Sur divers points de la vie communautaire.
Vaugirard, 27
juin [1870]
Mon bien cher ami et fils en N.S.,
Je viens de recevoir vos trois lettres, c'est-à-dire une de vous, une de M.
Chaverot et une de M. Streicher datée du 12 juin, bien que timbrée à Rome sur
l'enveloppe du 22. Je pense que c'est une erreur de plume de la part de M.
Streicher.
Je pense, comme vous, qu'il est prudent d'ajourner l'habitation de M. Chaverot
au Cercle jusqu'au moment où MM. Louis et Compans (le premier surtout) seront
éloignés.
Pour la direction spirituelle, les ff. seront libres de continuer à se
confesser au r.p. Laurençot ou de s'adresser à M. Chaverot; ce dernier moyen
sera évidemment plus commode, mais il est bon qu'ils aient une certaine
latitude. Je pense qu'on fera bien néanmoins d'obtenir du r.p. Laurençot qu'il
veuille bien continuer à vous donner la petite retraite du mois.
M. Audrin demande avec une vive instance une autorisation qui lui suffise pour
toucher les mandats à votre nom sur la poste. Il en a en retard d'un mois.
Je suis bien aise que l'affaire des 10.000f soit bien terminée; M. Jean-Marie
[Tourniquet], ainsi que nous, en aura le cœur plus tranquille.
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