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Notes concernant les fêtes trop multipliées. Veiller sur
les courses et l'emploi du temps d'un frère porté à la
curiosité; un autre a besoin d'être dirigé et encouragé.
[14 décembre
1868]
Le Conseil de la Communauté
craint que vos deux Cercles ne multiplient trop les fêtes et n'abusent
peut-être de la condescendance des grandes autorités en les appelant trop souvent
à ces humbles délassements, bons seulement pour les soldats; faites attention à
ces remarques. Ne pas parler aussi à M. Keller par trop souvent de ces moyens
d'attrait, mais lui signaler les résultats plus sérieux, si on en obtient
moralement.
M. Emile [Beauvais], dans son règlement, s'est réservé toutes les courses, tous
les rapports et mouvements extérieurs; c'est bien peut-être. Il faut pourtant
considérer que M. Emile est extrêmement curieux; on doit donc prendre garde
qu'il ne profite de ses courses pour tout voir, tout visiter, perdant ainsi
beaucoup de temps au détriment de l'œuvre dont il est chargé. Veillez donc sur
ses courses et aussi sur l'emploi du temps de M. Charrin, qui a besoin d'être
conduit et surveillé. Qu'on soit d'ailleurs doux et bienveillant avec lui;
l'encourager, le stimuler, mais avec charité et cordialité.
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