Mouvement
de personnel.
Vaugirard,
15 mars 1871
Mon bien cher ami et fils en N.S.,
Je reçois ce matin, mercredi 15, votre lettre
du 13, et j'y réponds en deux mots.
J'accepte que M. Henry [Piquet] aille sans mystère, mais directement à
Grenelle; il priera M. Ed. Lainé de m'avertir de son arrivée et, par le même
moyen, je lui ferai dire à quelle heure je pourrai le voir à Nazareth; qu'il
soit bien persuadé que je recevrai sa visite avec plaisir et que les raisons
dont je vous ai parlé sont la seule cause de l'hésitation montrée par moi.
M. Hubert peut arriver, on l'attend à Nazareth; M. Lemaire pourrait
l'accompagner; quant à M. Allard, j'attends la réponse de M. Risse; peut-être,
s'il va à Metz, il pourrait faire un petit détour pour passer trois ou quatre
jours près de sa mère. (Je viens de voir la carte, le détour est bien notable;
il serait bien plus raisonnable de renoncer à cette excursion); vous verrez ce
que les dispositions demandent.
C'est M. de Varax qui va vous voir; il vous portera la pension de Pialot et
Lepage et un peu d'argent pour les voyages.
Votre tout dévoué ami et Père
Le Prevost
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