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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 401 - 500 (1856 - 1857)
    • 480  à M. Halluin
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480  à M. Halluin

MLP. doit ajourner son voyage à Arras. Sa santé reste faible. "Là où l'homme s'efface, le Seigneur se montre et donne toute sa puissante assistance". Projet de règlement pour les Persévérants.

 

Vaugirard, 25 juillet 1857

Bien cher Monsieur l'abbé et fils en N.S.,

J'ai un peu différé à répondre à votre dernière lettre à cause de quelques indispositions que m'ont occasionnées les grandes chaleurs et de l'incertitude où je me suis trouvé sur la suffisance de mes forces pour le voyage que je suis au moment de faire dans votre cher pays artésien. Une autre raison m'empêche aussi de suivre de point en point le petit plan que vous m'avez communiqué, et en suite duquel mon départ eût s'effectuer immédiatement. La distribution des prix se fait à la maison de Vaugirard le 5 du mois d'août, nos frères regretteraient que je fusse absent au moment de cette petite solennité, où se rendent la plupart de nos amis et des protecteurs de nos enfants. Mais je pense que je pourrai partir tout de suite après cette distribution et vous arriver sans plus de retard. je passerai alors quelques jours avec vous, bien plus pour vous voir ainsi que nos frères et vos chers enfants que dans l'espérance de vous seconder bien efficacement, car la faiblesse de ma santé a beaucoup amoindri mon activité de corps et d'esprit, et je ne puis guère valoir un peu qu'à la condition d'être en tout aidé ou plutôt porté par Dieu. J'espère que les choses n'en iront que mieux, puisque là où l'homme s'efface, le Seigneur se montre et donne sa toute puissante assistance.

Sans préjuger absolument la solution des questions que vous posez dans votre lettre relativement aux persévérants, et que nous pourrons examiner ensemble, je pense que ces enfants pourraient rester dans leur lieu jusque vers 17 ans, et venir à ce moment à Vaugirard passer un an ou deux comme persévérants de 1ère classe. De là, ils iraient comme postulants dans une maison ou dans une autre passer un certain temps, peut-être aussi une ou deux années, et ils reviendraient après à la Maison-Mère pour y faire leur noviciat. Il me semble que nous formerions ainsi des sujets capables et dévoués. les Maisons particulières ne seraient pas dépourvues d'aide pour leurs services, puisque les sujets leurs resteraient au moins jusqu'à 17 ans et, lorsqu'à cet âge ils iraient pour un temps, comme persévérants de 1ère classe, à la Maison-Mère, ils seraient suppléés par les postulants déjà plus avancés et qu'on enverrait à leur place. Je le répète, bien cher Monsieur l'abbé, je ne vous donne ces pensées que comme un aperçu qui n'a rien d'arrêté et que nous pourrons modifier, ou même entièrement changer, après les avoir ensemble examinées.

Tout va ici comme de coutume et se soutient avec la grâce de Dieu. Il nous reste beaucoup à faire pour constituer une œuvre vraiment bien assise et marchant fermement dans sa voie, mais nous avons les bases essentielles, les signes de la vocation du Seigneur et le sincère désir d'être dociles à son adorable volonté.

Adieu, bien cher Monsieur l'abbé, assurez tous nos frères de mes affectueux sentiments, et croyez vous-même à mon plus tendre attachement en J. et M.

Votre ami et Père bien dévoué

Le Prevost

 

P.S. Je garde toujours avec vous quelque bon espoir pour M. Daviron; prions, c'est le grand et puissant moyen.

 

 




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