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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 401 - 500 (1856 - 1857)
    • 414  à M. Guillot
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414  à M. Guillot

Que le frère Guillot puisse être déchargé d'une affaire de famille. Dévotion mariale. Respect de l'autorité et vie fraternelle.

Cannes, 8 novembre 1856

Cher enfant en N.S.,

Je vous envoie une lettre de votre sœur qui consent à l'arrangement que vous lui avez proposé.

Vous voudrez bien envoyer, par un mot de lettre, à notre f. Paillé, que je vais charger de suivre cette petite affaire, le nom du pays qu'habite votre sœur et le nom du notaire (M. Pinson, je crois). Si vous écrivez à votre sœur, vous lui direz qu'il vous sera plus commode qu'elle vous donne bientôt, et ensemble, les 500f, parce que, autant que possible, la Communauté désire que les frères, après leurs vœux, n'aient pas à s'occuper d'affaires.

Je pense, cher enfant, que vous êtes maintenant bien accoutumé à votre nouvelle position et que vous vous attachez à faire au jour le jour tout ce que le Seigneur demande de vous. Cherchez souvent au dedans de vous ce qu'Il vous dit et, selon la parole de la T. Ste Vierge Marie, notre Mère, faites tout ce qu'Il vous dira. Soyez défiant de vous-même et grandement confiant en son divin appui; vivez en soumission à l'égard de notre p. Caille et en tendre fraternité avec le f. Marcaire, qui reste posé après M. Caille dans la maison et auquel vous devez une fraternelle déférence, comme un frère plus jeune à son frère aîné; en communauté, ce n'est point l'âge qui règle les positions et les offices, ce ne sont pas même les talents ou capacités, c'est la décision des Supérieurs que Dieu inspire et qui gouvernent tout selon ses vues.

Adieu, bien cher ami, demeurez dans la charité de notre divin Sauveur et tout sera bien pour vous; aimez aussi bien tendrement la T. Ste Vierge, notre protectrice et notre Mère; si vous avez pour elle un esprit tout filial, vous sentirez son amour maternel veiller à tout pour vous et vous entourer d'amour et de tendres sollicitudes.

Je suis, en J. et M., votre dévoué Père et ami

Le Prevost

Embrassez mon f. Marcaire et aussi notre petit Defosse, s'il est toujours bon enfant.

 

 




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