1510  à M. d'Arbois

Egards à observer vis-à-vis de l'abbé Le Boucher. Mauvaise santé de MLP.

Vaugirard, 5 mars 1870

            Mon bien cher ami et fils en N.S.,

Leboucher y est déjà; autrement, il ne serait pas bien que vous sembliez prendre possession d'une œuvre qu'il avait fondée et où vous lui avez seulement succédé.

            Il serait sage de ne pas faire pour cela une bien grande dépense; on pourrait l'imputer moitié sur la Communauté et moitié sur les aumônes par vous reçues, l'œuvre, en définitive, étant bien plus intéressée que la communauté à l'existence de ce portrait.

            Je vous envoie ci-joint, en un billet et en un mandat, 130f pour la pension, etc. de M. Boiry.

            Nous vous attendons pour le 15 de ce mois, comme vous me l'avez annoncé; une faiblesse de corps et d'esprit dont je suis atteint depuis quelque temps à un degré inconnu pour moi jusqu'ici rend votre présence de plus en plus nécessaire.

            Votre tout affectionné ami et Père en N.S.

                                                                                             Le Prevost