Remerciement pour son dévouement.
Paris, 27
septembre 1850
Très cher Confrère,
Je vous rends grâce pour votre aimable refus; il vaut mieux pour moi qu'un assentiment,
car, au lieu d'une faveur, vous en accordez deux; c'est ainsi que fait notre
Père Céleste, et vous très cher ami, qui voulez être parfait, comme Il est
parfait, vous prenez à tâche d'imiter sa divine charité.
J'apprécie bien aussi le sentiment de miséricorde qui
vous fait préférer à tout autre notre Sainte-Famille de la place Dupleix et
j'entre de plein cœur dans votre pensée généreuse en acceptant votre offre,
sans préjudice toutefois du droit de notre Sainte-Famille commune: celle de
St-Sulpice qui plus tard aura aussi son tour.
Je n'ai, mon bien cher Confrère, absolument aucun conseil
à vous donner; vos entretiens sont parfaitement dans la convenance, et vous
êtes aussi dans la meilleure voie pour produire un grand bien parmi les
ouvriers et les pauvres.
J'espère bien que le bon Maître voyant l'usage que vous
faites de vos forces vous en rendra la pleine disposition pour sa plus grande
gloire et la consolation de ses enfants.
Croyez bien, comme toujours, très cher Confrère, à mes
sentiments les plus affectueux comme à ma bien vive reconnaissance.
Votre dévoué ami et frère en N.S.
Le Prevost
C'est aux dimanches 6 et 20 octobre que nous vous
attendrons à la chapelle de la place Dupleix.
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