393  à M. Caille

Taux de la pension des orphelins à Paris et à Arras.

Chaville, 31 juillet 1856

Très cher ami et fils en N.S.,

Il me semble que vous pourriez proposer à M^gr d'affecter les 20.000f de M^me Desjardins à l'acquisition de la maison, à la condition que le diocèse aurait droit d'entretenir dans l'établissement un certain nombre d'enfants, avec une réduction dans le prix de leur pension, représentant l'intérêt des 20.000f à 4^%. Il ne faudrait pas toutefois fixer d'avance et d'une manière invariable le prix de cette pension, parce que la cherté des vivres, etc. ne permet pas de la maintenir toujours au même taux. Ainsi, en ce moment M. Myionnet est contraint chez nous de la porter à 25f par mois, ne pouvant plus absolument aller à 20f.

A vous bien tendrement en N.S.

Le Prevost