Couverture | Index | Mots: Alphabétique - Fréquence - Inversions - Longueur - Statistiques | Aide | Bibliothèque IntraText
Jean-Léon Le Prevost
Lettres

IntraText CT - Lecture du Texte

  • Lettres 201 - 300 (1850 - 1855)
    • 210  à M. Levassor
Précédent - Suivant

Cliquer ici pour désactiver les liens aux concordances

210  à M. Levassor

MLP. ne pense plus pouvoir recommander le jeune homme pressenti pour aider M. Levassor.

 

Paris, 30 septembre 1850

Très cher ami et frère en N.S.,

J'ai vu votre vénérable Curé et j'ai été heureux de faire sa connaissance; je vous remercie de m'avoir mis en rapport avec une âme si bonne et si chère à Dieu. Il a vu notre jeune homme et a paru en prendre une opinion favorable; je n'ai pas moi-même aujourd'hui à contredire les bons renseignements que je vous ai donnés; pourtant, très cher ami, sans avoir rien de précis que je puisse alléguer contre lui, je ne me sens pas aussi certain que je l'étais précédemment qu'il puisse vous convenir de tous points, surtout dans les relations si intimes et si personnelles que votre charité lui aurait accordées. Je retire donc la demande que je vous avais faite à son sujet, vous priant bien de n'en prendre néanmoins aucune impression fâcheuse, puisque très véritablement je n'ai aucun grief que je puisse imputer à ce jeune homme.

Vous me rendriez bien service, très cher ami, si vous vouliez bien m'écrire tout de suite une petite lettre dans laquelle vous me diriez que, toutes circonstances bien examinées, vous ne pouvez, quant à présent, prendre de nouvelles charges et accueillir conséquemment mon jeune recommandé. J'aurai ainsi un moyen plus simple et moins froissant que tout autre de me dégager avec lui.

Je regrette bien, quant à vous personnellement, très cher ami, de vous donner ainsi quelque embarras si déjà, comptant sur lui, vous aviez préparé quelques combinaisons; mais il n'a pas dépendu de moi de vous épargner cette contrariété; si je voyais quelque moyen bien avantageux et bien sûr de le remplacer, je vous en écrirais bien assurément.

Croyez-moi, comme toujours, très cher frère, dans la charité des divins Cœurs de J. et de M.,

Votre affectionné ami et frère

Le Prevost

 

 




Précédent - Suivant

Couverture | Index | Mots: Alphabétique - Fréquence - Inversions - Longueur - Statistiques | Aide | Bibliothèque IntraText

Best viewed with any browser at 800x600 or 768x1024 on Tablet PC
IntraText® (V89) - Some rights reserved by EuloTech SRL - 1996-2008. Content in this page is licensed under a Creative Commons License