Remerciements pour être venu parler à la Sainte-Famille.
"les éloges des pauvres ne sont pas inquiétants pour l'humilité et ils sont doux au cœur chrétien qui n'aspire
qu'à donner la lumière et la consolation."
Paris, 28 mars
1850
Mon bien cher Confrère,
Notre Sainte-Famille a éprouvé une véritable satisfaction
à vous entendre et de divers côtés l'expression m'en est revenue.
Je ne vous transmettrais pas de semblables
témoignages s'ils venaient de bien haut, mais les éloges des pauvres ne sont
pas inquiétants pour l'humilité et ils sont doux au cœur chrétien qui n'aspire
qu'à donner la lumière et la consolation.
Notre bon p. Milleriot se joint à moi pour vous remercier,
et nous vous demandons bien instamment tous les deux de revenir aussi souvent
que vous le pourrez édifier vos pauvres familles et les nôtres.
En voyant avec quelle facilité et agrément de forme vous
avez raconté votre histoire, j'ai eu la pensée que vous pourriez tirer un grand
parti des vies de Saints; l'expérience nous a montré qu'elles étaient fort
goûtées de notre auditoire, qu'elles intéressent et instruisent tout ensemble.
Croyez bien, très cher Confrère, à tous mes sentiments
bien dévoués en N.S.
Le Prevost
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