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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 201 - 300 (1850 - 1855)
    • 260  à M. Caille
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260  à M. Caille

Patronage d'Amiens. Rapport envoyé aux Conférences de Paris. Patience pour la fondation projetée à Amiens. Le Seigneur en donnera les moyens quand Il le voudra. Ne pas brusquer les choses avant d'acquérir une propriété. Exemption de la conscription pour les frères Vasseur et Polvêche.

 

Vaugirard, 7 mai 1854

Très cher ami et fils en N.S.,

Nous avons reçu votre envoi des rapports sur le patronage d'Amiens, et les pieuses images et surtout l'affectueuse lettre qui s'y trouvait jointe; le tout nous a été un aimable souvenir de notre frère absent et a été reçu avec joie par chacun. J'ai envoyé à M. Bourlez un exemplaire du rapport et plusieurs à M. Baudon, pour qu'il les fasse distribuer aux présidents des Conférences. Je ne l'ai pas encore lu moi-même, mais je veux le lire, car il m'intéressera certainement, et en lui-même, et à cause de la part que vous et vos bons amis prenez à cette excellente œuvre.

J'espère qu'en voyant le bien qu'elle produit, non seulement à Paris, mais encore dans les Provinces, ceux de nos présidents qui lui sont adverses reviendront à d'autres sentiments. Jusqu'ici rien n'est décidé sur ce sujet; on a faire un rapport devant une Commission supérieure, mais je n'en sais pas encore le résultat.

Je garde toujours l'espérance que nous pourrons vous aider pour votre fondation d'Amiens, lorsque le moment sera venu pour vous de la réaliser; quand le Seigneur veut les choses, Il donne les moyens de les faire, et je crois qu'Il veut que nous trouvions force et secours dans notre union.

Je vous engage à bien peser les conditions et avantages de l'acquisition que vous projetez, car une opération trop onéreuse ou assise sur une propriété mal convenable vous créerait des difficultés. Quant à la part que vous y pourriez prendre, je ne désapprouverais pas ce que vous proposez, si vous êtes à même de le faire sans dérangement pour vos affaires. Je trouverais bien aussi que l'achat fût en votre nom, mais pourtant j'aimerais que les circonstances indiquassent d'elles-mêmes que les choses se doivent faire ainsi sans qu'il y ait rien de forcé, car, ne sachant pas bien encore quelles sont à notre égard les vues de la Providence en ce qui touche les possessions des œuvres, nous devons marcher pas à pas et sans rien brusquer.

Le mot ci-joint de notre f. Vasseur vous apprend qu'il a été exempté tout merveilleusement de la conscription; notre f. Polvêche a aussi été réformé; c'est une double grâce qui nous a causé une grande joie; vous en remercierez avec nous, très cher ami, le bon Seigneur qui s'est mêlé de cette affaire et en particulier aussi la T. Ste Vierge qui nous a visiblement protégés.

Nous commençons ce soir notre retraite qui finira samedi matin; puisse un bon vent vous amener pendant ces jours de grâce; en tout état de cause, priez pour tous vos frères et, de notre côté, nous n'aurons garde de vous oublier non plus que tous vos bons et dévoués amis.

Nous vous embrassons tous de cœur; au nom de la famille, je me charge de ce soin dont je m'acquitte dans les Cœurs sacrés de J. et de M.

Votre affectionné ami et Père en N.S.

Le Prevost

 

 




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