour la publication des bans, il me semble que c'est à lui à écrire
directement à son Curé; enfin, nous répondrons pour le titre clérical dès qu'on
nous en donnera l'indication.
La retraite commencera le 3 mai, dimanche au soir, par le r.p. Eymard.
Oui, assurément, l'ostensoir est offert par nous à l'œuvre de St-Jacques-N.D.
des Victoires.
Si M. Marcaire vient plusieurs jours avant ou s'il reste plusieurs jours après,
il pourra demeurer deux jours à Nazareth pour être plus à portée de voir sa
mère, mais les autres jours il devra résider à Vaugirard, afin d'être un peu
avec ses ff. auxquels il ne faut pas qu'il se rende étranger; il s'isole, en
général, un peu trop.
Le Conseil demande qu'on ajourne les patronages du lundi jusqu'à ce que vos
affaires dans les deux maisons, déjà si lourdes à bien conduire, soient mieux
assises; faire bien plutôt que faire beaucoup, il faut nous répéter cela
souvent les uns aux autres.
M. Caille fera-t-il une apparition à la retraite? Prenez-vous soin de vérifier
quelquefois la literie du f. Barthélemy [Marchand]?
Je doute que M. Christian [de Bretenières] accepte votre proposition; je ne
sais s'il se plairait à Amiens.
Je tiendrai compte de l'observation pour Metz.
C'est ici une lettre du samedi, jour où je ne puis guère écrire, lettre faite en
hâte, brève et presque sèche involontairement. Le cœur reste le même ce jour-là
comme les autres.
Votre ami et Père affectionné en N.S.
Le Prevost
Nous attendons M. Maignen ce soir.
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