277  à M. Planchat

Utilité de prolonger son repos.

Mercredi 4 octobre 1854

S^t François d'Assise

Très cher ami et fils en N.S.,

J'ai à peine le temps de vous écrire ces deux lignes en ce moment et si je tarde à vous répondre, ma lettre ne vous arrivera pas à temps. J'ajourne donc à votre retour les entretiens et me borne ici au strict nécessaire. Je remercie le doux Seigneur qui vous a préparé avec tant de bonté quelque repos et les moyens de délassement dont vous aviez besoin; je crois entrer dans ses condescendances miséricordieuses en vous laissant vous distraire jusqu'à la fin de la semaine prochaine. Je ne vois pas d'inconvénient à ce que vous visitiez votre ancien confrère à Etampes.

Adieu, mon bien bon abbé, vous savez le tendre attachement de tous vos frères, priez bien pour eux dans votre aimable retraite et croyez à leur affectueux retour comme au cordial attachement de

Votre ami et Père en N.S.

Le Prevost

P.S. Notre jeune ami, M. Emile Beauvais, est des nôtres depuis lundi dernier; priez bien pour lui.