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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 301 - 400 (1855 - 1856)
    • 383  à M. Caille
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383  à M. Caille

Multiples activités à Vaugirard.  Conduite à tenir envers des candidats à la vie religieuse.

 

Vaugirard, 1er juillet 1856

Mon bien bon ami et fils en N.S.,

Vous avez bien raison de vous étonner de mon silence; j'étais revenu d'Amiens tout content de ce que j'y avais vu, des bonnes dispositions de vos jeunes frères, de la solide volonté pour le bien de notre f. Marcaire, des efforts si courageux que vous faites pour le maintien de vos exercices, enfin de bon ordre de votre maison; j'avais à cœur de vous le dire, d'en remercier avec vous le Seigneur qui vous aide si visiblement à surmonter les difficultés de votre position; mais, en arrivant, j'ai trouvé la Confirmation de nos enfants qu'est venu faire Mgr. l'Evêque d'Angers; puis, il a eu la bonté de revenir encore exprès pour la Communauté, afin de nous faire une exhortation et de passer quelques heures en intimité avec nous; puis, la visite de Mgr. le Légat [Cardinal Patrizzi], la distribution des prix de Nazareth, enfin quelques jours de fatigue et de malaise; le tout ensemble a retardé la lettre que je voulais vous écrire. Si vous n'aviez pris les devants, peut-être tarderais-je encore, car M. Timon-David, notre nouveau f. de Marseille, vient d'arriver pour passer quelques jours avec nous; nous préparons, en outre, l'adoration des Quarante Heures qui va avoir lieu durant trois jours: jeudi, vendredi, samedi, dans notre chapelle; avant, pendant, après, tous nos moments sont presque pris par les exercices et soins de l'adoration, et plus encore par toutes les visites auxquelles elle donne l'occasion de la part de personnes qui s'y rendent. Vous le voyez, cher ami, la vie, de Vaugirard est un peu comme celle d'Amiens; elle est bien remplie et bien occupée.

Je réponds ci-contre à notre jeune f. d'Arras [Augustin Bassery]; M. Halluin m'a écrit; il paraît penser qu'un peu de séjour à la Maison-Mère fera du bien à cet excellent jeune homme; il est désirable aussi qu'il fasse connaissance avec nous et prenne les habitudes de la Communauté. Nous verrons un peu plus tard, si notre jeune ami, M. Allard, montrait un peu plus de décision, ce qui pourrait être utile pour lui, mais je l'ai trouvé si peu arrêté dans ses vues que je crois prudent de le laisser s'affermir davantage.

Je vous remercie, cher bon ami, de l'envoi que vous projetez du vêtement d'été que vous m'avez destiné. Je suis confus que vous fassiez pour moi cette dépense et vous prie de ne pas accroître vos dépenses déjà bien lourdes.

Notre f. Carment prépare l'envoi des objets que vous lui avez demandés; si je puis y joindre quelque chose qui vous soit utile et agréable, dites-le moi simplement.

Embrassez mes bons jeunes frères pour moi; assurez de mon respect MM. Cacheleux, Mangot, de Brandt, de Gerly, Jardin, et de mes affections tous vos bons amis. Bon souvenir aussi à l'excellente personne qui s'occupe de votre ménage; je la crois bien pieuse et bien édifiante.

Adieu, bien cher ami et fils, je vous embrasse en J. et M.

Votre ami et Père affectionné

Le Prevost

 




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