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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 1401 - 1500 (1869 - 1870)
    • 1424  à M. d'Arbois
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1424  à M. d'Arbois

Observations sur un projet de règlement de l'œuvre d'Angers.

 

Vaugirard, 25 juin 1869

            Mon bien cher ami et fils en N.S.,

            Je vous renvoie ci-joint votre projet de règlement pour la section des membres les plus âgés de votre Patronage. Je l'ai lu attentivement et je l'ai revu encore avec M. Maignen; nous y avons fait de concert quelques notes, au crayon seulement, pour que vous puissiez les effacer. Plusieurs de ces notes me semblent assez importantes. Celle qui regarde le dépôt de la caisse ou trésor pourrait choquer vos jeunes gens; peut-être serait-il bien de prier un des membres de la Commission Supérieure du Patronage de prendre provisoirement, et en transition, la fonction de Trésorier qui, en définitive, reviendrait à l'un de vos frères; nous avons vu qu'inévitablement le dépôt de l'argent était une pierre d'achoppement pour ceux à qui il échoit; on pourra, du premier coup, trouver un homme d'élite offrant toute garantie, le second, après lui, ne sera pas assez fort pour la tâche.

            Je crains aussi que vos grands jeunes gens, constitués en œuvre spéciale et propre, négligent les autres sections et ne vous secondent plus; si leur aide vous est utile, peut-être vous fera-t-il défaut. Enfin, ou ces jeunes gens se constitueront presque en dehors de vous, ou, si vous êtes obligé de diriger et de suivre leurs mouvements, ce vous sera un fardeau de plus.

            Peut-être toutes ces craintes sont exagérées; M. Maignen les partage un peu avec moi.

            Adieu, mon bien cher ami et fils en N.S., nous nous réjouissons à la pensée que vous vous réunirez bientôt à nous pour un peu de temps; j'espère qu'en votre absence M. Gauffriau sera prudent. Assurez nos ff. de notre cordiale affection.

            Nous laisserons M. Cauroy suivre ses cours jusqu'au bout; il est faible, sans doute, en ses études, mais son sens est droit; il a l'esprit peu prompt, nous ne désespérons pas toutefois de son avenir.

            Notre première communion hier s'est heureusement accomplie; nous en rendons grâces à Dieu et à Marie.

            Votre affectionné ami et Père en N.S.                 Le Prevost

 

 




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