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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 1401 - 1500 (1869 - 1870)
    • 1419  à M. d'Arbois
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1419  à M. d'Arbois

Renouvellement de permissions. Défiance vis-à-vis d'une association. Témoignage rendu aux qualités de M. d'Arbois: "il ne m'est venu de votre part que joie et consolation".

 

Vaugirard, 12 juin 1869

            Mon bien cher enfant en N.S.,

            Bien que je vous aie écrit hier quelques lignes au bas de la lettre faite, sur ma demande, par M. Planchat, je vous envoie ces quelques mots, ayant à cœur d'acquitter mon arriéré, puisqu'il paraît que j'ai laissé deux lettres de vous sans réponse. Pardonnez-moi cette négligence qui ne vient d'aucune volonté de ma part, mais de mes continuelles allées et venues entre Vaugirard, Chaville, Nazareth et parfois ailleurs encore.

            Pour les permissions, en règle générale, celles que vous me demandez sont si raisonnables qu'en cas de retard, vous pouvez présumer qu'elles sont accordées. Celle pour la nourriture est admise, puisqu'elle semble en effet utile; pour la permission de vous reposer auprès de nous, vous saviez d'avance que c'était préparer une joie à tous ici et à moi tout particulièrement; la lettre d'hier a déjà répondu sur ce point.

            Pour les relations avec M. Bareswille et son association, nous en attendons peu de résultats; mais en certains lieux on peut, comme à Amiens, avoir des raisons d'y attacher quelque importance; je ne vois pas d'inconvénient à ce que chacun règle à cet égard ses actes selon sa convenance et les besoins que les circonstances locales peuvent lui créer.

            N'ayez jamais dans l'esprit, mon bien cher et très cher enfant, que vous puissiez me contrarier en rien; depuis que le bon Seigneur, dans sa charité, m'a rapproché de vous, il ne m'est venu jamais de votre part que joie et consolation; soyez bien en paix, ayez bonne santé et contentement en toutes choses, afin que mon affection pour vous n'ait rien à souffrir de votre fait; ce serait seulement de votre souffrance que je pourrais pâtir à votre endroit.

            Mille affections à vous et à nos ff. A bientôt. Dites-nous quand vous arriverez.

            Votre ami et Père dévoué en N.S.

                                                                                                Le Prevost

 




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