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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 401 - 500 (1856 - 1857)
    • 468  à M. Caille
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468  à M. Caille

Nouvelles de Vaugirard et de la Communauté. Vœux perpétuels du frère Marcaire. Inconvénients qu'il y aurait à réunir toutes les sections de l'œuvre d'Amiens dans les locaux de communauté. Prier et prendre conseil avant d'agir.

 

Vaugirard, 1er mai 1857

Bien cher ami et fils en N.S.,

Je vous dis seulement deux mots pour vous donner signe de mon arrivée et de mon bon souvenir, la retraite m'ayant un peu fatigué et mes forces étant encore peu solides.

Notre f. Jules [Marcaire] a fait ses vœux perpétuels et appartient maintenant tout entier à Dieu et à la Communauté; ce sera, je l'espère, une cause de plus pour obtenir les bénédictions de Dieu sur lui et sur les travaux.

Notre retraite a été édifiante et aura, je l'espère, de bons fruits; la Communauté, dans son ensemble, va bien; nous progressons lentement, mais d'une façon sensible néanmoins, et surtout constante et solide. L'esprit est bon aussi, le Seigneur n'a pas cessé d'être avec nous.

Je pense que tout va bien également à notre chère maison d'Amiens; je compte toujours vous aller voir lors de la bénédiction de la nouvelle maison. Ce me sera une douce consolation de me retrouver au milieu de vous et de vous embrasser affectueusement.

Je vous invite à examiner bien attentivement devant Dieu votre projet de réunir à votre maison la plus grande partie des apprentis et presque la totalité. Soyez assuré que l'œuvre s'amoindrira en nombre, que ceux qui s'en occupent s'éloigneront en partie et que le bien spirituel en souffrira également. Si vous avez des raisons graves de vous déterminer au parti de la réunion, je ne veux pas insister pour que vous agissiez autrement, mais je vous demande instamment de prier, de demander les lumières de l'Esprit Saint et de prendre aussi conseil d'hommes vraiment expérimentés et sages; cette mesure me paraît demander ces dispositions.

Adieu, mon bien bon ami; embrassez tendrement mon f. Guillot que je serai aussi bien heureux de revoir, et croyez vous-même à mon bien tendre attachement en J. et M.

Votre ami et Père

Le Prevost

 

Respects accoutumés à MM. etc.

 

 




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