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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 401 - 500 (1856 - 1857)
    • 473  à M. Caille
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473  à M. Caille

Dispositions envisagées pour aider la mère du frère Marcaire.

 

Vaugirard, 14 juin 1857

Bien cher ami et fils en N.S.,

Notre cher f. Jules Marcaire n'a pu jusqu'ici retourner près de vous; il fallait qu'il avisât aux moyens de régler la position de sa mère et la chose n'est pas sans difficulté. Après examen de la situation, nous nous sommes convaincus que ce bon enfant ne pourrait s'en tirer sans un peu d'aide de la Communauté, et aussi sans un peu de condescendance. Je pense qu'on peut accorder que Madame sa mère demeure, sinon dans la maison de la Communauté, au moins dans le voisinage, afin qu'il la voie souvent, la console et veille sur elle. je crois aussi qu'il faut que le logement de cette bonne dame soit à la charge de la Communauté, parce que ses ressources propres ne suffiraient pas pleinement à ses besoins; avec cet aide, elle peut s'en tirer.

Nous avons trouvé un moyen de tout arranger en lui offrant une chambre dans la partie de la maison de Nazareth réservée pour le logement des ménages. Mais, en cas que la chose se déterminât ainsi, il faudrait ramener à Paris le f. Jules et vous envoyer un autre frère à sa place. J'y répugne, parce que je crois que ce sera un détriment pour votre maison dont le f. Jules a l'habitude et qu'il conduit, je crois, à votre satisfaction. Je pense que sa mère irait à Amiens aussi volontiers qu'à Nazareth, si on pouvait, hors de la communauté, (ce point me semble bien essentiel) lui donner une chambre où elle pût se loger. Il faudrait que cette chambre eût quelques meubles, parce qu'elle ne peut se décider à vendre les siens présentement et jusqu'à ce que sa position soit vraiment assise quelque part. Voyez, mon bon ami, ce qui vous semblerait faisable et désirable à cet égard; je souhaite ne pas vous imposer de nouvelles charges et je suis tout disposé à remplacer le f. Jules par un autre frère; mais, si vous teniez à lui particulièrement, il n'y aurait pas d'autre moyen de lever la difficulté qu'en procurant, dans le voisinage de votre maison, un tout petit asile pour la mère de notre frère. Examinez vite la chose, je vous prie, et dites-moi le plus tôt possible votre avis, afin que je voie si les arrangements pourraient être pris dans le sens qui vous conviendrait le mieux.

Nous allons bien ici, nous vous écrirons prochainement plus en détail.

Embrassez pour moi le f. Henry [Guillot], et croyez vous-même à ma plus tendre affection.

Votre ami et Père en N.S.

Le Prevost

 

Respects à M. l'abbé Mangot.

Je n'ai pas parlé au f. Jules de ma pensée pour Amiens et ne lui ai fait la proposition que pour Nazareth; il a pensé qu'elle serait bien agréée par sa mère; je pense néanmoins qu'elle s'arrangerait aussi de l'autre combinaison, si vous la trouviez préférable: en cas contraire, je crois que nous vous enverrions le f. Emile [Beauvais].

 

 




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