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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 1301 - 1400 (1868 - 1869)
    • 1308  de M. Nominé à M. Risse - P. S. de M. Le Prevost
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1308  de M. Nominé à M. Risse - P. S. de M. Le Prevost

A la suite d'une lettre où un jeune frère de Metz exprime sa reconnaissance à M. Risse, MLP. ajoute quelques mots de bienveillance.

 

Chaville, le 13 juin 1868

            Mon très cher Père,

            Depuis longtemps, je désire vous donner de mes nouvelles et en avoir des vôtres, mais je n'ai pas osé exprimer ce désir à mes Supérieurs; aujourd'hui, j'ai pris le cœur dans la main et j'ai demandé à mon Directeur, le bon M. Faÿ, la permission de vous écrire; et il ne me l'a pas seulement permis, mais il m'a autorisé. Je suis toujours en parfaite santé, et j'espère que la présente vous trouvera de même.

            Je vous remercie du petit avis que vous m'avez donné dans votre dernière lettre, et je vous prie humblement de m'en donner encore d'autres, car il me semble que mes Supérieurs me trouvent, ou trop délicat et ils craignent de me faire de la peine, ou trop méchant et ils n'osent pas me réprimander comme ils le voudraient.

            Je vous remercie également du compte rendu que vous m'avez envoyé; il est cependant bien tard, mais il vaut mieux tard que jamais. Vous croyez sans doute que je vous ai oublié, parce que je ne vous ai pas écrit depuis si longtemps; ce serait une ingratitude si j'oubliais celui qui a tant fait pour moi, aussi je ne vous oublierai jamais.

            Vous avez avoir de la peine en apprenant que plusieurs de ceux que vous avez envoyés au même endroit où je suis n'y sont pas restés; moi aussi, j'en étais attristé, mais ne nous désolons pas, mon cher Père, espérons que le bon Dieu vous en enverra d'autres qui seront plus fermes. J'espère que le cher M. Bouquet le sera aussi, car je l'ai toujours connu pour un jeune homme qui réfléchit avant d'agir.

            Quant à moi, je ne pense plus à autre chose que de vivre et mourir dans la Communauté, n'importe dans quel lieu, pourvu que ce soit dans le sein de la Communauté. La seule chose qui pourrait me retirer de la Communauté serait un cas de renvoi, et j'espère que le bon Dieu me préservera d'un tel malheur.

            J'ai eu l'honneur de connaître M. Lucien [Jacquart] pendant la dernière retraite, cela m'a fait grand plaisir. Pas autre chose d'important à vous dire, mes Supérieurs et mes Frères se portent bien, ainsi que le cher petit Herlicq, et se réjouissent de vous voir dans quelques mois.

            Je termine en vous priant d'agréer l'assurance des sentiments les plus affectueux de

            Votre très humble et soumis enfant

                                                                                                Nominé Pierre

            A.M.D.G.

            Bien cher ami et fils en N.S.,

            M. Lantiez nous a rapporté de vos nouvelles et de celles de votre chère maison; il est revenu content, comme de coutume, du bien que vous faites et de celui que vous désirez faire; il vous a trouvés tous.[....]

 

 




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