Comment subvenir aux besoins des Œuvres en personnel.
Contrordre pour le voyage d'Amiens à Paris.
Vaugirard, 27 octobre 1869
Mon bien cher ami et fils en N.S.,
M. Myionnet comprend les difficultés que votre absence, insuffisamment
préparée, pourrait apporter aux œuvres d'Amiens; il va donc, de concert avec
moi, prendre des mesures pour marcher sans vous jusqu'après la Toussaint; à ce moment,
si votre aide lui est absolument nécessaire, je vous l'écrirai. Je suis heureux
que les choses puissent se régler ainsi, afin de ménager le bien qui se fait à
Amiens, comme celui qu'on essaie de faire ici.
J'attends aujourd'hui M. Baumert, que M. Risse prête temporairement pour le
patronage de Grenelle.
Partagez avec M. Caille et nos autres ff. tous mes sentiments d'affectueux
dévouement. Remerciez pour moi M. Vincent de sa bonne petite lettre; nous
serons bien satisfaits en constatant l'excellent effet pour sa santé de son séjour
parmi vous. M. Gallais a éprouvé, de son côté, un mieux sensible qu'il attribue
aussi à votre cordial accueil.
Votre tout dévoué ami et Père en
N.S.
Le Prevost
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