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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 501 - 600 (1857 - 1859)
    • 514  à M. Carment
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514  à M. Carment

MLP. invite le frère Carment à regagner sa communauté.

 

Vaugirard, 14 janvier 1858

Bien cher ami et fils en N.S.,

Je m'étonne et m'inquiète un peu de n'avoir pas de vos nouvelles; votre bon père est-il moins bien, ou êtes-vous vous-même souffrant? J'espère qu'il n'en est rien; tirez-moi de peine, cher enfant, en m'écrivant quelques lignes qui nous rassurent.

Une lettre que je reçois de notre cher M. Halluin me laisse craindre que ses embarras n'augmentent encore; le f. Augustin [Bassery] va être obligé de s'absenter et rendra le personnel de la maison plus restreint, et conséquemment plus chargé. Il me semblerait donc bien désirable, si l'état de votre bon père n'est pas empiré, comme je l'espère, que vous puissiez donner un peu de soulagement au bon M. Halluin, comme je vous le disais dernièrement; les communications sont si promptes et si faciles entre Arras et Amiens qu'on vous aura bien vite averti s'il y avait quelque raison sérieuse de désirer votre présence dans votre famille.

Je subordonne pourtant cette observation aux circonstances qui peuvent être assez impérieuses pour exiger la prolongation de votre séjour à Amiens; autrement, je suis assuré que vous tiendrez compte de la gêne extrême où se trouve la maison d'Arras et que vous ferez tout ce qui dépendra de vous pour y donner quelque allégement. J'avais proposé à M. Halluin de lui envoyer quelque aide de Vaugirard, mais, comme je le présumais bien, il a pensé qu'on ne pouvait sans inconvénient changer si souvent les enfants de main, que pour établir autorité sur eux, il fallait un peu de temps, et qu'un de nous, arrivant à l'improviste ne pouvait de suite avoir ascendant sur eux. Nous sommes d'ailleurs ici un peu éprouvés par quelques malaises. MM. Roussel, Faÿ, Boucault et Thuillier ont été plus ou moins indisposés; ils se trouvent mieux, mais sont encore imparfaitement remis.

Adieu, mon cher enfant, offrez mon respect à vos bons parents, à votre cher malade particulièrement, et croyez-moi bien avec une tendre affection

Votre dévoué ami et Père en N.S.

Le Prevost

 

 




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