La présence de M. Decaux est vivement souhaitée à la Sainte-Famille de
la place Dupleix, comme à l'oeuvre du frère Maignen à Grenelle.
Paris, 29
avril 1852
Très cher ami et frère en N.S.,
Votre dernière apparition dans nos Saintes-Familles se
perd presque dans la nuit du temps; nos braves gens de la place Dupleix, en
particulier, commencent à en murmurer; il faudrait donc que pour faire ma paix
avec eux, vous ayez la charité de nous venir dimanche prochain; j'en serais
bien reconnaissant et eux aussi, car ils sentent vraiment le bien qu'on leur
fait; plus délaissés que les autres, ils apprécient mieux un témoignage
d'intérêt et de sincère bienveillance.
J'espère, très cher Confrère, que rien ne vous empêchera
de vous rendre à nos vœux et qu'il me sera donné de vous rencontrer quelques
instants.
Veuillez être bien assuré de mon affectueux dévouement en
N.S.
Le Prevost
P.S. M. Maignen me dit qu'il serait bien heureux, de son
côté, si vous pouviez présider sa distribution trimestrielle à Grenelle; le
tout irait ainsi à merveille, la place Dupleix vous servirait d'étape pour
arriver à Grenelle, et, le soir, vous pourriez rendre grâces à Dieu d'une
journée si bien employée.
A dimanche donc, cher Confrère, nous comptons sur votre
bonne volonté si constante.
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