Nécessité de travailler au bien général de l'Institut;
utilité du voyage du père Lantiez à Rome.
Chaville, 28 octobre 1869
Mon bien bon ami et fils en N.S.,
Je ne suis pas sûr que M. Caille ait encore signé l'acte de Société; MM. Risse,
Faÿ, Planchat, Hello sont en règle; trois associés nouveaux dans notre
entourage sont entrés aussi dans l'opération; dès que je me serai assuré que
tous ont signé, je vous l'écrirai sans retard.
Nos ff. du Conseil persistent à penser que vous devez revenir pour aider aux
choses de la Congrégation
ici; M. de Varax a trouvé de graves difficultés à quitter Amiens tant qu'on ne
peut l'y remplacer; l'arrangement que nous projetons ne serait donc guère
possible qu'au retour de M. Lantiez; même à ce moment, il serait bien désirable
que M. de Varax, s'il allait à Angers, pût y passer quelques semaines avec vous
pour y bien prendre position. Dès que les choses se dessineront mieux par
l'annonce du retour de M. Lantiez, je m'en entendrai avec vous. Son voyage à
Rome semble avoir été réglé providentiellement. Certaines difficultés que
rencontrent là nos ff. y rendent en ce moment la présence de M. Lantiez fort
utile et, à vrai dire, nécessaire.
Assurez nos ff. de nos sentiments de bien cordiale affection et prenez-en, cher
ami, une belle part aussi.
Votre tout dévoué ami et Père en N.S.
Le Prevost
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