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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 1601 - 1700 (1870 - 1872)
    • 1685  à Mme la Marquise de Houdetot
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1685  à Mme la Marquise de Houdetot

Mariage de son fils; espérance d'un foyer chrétien et de véritable noblesse. Remerciements pour un don.

 

Chaville, 9 octobre 1871

            Madame la Marquise,

            Je partage bien votre joie maternelle au sujet de l'heureuse issue de la grande affaire qui doit préparer l'avenir de votre cher fils. Je vois, ainsi que vous, Madame, de véritables avantages dans l'union projetée et décidée, non seulement à raison des convenances de fortune et de position, mais surtout à cause du bon entourage dans lequel se trouve placé votre bien-aimé fils; tout ce qu'il y a de bon et de bien disposé en lui aura là encouragement, soutien et développement. C'est là surtout qu'est bien visible la prédilection de la Providence pour vous et pour l'objet de vos sollicitudes; on peut espérer, dans les conditions qui se préparent, la réalisation de tous vos vœux pour l'avenir chrétien et digne de votre cher Richard; sans avoir suivi de très près les habitudes des familles de St Maur et Cochin, l'on peut juger qu'elles sont telles qu'un jeune ménage trouvera les exemples et les influences propices pour se poser dans les principes et la conduite qui caractérisent la véritable noblesse et distinguent l'élite de la société; c'est ce que vous vouliez avant tout et ce que  vous demandiez à Dieu, béni soit-il de vous avoir exaucée!

            J'espère que le malaise de santé de Madame votre mère, et particulièrement sa faiblesse d'estomac, ne sont qu'un résultat de la saison trop humide, dont un grand nombre de personnes ont en ce moment à souffrir; une température un peu plus ferme va sans doute y remédier et rendre ses forces accoutumées à votre chère malade; je ne manque pas de la recommander à Dieu, en la comprenant dans les intentions que je mets fidèlement à ses pieds, suivant votre pieux désir.

            J'ai reçu aujourd'hui de Bruyère les 400f que, de concert avec Madame d'Hurbal, vous avez bien voulu appliquer aux honoraires de messes. Je vous suis, Madame, bien reconnaissant de cet envoi; j'en ferai un usage autant bon que je pourrai, afin que quelque part du mérite, s'il y en a, retourne encore à vous et à votre cher entourage.

            J'accuse réception à M. Boscher, aujourd'hui même, de l'envoi qu'il m'a fait de cette somme, sur l'ordre de Madame d'Hurbal.

            Je recueille avec grande joie l'espoir que les dispositions concernant le mariage pouvant vous conduire prochainement à Paris, ce serait une heureuse occasion pour moi de vous voir quelques instants, en attendant que la saison d'hiver vous ramène définitivement à Paris.

     Veuillez agréer, Madame la Marquise, et partager avec ceux qui vous sont si chers, tous mes sentiments de respect et de profond dévouement en N.S.

                                                                                             Le Prevost

 

 




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