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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 1601 - 1700 (1870 - 1872)
    • 1642  à M. de Varax
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1642  à M. de Varax

Souhaits pour la retraite spirituelle que fait le Vicaire général. Le corps du père Planchat dans la chapelle de ND. de la Salette. Situation à Amiens. Mouvement de personnel.

 

Chaville, 6 juin 1871

            Mon bien cher ami et fils en N.S.,

            Par la pensée et devant Dieu, je vous suis dans votre retraite, priant le divin Seigneur et sa Ste Mère de vous assister, de répandre en vous des grâces de lumière, de force et de charité, pour que vous emportiez de vos pieux exercices d'amples provisions, afin de diriger la barque de notre petite Congrégation avec le souffle divin dans les voiles. Nous serons aux rames de notre côté et nous soutiendrons le mouvement.

            Le corps de notre cher abbé Planchat nous a été rendu; on prépare, dans la chapelle de N.D. de la Salette, un petit caveau où il sera déposé, permission écrite ayant été obtenue du Maréchal Mac-Mahon.

            Nous compterons, ainsi que vous le proposez, que les trois messes à dire pour le jeune soldat mort seront acquittées par vous.

            Je vous remercie des renseignements précis que vous m'avez envoyés concernant la situation d'Amiens; il reste à savoir quels sont en réalité les fonds appartenant à la famille. Il serait aussi bien essentiel de faire préciser, par déclaration écrite de la famille de Luppel, quelle est la destination spéciale du legs ou don qui a été fait au décès de Mlle de Luppel. Si vous pouviez, durant votre séjour à Amiens, arriver à ce résultat, ce serait un grand pas de fait pour régler nettement les affaires.

            J'écris un mot à M. Trousseau pour lui dire que je reprendrai sans difficulté ici M. Streicher, si M. Bouquet lui est définitivement nécessaire; M. Bouquet est loin d'avoir fini les travaux qui sont ici commencés, mais je tiens compte de la circonstance notée par vous de la confession chez les rr. pp. Capucins, et je crois plus sage de ne pas différer le retour ici de M. Streicher.

            Adieu, mon bien cher ami, donnez-nous déjà quelque part en vos grâces de retraite, en attendant que votre présence au milieu de nous nous en fasse pleinement sentir les précieux fruits.

            Votre tout dévoué ami et Père en N.S.

                                                                                                Le Prevost

 

 




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